1. Abetz,
Otto (ambassadeur à Paris) : condamné en France à vingt
ans de prison, le 22 juillet 1949. Libéré en 1954. Mort carbonisé
dans un accident de voiture le 5 mai 1958.
2. Achenbach, Ernst (ambassade d'Allemagne à Paris, participe à
la décision de la déportation à Auschwitz de 2000 Juifs
les 4 et 6 mars 1943 en représailles à un attentat contre deux
officiers allemands le 15 février 1943) : activités politiques
en Allemagne de l'Ouest après la guerre. Avocat (en particulier de l'entreprise
IG-Farben), député, défenseur au Bundestag des criminels
nazis pour lesquels il réclamait l'amnistie. Devait être nommé
représentant de la RFA à la Commission européenne en 1970,
décision annulée devant le scandale en raison de la diffusion
du dossier réuni par Beate Klarsfeld.
3. Albertini, Georges (secrétaire général du RNP de Déat)
: arrêté le 25 septembre 1944, jugé en décembre 1944,
condamné à 5 ans de travaux forcés, passe moins de quatre
ans au bagne de Poissy et bénéficie d'une remise de peine en février
1948, crée l'Institut d'histoire sociale, organisme animé par
un fort anticommunisme qui recycle des fascistes, a une influence certaine sous
la Quatrième république et devient un des membres de l'entourage
de Georges Pompidou, mort en 1983.
4. Alerme Michel (ancien colonel de l'armée française, directeur
de L'Echo National, chroniqueur militaire à L'Action Française,
cofondateur de l'agence Inter-France regroupant tous les journaux de la collaboration
qu'il présidera jusqu'en 1944, partisan déclaré de la collaboration
et de l'antisémitisme) : recherché et poursuivi après 1944,
il échappe aux recherches et meurt le 1er mars 1949 sans avoir été
capturé.
5. Algarron André, (PPF, rédacteur en chef adjoint du Petit Parisien,
journal ouvertement favorable à Vichy et aux nazis) : s'enfuit en 1944
en Allemagne avec le PPF, d'où il dirigera encore dès août
de la même année Radio-Patrie. Arrêté après
la capitulation allemande, condamné à mort le 27 novembre 1946
par la Cour de justice de la Seine, grâcié en 1947 par le président
Auriol, sa peine est commuée en détention à perpétuité.
Meurt dans l'oubli le 7 février 1980.
6. Alibert, Raphaël (garde des sceaux du gouvernement de Vichy, signataire
du Statut des juifs d'octobre 1940, révise les naturalisations) : se
cache à l'étranger, est condamné à mort par contumace
le 7 mars 1947, vit en exil en Belgique, est amnistié en 1959, meurt
en 1963.
7. Alie, Louis (inspecteur de police à Rouen, chef des brigades "antiterroristes")
: fuit, le 24 août 1944, avec les Archives de la Gestapo vers l'Allemagne,
puis rentre à Rouen où il est reconnu et arrêté,
tente de monnayer ses informations contre un passeport pour l'Argentine, jugé
avec ses complices du 14 au 16 novembre 1944, condamné à mort,
exécuté le 27 décembre 1944.
8. Allers, Dietrich (Chancellerie du Führer) : avocat.
9. Alpers, Friedrich (secrétaire détat ; Luftwaffe et plan
de 4 ans) : se suicide le 3 septembre 1944 à côté de Mons
(France).
10. Altenburg, Günther (ministère des Affaires étrangères)
: secrétaire général de la délégation allemande
à la Chambre internationale de commerce.
11. Altstötter, Josef (ministère de la Justice) : condamné
à cinq ans de prison par un tribunal militaire américain pour
affiliation à une organisation criminelle.
12. Amann, Max (responsable de la presse économique du Reich) : condamné
en 1948 à deux ans et demi de prison, puis , le 10 septembre 1948 à
10 ans de travaux forcés. Mort le 10 mars 1957.
13. Ambros, Otto (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1938 à
1945, responsable du choix de l'emplacement, de la planification, de la construction
et du fonctionnement d'IG Auschwitz en tant que directeur d'exploitation ou
directeur général des usines de Buna) : condamné à
huit ans de prison par un tribunal militaire américain en 1948 pour "asservissement".
Libéré en 1952. Aufsichtsrat de Bergwerkgesellschaft Hibernia;
Aufsichtsrat de Süddeutsche Kalkstickstoffwerke; Aufsichtsrat de Grünzweig
und Hartmann, 1955.
14. André, Charles-Francis, dit "Gueule tordue" (PPF, chef
d'un groupe d'indicateurs du SD de Lyon travaillant pour Klaus Barbie ) : jugé
et fusillé en 1945..
15. André, Émile (policier français, sous les ordres de
Barrachin ,) : condamné en 1945 ???.
16. Anhert, Horst (Sous officier SS, adjoint de Danneker et de Roetke, chefs
du service antijuif de la Gestapo en France). Disparu.
17. Antignac, Joseph (directeur de cabinet au Commissariat Général
aux Questions Juives, secrétaire général en juin 1944)
: arrêté le 6 novembre 1944, libéré le 28 mai 1946,
s'enfuit et disparaît, condamné à mort par contumace le
9 juillet 1946.
18. Antonescu, Ion (maréchal roumain, "conducator") : exécuté
en Roumanie en 1946.
19. Antonescu, Mihai : Exécuté en Roumanie en 1946.
20. Arrighi, Victor-Noël (Un des fondateurs du PPF, ami de Pucheu, de Doriot,
militant ultra) : arrêté à la Libération, puis mis
en résidence surveillée à cause de son mauvais état
de santé, meurt le 9 avril 1945.
21. Artukovic, Andrija (ministre croate de l'Intérieur) : entré
aux États-Unis comme « visiteur » en 1948. Ajournement d'expulsion
accordé en 1959, annulé en 1981. Arrêté en 1984.
Extradé et livré à la Yougoslavie en 1986. Condamné
à la peine capitale en 1986, mort en 1988 à l'hôpital de
la prison de Zagreb.
22. Asche, Kurt (Chef de la section antijuive de la Gestapo en Belgique) : employé
à Hambourg, retrouvé et dénoncé par Beate Klarsfeld
en 1975, condamné en 1981 à sept ans de détention.
23. Auerswald, Heinz (Kommissar du ghetto de Varsovie) : instruction de son
dossier par des procureurs allemands au milieu des années 1960. Non jugé.
Décédé depuis.
Augier Marc : voir Saint-Loup.
24. Aumeier, Hans (Oberstrumführer, commandant du camp de Vaivara) : exécuté
en 1947.
25. Auphan Paul (nommé contre-amiral et chef d'état-major de la
marine par Pétain au lendemain de l'Armistice, succède à
son ancien chef Darlan dans le gouvernement Laval, en avril 1942) : tente d'entrer
en contact, en août 1944, avec le général De Gaulle en vue
d'une réconciliation nationale. Cette démarche restant infructueuse,
s'enfuit et se cache. Condamné à la prison à perpétuité
par coutumace le 14 août 1946. Se constitue prisonnier en janvier 1955.
Rejugé, il est condamné à 5 ans de prison et à la
dégradation nationale. Va se consacrer par la suite à la défense
de la mémoire de Pétain. Meurt en 1982.
26. Axmann, Arthur (successeur de Baldur von Schirach en 1940, à la tête
des Jeunesses Hitlériennes) : s'échappe du bunker de Hitler en
avril 1945, témoin de la mort de Bormann , condamné en mai 1949
par un tribunal de dénazification à 3 ans et 3 mois d'emprisonnement,
de nouveau condamné en 1953 à une amende de 35.000 DM.Mort en
1996.
27. Azéma Jean (Action française puis PPF, rédacteur en
chef du Radio Journal de Paris en 1943, admirateur incontesté de Degrelle
, le chef du rexisme et de la division SS "Wallonie", s'engage dans
cette division au printemps 1944, et aura le temps de participer avec Algarron
à la création de Radio-Patrie à Bad-Margentheim en Allemagne,
antenne contrôlée par le PPF) : parvient à s'enfuir en Argentine
en 1945, jamais extradé, il y vivrait encore aujourd'hui.
B
28. Babor, Karl ("médecin" SS dans le camp de Grossrosen, spécialiste
de l'assassinat à la seringue de phénol) : fait prisonnier en
1945 par les Français, passe quelques mois dans un camp puis regagne
Vienne, termine ses études et vit tranquillement jusqu'en 1952. Découvert
par deux anciens de Grossrosen, il fuit vers l'Ethiopie. Plus tard, sa femme
retourne en Allemagne et contacte Simon Wiesenthal qui alerte la presse mondiale.
Retrouvé mort quelques temps après, en janvier 1964, dans une
rivière infestée de crocodiles.
29. Bachmayer, Georg (SS-Hauptsturmführer ; Mauthausen ; en charge de la
construction du camp dEbensee) : se suicide le 8 mai 1945 après
avoir tué sa femme et ses deux enfants à Hintermühe près
dAltenbourg.
30. Bach-Zelewski, Erich von dem (chef suprême des SS et de la Police
de Russie centrale et chef des unités antipartisans) : condamné
à dix ans de résidence surveillée par un tribunal de dénazification.
S'accuse de tueries en 1952. Condamné à trois ans et demi de prison
par un tribunal allemand de Nuremberg en février 1961 pour participation
à la purge de 1934. Condamné à perpétuité
en 1962. Mort en 1972.
31. Backe, Herbert (ministre intérimaire du Ravitaillement) : se suicide
dans sa cellule de Nuremberg le 6 avril 1947.
32. Baer, Richard (SS-Sturmbannführer, commandant d'Auschwitz I) : Après
l'évacuation du camp d'Auschwitz, il fut nommé commandant du camp
de Mittelbau.Comme il s'était foulé le pied, il partit, avant
la capitulation du camp, en Styrie (Autriche). Jusqu'en décembre 1960,
il se cachait sous un nom d'emprunt et travaillait comme ouvrier forestier dans
les environs de Hambourg. Arrété près de Hambourg en décembre
1960 après l'affichage d'une récompense pour sa capture et mis
en prison préventive à Francfort-sur-le Main. Meurt subitement
en juillet 1963 avant d'avoir été jugé.
33. Baier, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire américain.
34. Baillet, André, dit "le Colonel" (sous-directeur des Renseignements
Généraux, puis directeur en 1943, puis à la tête
de l'administration pénitentiaire, livre des prisonniers à la
Milice) : condamné à mort le 20 juin 1945 et exécuté
quelques jours plus tard.
35. Baky, Làszló (ministre hongrois de l'Intérieur) : exécuté
en Hongrie en 1946.
36. Barbel, Heinrich (SS-Rottenführer, participe au programme d'euthanasie
à Grafeneck et Hartheim, puis au camp de Belzec et Sobibor) : ??? Toute
personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
37. Barbie, Klaus (Gestapo de Lyon) : arrêté par les Américains
après la guerre, mais protégé par les services secrets
américains. Gagne ensuite la Bolivie où il se met au service de
la dictature. En juin 1971, le Parquet de Munich décide de classer son
affaire sous le prétexte qu'il est impossible de prouver que Barbie connaissait
le sort de ceux qu'il faisait arrêter. Une tentative d'enlèvement
organisée par Serge Klarsfeld échoue. Extradé en 1983 vers
la France où il est jugé. Le procès s'ouvre le 11 Mai 1987,
après quatre ans d'instruction à Lyon. C'est le premier procès
en France pour "crimes contre l'humanité". Le 3 Juillet 1987,
le verdict tombe: coupable sans circonstances atténuantes. Barbie est
condamné à la prison à vie. Il meurt en prison, d'un cancer,
le 25 Septembre 1991.
38. Barbier, Jean (chef du groupe d'action du PPF à Grenoble, travaille
pour la Gestapo) : Part avec les Allemands en août 1944, essaye de déserter,
arrêté, il est déporté à Mauthausen. Libéré
par les Américains en mars 1945. Reconnu par des témoins, réussit
à s'enfuir. Condamné à mort par coutumace. Revient en France
sous un faux nom, s'installe à Marseille d'où il est originaire
en 1946. Dénoncé en 1962 par une de ses anciennes victimes, il
est de nouveau condamné à mort en juillet 1965. Grâcié
par de Gaulle.
39. Bard, François (amiral, préfet de police de Paris en 1941,
signe la réglementation du camp de Drancy rédigée par Danneker)
: homme de Darlan, il est remplacé par Bussière lors du retour
au pouvoir de Laval en avril 1942. Nommé ambassadeur de Vichy à
Berne, mort en Suisse des suites d'un accident, le 1er avril 1944.
40. Bárdossy, Làszló (ministre hongrois de l'Intérieur)
: exécuté en Hongrie en 1946.
41. Barzda, Juozas (Lieutenant de l'armée lituanienne, commandant de
la compagnie n°1 qui assassina des Juifs en Lituanie et en Biélorussie)
: S'enfuit avec les Allemands en 1944, parachuté le 13 décembre
1944 en Lituanie où il se noya dans un lac.
42. Barnaud, Jacques (inspecteur des finances, directeur de cabinet du ministre
du travail de Vichy, puis secrétaire d'Etat aux relations franco-allemandes)
: arrêté le 18 octobre 1944, libéré, non-lieu en
janvier 1949, retrouve son poste à la banque Worms, administrateur de
sociétés diverses, meurt en 1962.
43. Bargen, Werner von (représentant du ministère des Affaires
étrangères en Belgique) : ministre des Objectifs spéciaux
du nouveau ministère des Affaires étrangères en mars 1952.
Déclaré indigne de l'exercice de cette fonction par une commission
du Bundestag en raison de ses activités passées en juillet 1952.
Ambassadeur d'Allemagne fédérale en Irak en novembre 1960. Retraité
en 1963.
44. Barrachin, Gaston (inspecteur de police français, tortionnaire) :
arrêté et incarcéré à Fresnes, tente , à
l'aide d'une imprimerie de fabriquer de faux documents pour compromettre des
résistants ; condamné à mort en octobre 1945 et fusillé.
45. Barral, Paul (lieutenant de gendarmerie, en poste au camp de Drancy) : pas
arrêté mais inculpé, jugé devant la Cour de Justice
de la Seine pour atteinte à la sûreté extérieure
de l'Etat en 1947, condamné à deux ans de prison ferme et à
la dégradation nationale pour cinq ans, grâcié et relevé
de l'indignité nationale au bout d'un an .
46. Bartelmus, Erich (spécialiste lyonnais de la chasse aux Juifs dans
l'équipe de Klaus Barbie, à Lyon, participe à la quintuple
exécution de la Place Bellecour) : condamné à huit ans
de travaux forcés.
47. Barth, Heinz (S.S., surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane"
pour son implication dans le massacre le 10 juin 1944, au cours duquel 642 habitants
du village, dont 247 enfants, avaient été fusillés, noyés
ou brûlés vifs par des SS de la division "Das Reich",
avait également participé à l'exécution de 92 personnes
en 1942 en Tchécoslovaquie, alors qu'il était chef de section
du régiment blindé SS "Der Führer".) Ayant perdu
une jambe lors des combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ancien
SS avait obtenu en 1991 le versement d'une pension de "victime de guerre"
de 800 marks (392 dollars) par mois. Condamné en 1983 à la prison
à vie par la justice de RDA, remis en liberté en raison de son
âge, de son mauvais état de santé et des regrets qu'il avait
exprimés pour ses actes. En 2000, le Tribunal du travail de Potsdam lui
a retiré sa pension au motif qu'un criminel de guerre ne saurait être
pensionné.
48. Barth, Horst (Kripo de Cracovie ; Einsatzgruppe A) : se suicide en 1961
avant le début de son procès.
49. Barthélémy Georges (maire de Puteaux dès 1929 et durant
toute l'occupation, député, ultra-collaborationniste, soutient
le gouvernement de Vichy) : abattu par la Résistance le 10 juillet 1944.
50. Barthélémy, Joseph (professeur de droit, inspirateur de certaines
lois de Vichy, ministre de la Justice, signataire du Second Statut des Juifs
de juin 1941, créateur des "sections spéciales" dont
il nomme les juges) : arrêté le 6 octobre 1944, hospitalisé
le 30 mars 1945 pour un cancer de la langue, meurt le 14 mai 1945.
51. Barthélémy, Victor (secrétaire général
du PPF en 1939. Dirige le parti en zone sud et en Afrique du Nord) : suit Doriot
en Allemagne et représentera le PPF en Italie auprès de Mussolini
: arrêté en 1945, lourdement condamné en Cour de Justice.
Mort en 1985.
52. Basedow, Ernst (Gestapo, le "bourreau de Bourges") : jugé
par le Tribunal militaire de Lyon, en 1950, condamné à 10 ans
de prison. Le commissaire du gouvernement fit appel à minima..
53. Bassompierre Jean (Inspecteur général de la Milice, LVF division
"Charlemagne") : prisonnier des Soviétiques, extradé
vers la France en 1948, condamné à mort et fusillé le 20
avril 1948.
54. Baudouin, Paul (ministre de Pétain, signataire du Statut des Juifs
du 3 octobre 1940) : quitte la vie politique en février 1941, Banque
d'Indochine. Arrêté en septembre 1944, condamné en mars
1945 à 5 ans de travaux forcés par la Haute Cour de Justice. Libéré
sous conditions en janvier 1948. Reprend ses activités bancaires..
55. Baudrillart, Alfred (cardinal engagé dans la collaboration, patronne
la LVF) : meurt en mai 1942, très âgé (93 ans).
56. Bauer, Erich (SS-Oberscharführer, camp de Sobibor, chargé des
chambres à gaz) : arrêté après avoir été
reconnu par Samuel Lerer, dans un parc à Berlin. Condamné à
l'emprisonnement à vie en 1950, mort en prison à Berlin en 1980.
57. Baur, André (collaborateur, dirigeant juif de l'UGIF en zone nord)
: arrêté le 21 juillet 1943 par les nazis, au prétexte qu'un
de ses cousins s'est évadé, de Drancy écrit au Commissaire
Général aux Questions Juives, tandis que d'autres dirigeants de
l'UGIF partent à la recherche dudit cousin afin qu'il se livre. Est déporté
le 17 décembre 1943, par le convoi n°63, meurt à Auschwitz.
58. Baur, Friedrich von (Ostbahn) : Bundesbahndirektor.
59. Baures, ?, abbé (curé de Rieucros, milicien. S'est spécialisé
au siège de la milice locale (Toulouse) dans la torture à l'électricité
de suspects communistes ou juifs) : reconnu à la libération, il
est lui même et arrêté et torturé avant d'être
exécuté sommairement par la Résistance.
60. Beauplan, Robert de (journaliste collaborateur, chef de la rubrique politique
du Matin, éditorialiste en 1942 sur Radio-Paris) : se cache en août
1944 dans l'Ouest de la France, arrêté le 25 juin 1945, jugé
le 27 novembre 1945, condamné à mort, grâcié le 23
février 1946, sa peine est alors commuée en détention à
perpétuité, puis ???
61. Becker, August (SS-Obersturmführer, de janvier 1940 à octobre
1941, spécialiste du gazage dans le programme d'euthanasie, puis chargé
d'inspecter les véhicules de gazage) : représentant de commerce
après 1945. En 1960, déclaré incapable de subir tout interrogatoire
ou de purger toute peine enraison de son état de santé.
62. Becker-Freyseng, Hermann (médecin) : condamné à 20
ans de prison par le Tribunal de Nuremberg.
63. Beckerle, Adolf Heinz (président de la Police de Francfort et ministre
allemand en Bulgarie) : rentré en Allemagne de l'Ouest en 1955 après
sa captivité en Union soviétique. Arrêté en 1960.
Non jugé pour raisons de santé.
64. Beckmann , Rudolf (SS-Oberscharführer, Sobibor) : tué au cours
de la révolte du camp le 14 octobre 1943.
65. Behrends, Wilhelm (quartier général SS Ostland und Rußland-Nord)
: capturé par les britanniques en 1945; extradé vers la Yougoslavie;
condamné à mort par un tribunal militaire yougoslave; pendu le
16 avril 1946 à Belgrade.
66. Beiglböck, Wilhelm (Dachau, participe aux expérimentations sur
l'eau de mer) : condamné à 15 ans de détantion par le tribunal
de Nuremberg.
67. Bel, Maurice (inspecteur de police français, 2ème section
des Renseignements Généraux, puis Brigade Spéciale des
RG) : en fuite à la Libération, s'engage, le 20 septembre 1944,
dans le19ème bataillon de chasseurs à pied ; participe aux campagnes
d'Alsace et d'Allemagne ; une mine lui arrache la jambe gauche en février
1945 ; décoré de la croix de guerre avec palme, mais identifié
et incarcéré le 17 septembre 1946. Non-lieu, libéré
le 19 novembre 1946.
68. Belev, Alexandre (Commissaire aux Affaires juives en Bulgarie ; collaborateur
de Dannecker, à lorigine de des nombreuses déportations
notamment de Grèce et de Yougoslavie) : en septembre 1944, cherche à
senfuir des Russes ; pris par des maquisards, il disparaît sans
laisser de traces ; condamné à mort in absentia à Sofia
en 1945.
69. Belin, René (ancien dirigeant de la CGT, ministre du travail de Pétain,
signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940) : Démissionne le 16
avril 1942 au moment du retour de Laval. A la Libération, se cache à
Paris, puis en Suisse, puis bénéficie d'un non-lieu de la Haute
Cour de Justice. Banni à vie du mouvement syndical par les communistes,
fonde secrètement "Front syndicaliste" puis "La Revue
syndicaliste", proche de FO. Maire d'une commune de Seine-et-Marne de 1958
à 1965. Mort en 1977.
70. Bender, Horst (juriste SS) : membre du barreau de Stuttgart en 1973.
71. Bene, Otto (représentant du ministère des Affaires étrangères
en Hollande) : signalé au nouveau ministère des Affaires étrangères
en 1952.
72. Benoist-Méchin, Jacques (collaborateur germanophile, ambassadeur
des prisonniers de guerre, puis secrétaire général du gouvernement
chargé des rapports franco-allemands, rencontre Hitler à Berchtesgaden
le 11 mai 1941, secrétaire d'Etat de Laval) : arrêté à
la Libération, traduit en Haute Cour de justice et condamné à
mort en 1947, peine commuée en travaux forcés à perpétuité,
libéré en 1954, exerce des missions en pays arabes pour le compte
du gouvernement français après 1958, meurt en 1983.
73. Bérard Léon (ambassadeur de Vichy auprès du Vatican,
justifie, dans un rapport du 2 septembre 1941 envoyé de Rome, les mesures
antisémites de Vichy) : pas véritablement inquiété,
reste en exil volontaire au Vatican pendant plusieurs années, inéligible
pendant 10 ans, mort en 1960. Un collège situé à Saint-Palais,
dans les Pyrénées Atlantiques porte son nom. Le personnel de ce
collège et les parents réclament un changement de nom, refusé
jusqu'à ce jour par le président du Conseil Général,
Jean-Jacques Lasserre.
74. Béraud Henri (écrivain et journaliste, éditorialiste
de Gringoire dès 1930, ses campagnes de haine poussent au suicide Roger
Salengro en 1936, pour la collaboration totale) : arrêté à
la Libération et condamné à mort en décembre 1944,
peine commuée en travaux forcés à perpétuité
par de Gaulle. Très malade, il bénéficie d'une grâce
médicale en 1950 et meurt dans l'île de Ré, le 24 octobre
1958.
75. Berger, Friedrich, (organise l'officine dite "Gestapo de la rue de
la Pompe" à Paris) : s'enfuit à la Libération, arrêté
à Milan le 7 mai 1948. S'évade. Condamné à mort
par coutumace pour crimes contre l'humanité. Se cache en Allemagne. Pas
retrouvé avant sa mort de maladie, le 10 février 1960 à
Munich.
76. Berger, Gottlob (Bureau central de la SS, general der waffen-SS ; responsable
du personnel de la Volksturm; responsable des SS et de la Police de Slovaquie)
: condamné à vingt-cinq ans de prison par le tribunal militaire
américain de Nuremberg. Peine réduite à dix ans en 1951
par la Commission de clémence, participe à la rédaction
du journal néo-nazi Nation Europa.
77. Bernardini, Armand Sjoestedt, dit (militant antisémite proche du
professeur Montandon , crée un fichier méthodique des noms juifs
et cherche à "dépister" les Juifs vivant sous un pseudonyme)
: fuit Paris en août 1944 accompagné par Henry Coston , gagne Wiesbaden
puis Constance où il retrouve l'état-major du PPF, arrêté
le 7 mai 1945 à la frontière entre l'Autriche et la Suisse, condamné
le 27 novembre 1946 par contumace à la dégradation nationale,
à la confiscation de ses biens et interdit de séjour dans la région
parisienne, fait appel et est jugé à nouveau le 6 juin 1947, condamné
à la dégradation nationale pour vingt ans sans interdiction de
séjour, peine réduite à 14 ans par le Président
de la République en 1949, meurt en Belgique en 1972.
78. Best, Werner (chef de l'administration militaire en France occupée
de 1940 à 1942, puis Commissaire du Reich pour le Danemark de 1943 à
1944) : condamné à mort en 1948 au Danemark. Peine commuée
en douze ans de prison. Libéré en 1951. reçoit une amende
de 70.000 DM par la cour de dénazification de Berlin ; conseiller juridique
pour le groupe Hugo Stinnes et conseiller auprès du Ministère
des Affaires Etrangères de la RFA en 1962 ; de nouveau arrêté
en 1969, pour son rôle dans « laktion AB » ( meurtre
dintellectuels et de juifs polonais) ; condamné en 1972 et libéré
la même année pour raisons de santé ; charges abandonnées
en 1982 ; meurt en 1989.
79. Beugras, Albert (PPF) : quitte Paris en août 1944 et rejoint Doriot
en Allemagne, refuse d'être un agent américain et se livre à
la justice française en 1946, jugé en janvier 1948 puis à
nouveau en 1950, condamné aux travaux forcés à perpétuité,
sort de prison en 1954, meurt en 1963..
80. Biberstein, Ernst (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando
6) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée à la prison à perpétuité
par la Commission de clémence.
81. Bichelonne, Jean (membre du gouvernement de Vichy d'abord comme secrétaire
général à l'industrie, puis comme secrétaire d'Etat
à la production industrielle, participe à l'élaboration
de la loi du 22 juillet 1941 qui établit la procédure de spoliation
des Juifs, applique la loi sur le STO) : prisonnier des Allemands après
le conseil des ministres du 17 août 1944, est hospitalisé à
Sigmaringen pour une opération du genou, y meurt d'une embolie pulmonaire
le 22 décembre 1944.
82. Bickenbach, Otto (professeur, expérimente l'urotropine dans les camps,
au Struthof-Natzweiler) : comparaît en 1947 devant le Tribunal de Strasbourg,
puis en 1952 devant le Tribunal de Metz, comdamné à perpétuité,
peine ramenée à 20 ans de prison.
83. Bickler Hermann (avocat et SS, français d'origine allemande, Kreisleiter
du parti nazi à Strasbourg, SS, affecté à Paris à
la disposition du SD comme Standartenfuhrer. Chargé par Oberg de former
une police spéciale (Selbstschutzpolizei) composée de volontaires
français) : s'enfuit avec ses hommes en Allemagne en août 1944,
puis à la capitulation, en Italie. Condamné à mort par
coutumace en 1947, il échappe aux recherches. Repéré lors
de sa mort le 8 mars 1984 près du Lac Majeur. Il y dirigeait une entreprise
depuis des années.
84. Biebow, Hans (administration du ghetto de Lodz) : condamné à
mort en Pologne et exécuté en 1947.
85. Bignand, Just (policier français, Brigade Spéciale du 4ème
arrondissement de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs) : placé
sous mandat de dépôt le 27 décembre 1944, passe en janvier
1945 devant la Commission d'Epuration qui propose sa révocation sans
pension, remis en liberté le 23 février 1946. Condamné
à 3 ans de prison le 21 décembre 1950, après une nouvelle
plainte des familles de déportés ; amnistié en 1953, demande
sa réintégration le 1er juin 1954, refusée.
86. Bilien, Valentina (infirmière en 1944 dune clinique pour enfants
à Velke près dHelmstedt en Allemagne ; en quelques mois
plus de 80 enfants dorigine polonaise dont certains avaient été
kidnappés à lâge de 4 mois mourront faute de soins)
: condamnée par une Cour Martiale Britannique à Brunswick en mars-avril
1946, à 15 ans demprisonnement pour crimes de guerre.
87. Bilfinger, Rudolf (RSHA) : juge à Mannheim en 1964.
88. Bischoff, Karl (SS Hauptsturmführer, chargé de la construction
du camp de Birkenau) : mort dans les années 1950 sans jamais avoir été
inquiété par le justice.
89. Bittrich, Wilhelm, (SS Obergruppenführer, chef de la 9e division SS
de chars Hohenstaufen (1943), nommé en 1944 chef du 2e corps SS de chars.
Chargé de la défense de Vienne, en 1945, refuse d'appliquer les
ordres d'Hitler, (Raser la ville) et évacue cette dernière) :
Arrêté et interné par les alliés, il est jugé
et acquitté par un tribunal militaire français en avril 1953.
90. Bizoire, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris)
: ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
91. Blanke, Kurt (directeur des Affaires juives au département "économie"
du Commandement militaire allemand en France) : après son internement,
il est de nouveau à Celle. De 1948 à 1973, il y sera membre du
conseil municipal, et de 1964 à 1973 il y occupera la fonction de maire.
92. Blankenburg, Werner (Chancellerie du Führer) : dénazifié.
Mort à Stuttgart en 1957.
93. Blaskowitz, Johannes (gradé de l'armée nazie, rédige
des rapports sur les atrocités commises sur le front de l'Est) : suspendu
plusieurs fois de ses fonctions par le haut-commandement nazi, reste cependant
à la tête d'une armée qui capitule en Hollande en mai 1945.
Accusé de complicité de crime de guerre de moindre gravité,
se suicide en se jetant par la fenêtre, à la prison de Nuremberg
le 5 février 1948.
94. Blobel, Paul (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando
4a, chef de l'opération 1005 destinée à l'élimination
des cadavres des Juifs assassinés de Lituanie et de Biélorussie)
: jugé à Nuremberg en 1948 et condamné à mort par
un tribunal militaire américain, pendu le 8 juin 1951, à Landberg.
95. Blomberg, Werner, baron von (ministre de la guerre de 1933 à 1938,
commandant en chef de la Wehrmacht) : tombé en disgrâce en 1938,
ne reçut aucun commandement pendant la Seconde guerre mondiale. Mort
en mars 1946
96. Blome, Kurt (Bureau central de santé du parti, expérimentations
de vaccins sur prisonniers) : acquitté par le Tribunal américain
de Nuremberg bien quil ait été accusé deuthanasie
; récupéré dans la cadre de lopération Paperclip
; en 1951, travaillait pour lUS Army Chemical Corps.
97. Blume, Walter (SS, SD, Gestap, Einsatzgruppe B où il commande l'Einsatzkommando
7a) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée à 25 ans de prison par la Commission
de clémence.
98. Bobelis, Jurgis (Lieutenant-colonel, chef du quartier général
de l'armée à Kaunas, un des bourreaux des Juifs de Lituanie) :
S'enfuit en Allemagne en 1944, puis aux Etats-Unis en 1948.
99. Bobermin, Hans (WVHA) : condamné à vingt ans de prison par
un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze
ans par le tribunal. Libéré par la Commission de clémence
en 1951.
100. Bock, Fedor von (commandant du Groupe d'armées Centre) : retraité
en 1942. Aurait été tué lors d'un raid aérien en
1945.
101. Bock, Wilhelm (Chef de la Gestapo de Berlin, organise la déportation
des Juifs de Berlin) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort
peut m'en avertir.
102. Bodmann, Franz (Obersturmführer, médecin en chef des camps
d'Estonie, assassin de bébés après accouchement au camp
et de nombreux Juifs, à la seringue) : ??? Toute personne ayant le renseignement
sur son sort peut m'en avertir.
103. Boemelburg, (SS Sturmbannführer, policier de profession, Gestapo,
chef du bureau IV de la Sipo-SD en France de juin 1940 à juin 1944) :
en juin 1944, tombe en disgrâce ; remplace par la suite à Vichy
Geissler qui avait été tué par le maquis. Part avec Pétain
à Sigmaringen. Disparaît au
printemps 1945. Jamais retrouvé.
104. Bohle , Ernst Wilhelm (secrétaire détat aux Affaires
Etrangères de 1937 à 1945) : condamné par le Tribunal militaire
américain de Nuremberg à 5 ans de prison en 1949 ; libéré
la même année ; mort en 1960 à Düsseldorf
105. Böhme, Franz (commandant militaire de Serbie) : se suicide après
sa mise en accusation par le ministère public américain à
Nuremberg.
106. Boissel, Jean Anselme dit (Militant de l'extrême-droite la plus antisémite
avant la guerre, fondateur du RIF Racisme International Fascisme, membre actif
de la Ligue Antijuive Universelle, emprisonné par Daladier, libéré
le 10 juillet 1940, créateur du groupuscule "Front Franc",
orateur au meeting fondateur de la LVF, agent rémunéré
de l'Allemagne) : arrêté à la Libération, condamné
à mort le 28 juin 1946, biens confisqué, radié de la Légion
d'honneur, gracié le 2 décembre 1946, meurt en détention
le 19 octobre 1951 à la veille d'être libéré.
107. Bolek, Andreas ( RSHA ; chef de la Police de Magdebourg) : se suicide en
1945.
108. Bolender, Kurt (SS-Oberscharführer, chef allemand des auxilliaires
ukrainiens du camp de Sobibor à partir de l'automne 1942, chargé
des crématoires, transféré à Treblinka en sept.
1942) : arrêté en mai1961 sous le nom de "Brenner" [ce
qui en allemand signifie "brûleur", celui qui incinère]
alors qu'il travaillait comme portier dans un hôtel d'Hambourg. Chez lui,
la police trouva un monogramme "KB" incrusté dans le manche
de son fouet, incrustation fabriquée par Szlomo Szmajzner [un survivant
de Sobibor qui avait été forcé de travailler comme joaillier
par les SS], se suicide en se pendant, en décembre 1965, dans sa prison.
109. Bonnard, Abel (écrivain, journaliste, ami d'Otto Abetz, ministre
de l'Education Nationale de Laval en avril 1942, signataire, entre autres, du
Décret n°1301 du 6 juin 1942 réglementant, en ce qui concerne
les juifs, les professions d'artiste dramatique, cinématographique ou
lyrique) : quitte la France en août 1944 pour Sigmaringen, gagne l'Espagne
en mai 1945 où il est interné quelques temps à la forteresse
de Montjuich, Franco ne le livre pas à la France. Meurt à Madrid
en 1968.
110. Bonnaventure Carbone, Paul (gangster marseillais, au service de la Gestapo
en 1942. La chasse aux Juifs et aux résistants lui rapporte des profits
énormes) : meurt fin 1943 dans le déraillement, provoqué
par le maquis, d'un train de permissionnaires allemands près de Chalon-sur-Saône
111. Bonny, Pierre (adjoint de Lafont , à la tête de la bande de
la Gestapo française installée au 93 de la rue Lauriston) : se
cache avec Lafont dans une ferme de Bazoches-sur-le-Betz, à la Libération.
Ce refuge est révélé par Joseph Joanovici. Arrêtés,
sont condamnés à mort en décembre 1944 et fusillés
à Montrouge le 27 décembre 1944.
112. Bony, Paul (Journaliste à Radio-Paris, collaborateur d' Oltramare
, anime avec lui l'émission "Les Juifs contre la France") :
??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir. .
113. Boos, Georges René (SS, massacre dOradour) : le seul alsacien
volontaire à Oradour, condamné à mort par le Tribunal militaire
de Bordeaux le 12 janvier 1953, gracié , libéré en 1958.
114. Bormann , Martin (Chancellerie du parti) : aurait été tué
lors de la bataille de Berlin en 1945, corps retrouvé et identifié
par analyse dentaire en 1972, identifié à nouveau en 1998 par
analyse ADN..
115. Borner, Gerhardt (SS-Untersturmführer, directeur des services de l'intendance
du centre de gazage de Sonnenstein, puis au camp de Chelmno) : ??? Toute personne
ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
116. Bothmann, Hans (commandant de Kulmhof-Chelmno) : se suicide pendant sa
détention préventive en zone britannique en 1946.
117. Böttcher, Herbert (chef des SS et de la Police de Radom) : condamné
à mort à Radom en 1948 et exécuté en 1952.
118. Boué, ? (directeur de l'aryanisation et secrétaire général
au Commissariat Général aux Questions Juives) : ??? Tout renseignement
m'intéresse.
119. Bouhler, Philipp (chef de la Chancellerie du Führer, responsable de
l'opération T4 d'euthanasie) : se suicide au quartier général
de Goering, le 19 mai 1945.
120. Bousquet, René (secrétaire général de la Police
française de 1941 à 1943, très actif dans l'organisation
des rafles en collaboration avec les nazis) : jugé en 1949 par la Haute-Cour,
condamné à une peine d'indignité nationale dont il est
immédiatement relevé, secrétaire de la Banque d'Indochine
à Paris en 1952. Ami du président François Mitterrand,
il est assassiné le 8 juin 1993 par un déséquilibré,
à la veille de son procès.
121. Bout-de-l'an, Francis (secrétaire général de la Milice
en 1944) : Fin 1944, il accompagne l'exode de la milice en Lorraine puis en
Allemagne. Il termine la guerre en Italie du Nord ou il s'efforce de rejoindre
Darnand. Contrairement à ce dernier, il disparaît et échappe
à toutes les recherches. Condamné à mort par coutumace.
Retrouvé lors de sa mort en 1977..
122. Bouthillier, Yves (ministre des finances de Pétain, signataire du
Statut des Juifs du 3 octobre 1940 et du Second Statut des Juifs de juin 1941)
: évincé par Laval, nommé procureur de la Cour des comptes,
continue de conseiller Pétain. Emmené en 1944 par les Allemands
dans le Reich où il demeure jusqu'en 1945. Condamné à 3
ans de prison par la Haute Cour de Justice en 1947. Libéré, travaille
dans diverses banques et conseille Marcel Dassault. Après l'amnistie,
élu maire de Saint-Martin-de-Ré. Mort en 1977.
123. Bovensiepen, Otto (Chef de la Gestapo de Berlin, organise la déportation
des Juifs de Berlin, Gestapo du Danemark) : jugé au Danemark en 1948,
condamné à mort, emprisonné.
124. Bracht, Fritz (Gauleiter de Haute-Silésie) : porté disparu.
125. Brack, Viktor (chef de la Chancellerie du Führer, chargé de
l'application du programme d' euthanasie T4 en 1939) : condamné à
mort par un tribunal militaire américain à Nuremberg et exécuté
le 2 juin 1948.
126. Bradfisch, Otto (Einsatzgruppe B, Gestapo de Lodz) : représentant
en assurances. Condamné pour ses activités dans l'Einsatzgruppe
à dix ans de prison à Straubing en 1961, et pour Lodz à
treize ans à Hanovre en 1963. Seconde peine confondue avec la première.
127. Brandl, Hermann "Otto" (Abwehr, créateur à Paris
du bureau "Otto", le plus important des bureaux d'achats allemands,
couverture et organisme de financement d'agents de renseignement) : arrêté
à Munich le 6 août 1945 par la police américaine. Se pend
le 24 mars 1947 dans sa cellule de la prison de Stadelheim.
128. Brandt, Karl (plénipotentiaire pour la Santé) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et exécuté
le 2 juin 1948.
129. Brandt, Rudolf (secrétaire de Heinrich Himmler) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et exécuté
en 1948.
130. Brasillach, Robert (écrivain fasciste, rédacteur en chef
de "Je suis partout", salue la création de la LVF, auteur de
phrases assassines du type «Il faut se séparer des Juifs en bloc
et ne pas garder les petits.») : se cache à Paris après
la Libération, se livre après avoir appris l'arrestation de sa
mère et de sa soeur, jugé le 19 janvier 1945 et condamné
à mort, fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
131. Brauchitsch, Walter von (commandant en chef de l'armée) : mort en
1948 dans un hôpital militaire britannique en attendant d'être jugé.
132. Braun, Gustav (directeur d'exploitation de la Topf qui fournit les fours
crématoires des camps) : arrêté par les Soviétiques
en mars 1946, condamné à 25 ans de travaux forcés an avril
1948 à Moscou ; d'après les Archives du KGB, libéré
en octobre 1955.
133. Braun, Werner von (membre du NSDAP en 1937 ; SS en 1940, Hauptsturmführer
en 1942 ; coordonne le projet V1/V2 à Peenemünde ; visite régulièrement
lusine souterraine qui provoquera plus de 20.000 morts) : se rend aux
américains le 2 mai 1945 ; récupéré dans le cadre
de lopération Paperclip ; son dossier est modifié pour ne
pas faire apparaître son appartenance à la SS ; naturalisé
américain en 1955 ; mort le 16 juin 1977.
134. Braune, Werner (SS, SD, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande
l'Einsatzkommando 11b) : condamné à mort par un tribunal militaire
américain et exécuté en 1951.
135. Bräuning, Edmund (commandant adjoint du camp de Ravensbrück,
SS-hauptsturmfuhrer, 1940-1941 à Neuengamme, 1941-1943 à Auschwitz,
1943-1944 à Ravensbruck, 1945 à Buchenwald) : n'aurait pas été
jugé ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en
avertir.
136. Braunsteiner, Hermine (inspectrice au camp de Ravensbrück ; puis sert
à Maidanek) : en 1949, condamnée à 3 ans de prison en Autriche
pour infanticide ; amnistiée pour toute autre poursuite par une cour
autrichienne après avoir fait sa peine ; épouse en 1959 un ingénieur
américain et sinstalle à New-York ; obtient la nationalité
américaine en 1963 ; dénaturalisée en 1973 suite à
un mandat darrêt issu par la Cour de Düsseldorf ; première
«femme-nazie » extradée des Etats-Unis ; condamnée
à la prison à vie .
137. Bräutigam, Otto (ministère de l'Est) : ministère des
Affaires étrangères en 1956.
138. Bredow, Paul (SS-Oberscharführer, actif dans le programme d'euthanasie,
puis à Sobibor, en charge du Lazaret) : disparu en 1945.
139. Brenneis, ? (Hauptsturmführer, commandant des camps de Lettonie) :
???
140. Brinkmann, Rudolf (secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie,
signataire de la circulaire d'aryanisation du petit commerce juif après
le Nuit de Cristal) : ???
141. Brinon, Ferdinand de (Délégué général
du gouvernement de Vichy auprès des Allemands) : s'enfuit en Allemagne,
rencontre Hitler, à Sigmaringen crée la "délégation
gouvernementale" qui porte son nom, arrêté en Bavière
en mai 1945, condamné à mort en mars 1947 et exécuté
le 15 avril 19.47.
142. Brizgys, Vincent (évêque auxiliaire de Kaunas) : aux États-Unis.
143. Broad, Perry (SS, garde d'Auschwitz jusqu'en janvier 1945) : se rend aux
Britanniques en mai 1945 et rédige pour eux divers rapports sur Auschwitz.
Libéré en 1947, continue de travailler pour les Anglais, dénonçant
tout le monde pour sauver sa peau ; témoigne au procès de Nuremberg
au procès de Bruno Tesh. Jugé enfin au procès d'Auschwitz
à Francfort en 1964 et condamné à 4 ans de réclusion.
144. Brocard, Henri (médecin français, contrôleur de l'infirmerie
du camp de Drancy, responsable de la déportation d'enfants soignés
à l'hôpital Rothschild, dont il réclama le retour à
Drancy) : suspendu de ses fonctions durant trois mois par arrêté
du 10 septembre 1945 du Minsitre de la Santé Publique, décret
annulé le 5 novembre 1947, nommé chef de service en pneumologie
à l'hôpital Tenon le 1er janvier 1948, puis professeur titulaire
de la chaire de pnzeumologie au CHU Saint-Antoine jusqu'en 1979, mort en 1994.
145. Brunner, Alois (expert SS pour les déportations à Vienne,
Berlin, Salonique, en France et en Slovaquie) : condamné à mort
par contumace par le Tribunal Permanent des Forces Armées à Paris
le 3 mai 1954, se serait enfui de Rome pour gagner le Moyen-Orient. Aurait vécu
à Damas, en Syrie, où il aurait été repéré
en 1982. Condamné par contumace le 2 mars 2001, à Paris, à
la réclusion criminelle à perpétuité pour "crime
contre l'humanité".
146. Brunner, Anton (Gestapo de Vienne) : condamné à mort par
un tribunal du peuple à Vienne et pendu en 1946.
147. Brusselaers, Félix (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
148. Bucard, Marcel (fondateur du "parti franciste" en 1933, ultra
collaborateur qui se félicite de l'existence des camps de concentration
pour Juifs) : s'enfuit en Allemagne en 1944, puis en Italie où il est
arrêté en juin 1945, condamné à mort en février
1946 et exécuté le 19 mars 1946.
149. Buch, Walter : (Ministre de la Justice ; joue un rôle important dans
La Nuit des Long Couteaux ) : condamné à cinq de travaux forcé
lors de son second procès en dénazification ; se suicide en 1949.
150. Buerckel, Josef (Gauleiter de Vienne de 1939à 1940 ; Gauleiter de
la Westmark de 1935 à 1944) : se suicide le 28 septembre 1944.
151. Buffet, Jean-Félix (policier français des "Brigades
du Tigre", plutôt républicain avant-guerre, chargé
par Bousquet de réorganiser la police judiciaire pour l'adapter à
la nouvelle répression) : arrêté le 26 août 1944,
condamné à mort le 31 octobre 1944, par la Cour martiale de Vichy
siègeant à l'Hôtel du Parc, fusillé à Cusset
le 3 novembre 1944.
152. Bühler, Josef (Gouvernement général, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné à
mort en Pologne et exécuté en 1948.
153. Burger, Anton (commandant de Theresienstadt et expert SS pour les déportations
en Grèce) : s'échappe d'un camp d'internement près de Salzbourg
en 1948. Repris en 1949, détenu dans une prison viennoise, il s'échappa
à nouveau en 1951. Il vécut probablement en Allemagne fédérale.
Mort en 1984..
154. Burian, R. (gardien du camp de Térézin) : Condamné
à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
155. Burmeister, Walter (SS-Untersharführer, coducteur des véhicules
de gazage à Chelmnp à partir de l'automne 1941) : condamné
à 13 ans de détention pour complicité dans l'assassinat
de plus de 150.000 personnes.
156. Bussière, Amédée (Préfet de police de Paris
du 21 mai 1942 au 17 août 1944) : arrêté le 20 août
1944, révoqué le 25 mai 1945, jugé en juillet 1946 et condamné
aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation
de ses biens et à l'indignité nationale. Libéré
en mars 1951, mort en 1953.
157. Bütefisch, Heinrich (SS Obersturmbannführer, membre du Conseil
de direction d'IG-Farben de 1934 à 1945, directeur de la synthèse
essence pour IG-Farben Auschwitz) : condamné à six ans de prison
par un tribunal américain. Libéré en 1951. Aufsichtsrat
de Deutsche Gasolin A.G. Berlin; Aufsichtsrat de Feldmühle, Papier und
Zellstoffwerke, Düsseldorf ; directeur du Comité technique d'experts
à la Convention internationale de l'industrie de l'azote en 1955. Reçoit
en 1964 la Croix du Service Distingué de la RFA qui lui est retirée
au bout de 16 jours en raison des vives protestations. Meurt en 1969.
158. Callssen, Kuno (SS-Strumbannführer, commande une section des commandos
des Einsatzgruppen, suppléant de Blobel ) : condamné à
7 ans de réclusion en 1973 par la Cour d'assises de Darmstadt.
159. Calotescu, Corneliu (gouverneur de Bucovine) : condamné à
mort en Roumanie. Permis de séjour illimité accordé par
le roi Michel à la demande du Premier ministre Groza et du ministre de
la Justice Patranascu.
160. Cance, Pierre (délégué général de la
Milice en 1943, un des plus proches collaborateurs bénévole de
Darnand, c'est à lui qu'on doit les principaux contacts avec la SS ayant
aboutis à l'armement de la Milice. Engagé dans la Waffen SS française
dès octobe 1943) : combat jusqu'au bout, fanatiquement, à la tête
du 1er bataillon de la "Sturmbrigade"; capturé par les Anglais
en mai 1945, remis à la justice francaise en 1946, il est condamné
à mort le 19 février 1947 par la cour de justice de Montpellier
; peine commuée en prison à perpétuité. Libéré
conditionnellement en 1950. Meurt en 1988.
161. Cannac, ? (lieutenant de gendarmerie, en poste au camp de Drancy) : pas
arrêté mais inculpé, jugé devant la Cour de Justice
de la Seine pour atteinte à la sûreté extérieure
de l'Etat en 1947, condamné à deux ans de prison ferme et à
la dégradation nationale pour cinq ans, grâcié et relevé
de l'indignité nationale au bout d'un an .
162. Carlier, Frans (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
163. Carrel, Alexis (médecin, prix Nobel de médecine en 1912,
développe des théories eugénistes en 1935 dans "L'Homme,
cet inconnu") : meurt d'une crise cardiaque le 5 novembre 1944. Son nom
est donné à des rues de villes et à une université
de Lyon, une campagne remet en cause ces patronages à la fin des années
90.
164. Catlos, Frantisek (ministre slovaque de la Guerre) : déserteur,
gagne la zone insurgée en 1944. Arrêté par les Soviétiques
et libéré. Mort en 1972.
165. Caziot, Pierre (ministre de l'agriculture de Pétain, signataire
du Statut des Juifs du 3 octobre 1940, puis du second Statut des Juifs de juin
1941) : se retire du gouvernement en 1942. Jugé par la Haute Cour de
Justice en mars 1947, condamné pour crime d'indignité nationale
à la dégradation nationale à vie et à la confiscation
de la moitié de ses biens. Bénéficie d'une mesure de grâce
après la découverte d'une note d'Abetz suggérant son arrestation.
Mort en 1953.
166. Célérier, ? (policier français, sous les ordres du
commissaire Poinsot ) : jugé le 15 juin 1945 à Moulins en même
temps que Pierre Poinsot, condamné à mort et à la dégradation
nationale, exécuté à Riom le 16 juillet 1945.
167. Céline, Louis-Ferdinand Destouches, dit (écrivain antisémite
et collaborateur) : quitte la France dès juin 1944, s'installe à
Baden-Baden puis à Sigmaringen, obtient un visa pour le Danemark en mars
1945. Les Danois refusent à la France son extradition mais l'incarcèrent
durant onze mois à la prison de Copenhague. Revient en France après
l'amnistie de 1951 et achète une maison à Meudon. Son oeuvre est
publiée dans la Pleïade en 1960. Mort en 1961.
168. Chack, Paul (officier de marine et écrivain, journaliste collaborateur,
président du CAA, comité d'action antibolchevique, supporter de
la Milice) : arrêté à Paris à la Libération,
condamné à mort le 18 décembre 1944, exécuté
le 9 janvier 1945 après que le général de Gaulle ait refusé
de gracier un homme «qui a donné ordre à des Français
de s'enrôler dans l'armée allemande».
169. Charbonneau, Henry (neveu de Darnand , assure la direction du MSR (mouvement
social révolutionaire) de la région parisienne, directeur du journal
de la Milice Combats , commande le camp d'internement des Tourelles. ) : se
réfugie à Sigmaringen, tente de faire du recrutement pour la Milice
chez les ouvriers du STO, A la capitulation allemande, s'enfuit en Suisse, mais
il est livré aux nouvelles autorités françaises. Grâce
au témoignage d'un ancien détenu que Charbonneau avait soustrait
au peloton d'exécution, il sauve sa tête et est condamné
à 10 ans de travaux forcés et à l'indignité à
vie. Publie ses mémoires en 1969. Mort en 1977.
170. Châteaubriant, Alphonse de (écrivain, admirateur de Hitler,
dirige le journal politique, culturel et très antisémite "La
Gerbe", président du groupe "Collaboration", réclame
l'entrée en guerre de la France aux côtés de l'Allemagne)
: fuit la France en 1944, gagne le Tyrol où il meurt le 2 mai 1951.
171. Cheneaux de Leyritz, ? (Préfet régional de Toulouse, organise
méthodiquement les arrestations, la déportation et la livraison
des Juifs étrangers aux nazis en août 1942) : ??? Toute personne
ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
172. Chiappe, Angelo (frère du préfet de Paris Jean Chiappe, lui-même
préfet du Gard jusqu'en janvier 1944, puis d'Orléans, refuse toujours
d'intervenir en faveur des juifs, et couvre de nombreuses actions antisémites)
: arrêté à Paris en août 1944, transféré
à Nîmes où il est condamné à mort. Exécuté
le 23 janvier 1945
173. Chmielewski, Karl (SS, commandant du camp de Gusen du 25 mai 1940 à
octobre 1942, puis du camp de Herzogenbush aux Pays-Bas) : jgé en Allemagne
en 1961, condamné à la prison à perpétuité.
174. Clauberg, Carl (médecin expérimentateur à Auschwitz)
: libéré par les Soviétiques en 1955. Mort d'apoplexie
en attendant d'être jugé à Kiel en 1957.
175. Clausen, Fritz (chef du parti national-socialiste danois) : meurt dune
crise cardiaque en 1945 au cours de lattente dun jugement.
176. Clemens, Johannes, dit « Le cogneur » (SS, Gestapo de Dresde,
persécuteur des Juifs de Dresde) : selon Viktor Klemperer, aurait disparu
en 1945..
177. Clémenti, François Clémenti, dit Pierre (créateur
d'un groupuscule appelé "Parti Français National-Collectiviste"
pendant l'occupation, codirigeant du comité parisien de la LVF, engagé
en 1944 dans la LVF, combat en Pologne) : se réfugie à l'étranger.
On le retrouve en 1969 dans les fondateurs du groupe d'extrême-droite
"Ordre Nouveau". Mort en 1982.
178. Clémoz, Raymond (un des chefs de la Milice, chef de cabinet de Darnand)
: exécuté. Dans quelles circonstances ???.
179. Constantini, Henri (professeur de médecine à la faculté
d'Alger, en chasse les étudiants juifs, se présente comme "le
premier hitlérien de France" et déclare qu'il voudrait "voir
les juifs détruits à la mitrailleuse dans les rues") : jugé
et révoqué en avril 1944, nommé en 1945 membre du Consei
d'administration de l'Association Française de Chirurgie, bénéficie
d'un arrêt du Conseil d'Etat qui annule sa révocation, membre de
l'Académie de Chirurgie, mort en 1950 ou 1951 (?).
180. Conti, Léonardo (né en 1924, à Lugano (Suisse), nommé,
en 1939, secrétaire d'Etat à la Santé publique. SS Obergruppenführer.
L'un des responsables des "expériences" entreprises dans les
camps de concentration.) : Arrêté à Flensburg, le 19 mai
1945. Emprisonné à Nuremberg, il se suicida avant le procès
des médecins.
181. Cooper, Thomas (anglo-allemand ; division SS Totenkopf ; participe aux
opération spéciales dans le ghetto de Cracovie ; recrute en 1943
des officiers alliés) : capturé à Schwerin en mai 1945
; jugé par un tribunal militaire britannique ; condamné à
mort pour haute trahison, peine commuée en prison à perpétuité
; gracié en 1952 ; libéré en 53, change didentité
( Peter Lang) ; vit au Moyen-Orient ; mort à Londres en 1987.
182. Costantini, Pierre Dominique, dit (militant d'extrême-droite antisémite,
réclame le port d'un brassard pour les francs-maçons à
l'imitation de l'étoile jaune, un des fondateurs de la LVF pour laquelle
il recrute) : à la Libération, est reconnu irresponsable et échappe
ainsi à l'exécution. Passe une dizaine d'années dans un
asile psychiatrique. Mort en 1986.
183. Coston, Henry (journaliste fasciste français, fondateur des "Francistes",
édite les faux "Protocole des Sages de Sion", organise des
manifestations antisémites pendant la guerre, publie en 1942 "La
France Juive et les trusts", sans doute le plus acharné des antisémites
du XXe siècle) : on perd sa trace à la fin de la guerre, retrouvé
en Autriche en octobre 1946, condamné lourdement mais échappe
à la peine capitale, emprisonné pendant 5 ans avant une grâce
médicale en avril 1951, reprend ses activités journalistique à
l'extrême-droite en utilisant sa femme comme prête-nom, dirige les
"Lectures françaises" à partir de 1957, éditeur
du négationniste Paul Rassinier, écrit lui-même de nombreux
ouvrages antisémites. Mort en 2001.
184. Courtine, Robert, dit Jullien-Courtine (PPF, lié à Henry
Coston , journaliste antisémite, collabore à Radio-Paris) : quitte
Paris le 14 août 1944 Baden-Baden puis Sigmaringen, fuit vers l'Italie,
arrêté le 9 janvier 1946 à Mérano, condamné
le 12 décembre 1946 à 10 ans de travaux forcés, peine réduite
en 1948 à ans par le Président de la République, libéré
mais interdit de toute responsabilité sur les ondes française
par une commission d'épuration, se reconvertit dans la gastronomie, rédacteur
en chef de "Cuisine et Vins de France", mort en 1998.
185. Cousteau, Pierre-Antoine (journaliste violemment antisémite, auteur
de l'"Amérique juive", réclamant une répression
toujours accrue contre les Juifs, rédacteur en chef de "Je suis
partout", adhère à la Milice) : fuit Paris en août
1944, participe avec Hérold-Paquis aux émission de "Radio-Patrie"
depuis l'Allemagne. Condamné à mort le 23 novembre 1946, gracié
au printemps 1947, détenu huit ans à Clairvaux et à Eysses,
libéré en 1955, participe à la presse d'extrême-droite
(Rivarol), meurt en 1958.
186. Cramer, Hans (Maire de Dachau avant la guerre, Oberführer de la S.A.,
commissaire de la ville de Kaunas) : ???.
187. Crouzet, Guy (journaliste collaborateur : Nouveaux Temps, La Gerbe, Combats
) : part en août 1944 pour Sigmaringen où il devient rédacteur
en chef de La France , condamné aux travaux forcés à perpétuité
le 20 janvier 1947.
188. Cuza, Alexandru (né en 1857 ; professeur déconomie
à lUniversité de Iasi (Roumanie) ; lun des fondateurs
de lAlliance Antisémite Universelle ; en 1937, forme un gouvernement
de tendance fasciste avec Octavian Goga qui en seulement 44 jours dexercices
met en place les premières lois antisémites): non jugé
en raison de son grand âge. Mort en 1946.
D
189. Daab, ? ( régiment Der Führer, massacre d'Oradour) : condamné
par le Tribunal militaire de Bordeaux pour le massacre dOradour sur Glane
le 13 février 1953 aux travaux forcés à perpétuité
; libéré en 1956
190. Dachsel, Arthur (Oberwachtmeister de la Police, actif dans le programme
d'euthanasie à Sonnenstein au crématoire, puis à Belzec
et à Sobibor où il a supervisé la construction du Lager
IV) : disparu en 1945.
191. Dagostini, Raoul (lieutenant au 1er bataillon de la LVF en Russie, relevé
de son poste et renvoyé en France en 1943 pour avoir ordonné plusieurs
exécutions contre des paysans russes, prend la tête de la Milice
haut-savoyarde début 1944. Milicien cruel et sadique, s'illustre dans
les combats des Glières en mars 1944 où tortures, viols, et exécutions
sommaires sont monnaie courante. Suite à tant d'atrocités, relevé
de son commandement un mois plus tard par Darnand lui même) : n'ayant
pas suivi la Milice dans sa fuite en Allemagne, il est arrêté à
la Libération, jugé et condamné à mort. Exécuté
avec sa maîtresse, Maud Champetier de Ribes, à Lyon, fin 1944.
192. Daime, Robert (policier français, lié au PPF et à
la Milice, d'abord "mangeur de juifs" à la 3ème section
des Renseignements Généraux, puis affecté à la Brigade
Spéciale des RG, tortionnaire) : se suicide le soir de son arrestation,
le 14 octobre 1944, dans les locaux de l'ex-Brigade Spéciale, avec son
arme de service.
193. Daluege, Kurt (général SS, ORPO et Protektorat) : condamné
à mort après son procès à Prague, exécuté
en Tchécoslovaquie le 23 octobre 1946.
194. Dannecker, Theodor (RSHA, SS Obersturmführer, chef du service juif
du SD en France occupée de fin 1940 à juillet 1942, puis transféré
en Bulgarie, responsable de la déportation de milliers de Juifs de France)
: se serait suicidé dans la zone américaine le 10 décembre
1945, dans la prison américaine de Bad Tölz, par pendaison ?, condamné
à mort par contumace en France en 1950.
195. Darlan, François, amiral (premier ministre de Pétain de février
1941 à avril 1942, créateur du Commissariat général
aux Questions Juives, promulgue le Second Statut des Juifs en juin 1941) : se
trouve au chevet de son fils malade en novembre 1942 au moment du débarquement
allié en Afrique du Nord, signe un cessez-le-feu avec les Américains,
le 10 novembre 1942, tente ensuite de jouer un rôle entre les Américains
et Pétain dont il prétend détenir l'accord, assassiné
le 24 décembre 1942 par un jeune patriote français, Bonnier de
la Chapelle sans que l'on sache exactement qui était le commanditaire
(monarchiste ? gaulliste ?).
196. Darnand, Joseph (fondateur du SOL puis de la Milice, prête serment
de fidélité à Hitler et entre dans les Waffen-SS, nommé
par Pétain secrétaire général au maintien de l'ordre
en janvier 1944) : gagne Sigmaringen en septembre 1944, incorpore les débris
de la milice dans la division SS Charlemagne au printemps 1945, gagne l'Italie
avec l'appui de filières religieuses, mais est arrêté et
ramené en France. Condamné à mort par la Haute Cour de
justice, exécuté le 10 octobre 1945.
197. Darquier de Pellepoix, Louis (fondateur du Rassemblement antijuif de France
en 1937, rédacteur de l'"Antijuif", commissaire aux Affaires
juives de Vichy de mai 1942 à février 1944) : vécut en
Espagne, condamné à mort par contumace le 10 décembre 1947.
Se fait à nouveau remarquer en 1978 par un interview paru dans "L'Express"
où il affirme des convictions négationnistes : "à
Auschwitz, on n'a gazé que des poux". Mort en le 29 août 1980.
La presse française n'en fera état que le 21 février 1983.
198. Darré, Walter (Ministre de lAgriculture nazie) : condamné
à sept ans de prisons par un tribunal militaire américain, libéré
en 1948 ; meurt en 1953 à Munich.
199. David, Fernand (commissaire de la police française, chef des Brigades
Spéciales responsable de milliers d'arrestations, présent à
l'inauguration du camp de Drancy en 1941, tortionnaire) : jugé en avril
1945, condamné à mort et exécuté.
200. Déat, Marcel (tente de convaincre Pétain de la création
d'un parti fasciste unique, créateur du RNP, ultra collaborateur, ministre
du travail en mars 1944) : quitte Paris le 17 août 1944, est reçu
par Hitler le 11 septembre en compagnie de Doriot , Darnand et de Brinon, membre
de la "délégation gouvernementale" de Sigmaringen, s'enfuit
en Italie le 21 avril 1945, est soutenu dans sa fuite par des religieux catholiques,
se cache deux ans à Gênes dans l'espoir de gagner l'Argentine,
se fixe à Turin en avril 1947 et y meurt le 5 janvier 1955.
201. Degrelle, Léon (Fondateur du rexisme, mouvement fasciste wallon,
crée la Légion Wallonie devenue division SS en 1944, combat sur
le Front de l'Est) : gagne la Norvège puis l'Espagne où il vit
jusqu'à sa mort, en 1994, à Malaga.
202. Dejaco, Walter (Auschwitz, puis Bauleiter de Gross Rosen, puis de Breslau,
un des "architectes des crématoires") : fait prisonnier par
les Soviétiques et passe 5 ans en captivité ; architecte en Autriche
en 1962. Acquitté par un tribunal autrichien en 1972, ne regrette rien
de son passé, estimant avoir suffisamment payé ses "erreurs
de jeunesse" par ses 5 années de captivité chez les "Rouges"..
203. Delfanne, Georges-Henri, dit Christian Massuy, (recruté par Hermann
Brandl (Otto) , approvisionne le service Otto, monte trois bureaux d'achats,
patron de ce qu'on a appelé la Gestapo de l'avenue Henri-Martin, Responsable
du démantèlement de plusieurs réseaux et auteur de nombreuses
tortures) : arrêté en Allemagne après la défaite,
transféré en France et condamné à mort. Exécuté
le 1er octobre 1947 à Montrouge en compagnie d'anciens complices.
204. Deloncle, Eugène (fondateur de la Cagoule, MSR puis RNP, participe
au lancement de la LVF) : abattu dans son appartement parisien en janvier 1944,
sans que l'on sache s'il s'agissait de la Résistance ou d'un règlement
de compte d'agents de la Gestapo.
205. Demjanjuk, John : extradé en Israël depuis les Etats-Unis où
il était mécanicien à Cleveland, John Ivan Demjanjuk, originaire
d'Ukraine et surnommé "Ivan le Terrible", condamné à
mort pour crime contre l'humanité le 25 avril 1988. Considéré
comme l'un des principaux tortionnaires du camp de Treblinka où 800000
Juifs sont morts dans les chambres à gaz. Coup de théâtre,
5 ans plus tard, la Cour suprême de Jérusalem prononce l'acquittement
au bénéfice du doute, se basant sur les archives du KGB d'où
ont été extraits 37 témoignages d'anciens gardes-chiourmes
ukrainiens ayant servis à Treblinka. Tous auraient, peu avant leur exécution,
affirmé qu'Ivan le Terrible s'appelait en réalité Ivan
Marchenko. Un individu qui n'a jamais été retrouvé depuis
1944. Reconnu par des déportés, Demjanjuk aurait néanmoins
été garde-chiourme dans un autre camp, celui de Sobibor. En septembre
1993, renvoyé aux Etats-Unis. Pour avoir menti aux autorités sur
ses activités pendant la guerre, l'ancien gardien a été
déchu de sa nationalité américaine et placé en résidence
surveillée. En janvier 1996, était en attente d'extradition vers
la France cette fois, où l' Association des filles et des fils de déportés
juifs de France avait porté plainte contre lui au regard de ses activités
à Sobibor.
206. De Saffel, Marcel (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
207. Detmar, Charles (intendant de police français, dirige la Police
aux Questions Juives en zone nord, PPF) : fusillé au fort de Vincennes
en 1946.
208. Dickmann, Otto (prépare et dirige le massacre d'Oradour sur Glane)
: tué sur le front de Normandie en 1944 .
209. Di Constanzo, ? (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans
quelles circonstances ???
210. Dides, Jean (inspecteur principal, 5e section des Renseignements Généraux,
spécialiste des affaires juives à la Préfecture de police
de 1942 à 1944) : révoqué par une commission d'épuration
à la Libération, jamais jugé, prend la tête d'une
"Association des Eloignés de l'Administration" en 1946, assez
rapidement réintégré à la faveur des débuts
de la guerre froide, en 1947, commissaire de police participant à la
réorganisation de la police nationale après l'épuration
des CRS de leurs éléments communistes, élu poujadiste en
janvier 1956.
211. Diehls, Rudolph (Chef de la Gestapo à sa création) : révoqué
en septembre 1933, s'enfuit en Tchécoslovaquie, revient ensuite à
la tête de la Gestapo, puis est nommé Préfet de police de
Cologne, puis détaché auprès de Viktor Lutze, nouveau chef
des SA en 1934, révoqué à nouveau le 1er avril 1934, écrit
ses mémoires en 1950 "Lucifer Ante Portas". Mort en 1957
212. Diepgrond, Karel (Lagerführer dOmmen) : condamné à
20 ans de prison en 1945 ; libéré en 1957.
213. Dietrich, Fritz (SS-Oberstrurmbannführer, chef de la police de Libau
de septembre 1941 à novembre 1943) : exécuté à Lanberg
en 1948.
214. Dietrich, (Sepp) Joseph : né en 1892, SS Oberstgruppenführer,
commandant de la Leibstandarte (garde spéciale de Hitler) devenue régiment
puis division. Chef du 1er Panzerkorps, puis de la VIe SS Panzerarmee., condamné
en 1946 à la prison à perpétuité. Libéré
en 1955, condamné en 1958, à 18 mois de prison par le tribunal
de dénazification de Munich. Meurt en 1966 à Ludwisburg.
215. Dietrich, Otto (chef de la presse gouvernementale, attaché de presse
de Hitler) : meurt en 1952.
216. Dietzsch, Arthur (kapo à Buchenwald, assistant du docteur Ding our
les expériences contre le typhus) : condamné par le Tribunal américain
de Buchenwald.
217. Ding-Schuler, Erwin Dr (médecin SS, centre expérimental sur
le typhus à Buchenwald) : se suicide à la Libération.
218. Dirlewanger, Oskar Paul (SS-Brigadeführer, brigade Dirlewanger constituée
en 1940 avec des prisonniers sortis des camps de concentrations ou des prisons
du Reich. Dirlewanger, déjà plusieurs fois condamné pour
délits d'ordre sexuels, en prend le commandement. Hautement protégé
par Berger , Dirlewanger et son unité jalonnent leur route de pillages,
tortures, assassinats, viols collectifs et d'innombrables crimes, de la Pologne
à la Russie, en passant par la Biélorussie et la Slovaquie ; les
atrocités commises sont comparables à celle de la brigade Kaminski
) : disparu mystérieusement en 1945, signalé au Caire en 1952.
L'ouverture récente des archives du KGB prouve que, en fait, Dirlewanger
a été exécuté le 7 juin 1945 à Altshausen
dans un camp de prisonniers par d'anciens détenus de camps de concentration.
Son corps sera exhumé pour identification formelle en novembre 1960.
219. Dohse, Friedrich-Wilhelm (SS Obersturmführer, chef de fait du Bureau
IV du KDS de Bordeaux de 1942 à la Libération) : s'enfuit, arrêté
au Danemark. Jugé à Bordeaux en 1953. Beaucoup de preuves ont
disparu, il est condamné à 7 ans de prison. Les ayant fait préventivement,
il est relâché. Finit tranquillement sa vie en Allemagne à
Kiel.
220. Dönitz , Karl (Amiral) : Chef du gouvernement après la mort
de Hitler, il accepte la capitulation de l'Allemagne nazie. Son gouvernement
est dissout le 22 mai 1945 et il est arrêté. Jugé par le
Tribunal militaire international de Nuremberg, il est condamné à
10 ans de prison qu'il effectue entièrement. Il meurt en 1980.
221. Doriot, Jacques (fondateur du PPF, participe à la mise en place
de la LVF et revêt l'uniforme nazi sur le front de l'Est entre 1941 et
1943) : gagne l'Allemagne en août 1944, est intronisé par Hitler
et Ribbentrop à la tête d'un "gouvernement révolutionnaire
français", meurt le 22 février 1945, dans sa voiture mitraillée
par deux avions non identifiés.
222. Dorpmüller, Julius (ministre des Transports) : retenu par les forces
d'occupation. Mort en juillet 1945.
223. Dorsch, Xaver (Organisation Todt) : associé de Dorsch-Gehrmann à
Wiesbaden, Hambourg et Munich en 1964.
224. Drault, Alfred Gendrot, dit Jean (collaborateur de Drumont à "La
Libre Parole" de 1892 à 1910, directeur de "La France au Travail"
en 1940, se voit confier par les Allemands la direction d' "Au Pilori"
en février 1943, il y attaque "l'indulgente loi française
qui régit les juifs") : arrêté à son domicile
en septembre 1944, condamné en novembre 1946 à sept ans de réclusion,
à la confiscation de ses biens et à dix ans d'interdiction de
séjour, peine commuée en décembre 1947 en 5 ans de réclusion,
libéré en 1949, meurt le 11 septembre 1951 à 85 ans..
225. Drieu La Rochelle, Pierre (écrivain et journaliste pro-nazi, d'un
antisémitisme violent, directeur de la NRF) : se cache quelques temps
à la Libération, se suicide le 15 mars 1945 à Paris.
226. Dubious ,Werner (SS-Obershcarführer, garde en 1938 à Sachsenhausen,
actif dans le programme d'euthanasie, puis à Belzec et Sobibor à
partir de juin 1943.) Blessé assez gravement durant la révolte
du camp, acquitté à l'issue du procès de Bezec en 1963-64.
Arrêté à nouveau et condamné à 3 ans de prison
au procès de Sobibor à Hagen en 1966. Mort en 1973, avant que
des charges supplémentaires ne soient retenues contre lui à propos
de son activité à Belzec.
227. Dunker, Ernst, alias Delage (ancien truand berlinois, service de renseignement,
cassé de son grade puis réintégré dans la SS où
il deviendra Obersturmführer. Dès 1943, est chef du bureau IV du
KDS de Marseille) : arrêté à la Libération, il est
condamné à mort à Marseille le 24 janvier 1947 et fusillé
le 6 juin 1950.
228. Durieux, ? colonel (directeur de la Police aux Questions Juives pour les
deux zones) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en
avertir.
229. Dürrfeld, Ernst (administration de la ville de Varsovie) : aurait
été tué dans l'insurrection polonaise de Varsovie en août
1944.
230. Dürrfeld, Walter (IG-Auschwitz) : condamné à huit ans
de prison par un tribunal militaire américain. Vorstand de Scholven-Chemie
A.G. Gelsenkirchen en 1955.
231. Eberl,
Irmfried (médecin, SS-Untersturmführer, directeur des centre de
gazage de Brandebourg et de Bernburg, puis commandant de Treblinka) : arrêté
par les autorités américaines à Blaubeuren près
d'Ulm en 1948. Il se suicida dans sa cellule, la même année.
232. Ehlers, Ernst (SS-Oberstrurmbannführer, Einsatzgruppe B, commandant
de la Police de sécurité en Belgique) : devenu magistrat en 1945
: Verwaltungsgerichtsrat du Schelswig-Holstein. Retrouvé et dénoncé
par Beate Klarsfeld en 1975 qui occupe symboliquement son appartement avec sept
jeunes Juifs, le 8 mai 1975. Mis en accusation en 1980. Se suicide le 4 octobre
1980, au début du procès.
233. Ehrlinger, Erich (Einsatzgruppe A) : directeur de l'Office sarrois pour
la protection de la Constitution. Condamné à douze ans de prison
à Karlsruhe. En appel, procès renvoyé devant un tribunal
de première instance. Poursuites interrompues en 1969 en raison de l'incapacité
permanente de l'accusé.
234. Eichmann, Adolf (SS-Obersturmbannführer, RSHA, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : s'évade sans être
reconnu d'un camp d'internement en zone américaine en 1946. Appréhendé
par des agents israéliens en Argentine et reconduit en avion en Israël
pour y être jugé en mai 1960. Condamné à mort en
1961 et pendu le 1er juin 1962.
235. Eicke, Theodor (SS Obergruppenführer. Officier pendant la 1ère
guerre mondiale, passe dans la police. Chef du camp de concentration de Dachau
en 1933, il met sur pied les Totenköpfverbände. Inspecteur des camps
de concentration, il crée la division Totenkopf) : Il restera le commandant
de cette unité jusqu'à sa mort sur le front Russe, le 26 février
1943.
236. Eigruber, August (Gauleiter de Linz) : condamné à mort le
13 mai 1946 et pendu à la prison de Landsberg le 27 mai 1947.
237. Eirenschmalz, Franz (MWHA) : condamné à mort par un tribunal
militaire américain. Peine commuée en neuf ans de prison par la
Commission de clémence.
238. Eisfeld, Kurt (IG-Auschwitz) : Vorstand de Dynamit Nobel à Troisdorf
en 1967.
239. Endre, Làszló (ministre hongrois de l'intérieur) :
exécuté en Hongrie en 1946.
240. Entress, Friedrich Karl-Hermann (SS-Hauptsturmführer, médecin
de camp au KL Gross-Rosen du 3 janvier au 10 décembre 1941, puis à
Auschwitz jusqu'au 20 octobre 1943, effectue les sélections, puis du
21 octobre 1943 jusqu'au 25 juillet 1944, médecin de camp à Mauthausen,
puis à Gross-Rosen du 3 août 1944 jusqu'au début 1945) :
condamné à la peine de mort par le jugement du Tribunal Militaire
américain à Dachau (1946), "Procès de Mauthausen",
exécuté à Landsberg, le 28 mai 1947.
241. Eppinger, Hans (assistant du docteur Beiglböck ; participe à
lexpérimentation à Dachau pour modifier leau de mer)
: se suicide après avoir été convoqué à Nuremberg.
242. Erdmann, Paul (ingénieur de la Topf qui fournit les fours crématoires
des camps) : pas inquiété à la Libération, poursuit
sa carrière dans les combinats d'Erfurt, retraité en 1950 ou 1951.
243. Ernst, Hans-Dietrich (Kommandeur de la Sipo-SD d'Angers de 1942 à
1944) : Retrouvé par Serge Klarsfeld en 1975 près de Hambourg
où il était notaire et avocat.
244. Ernst, Waldemar (Chef du département "Police" du MBF -
Commandement militaire en France occupée, responsable des rafles de mai
et août 1941, de l'arrestation d'un millier de notables juifs en décembre
1941) : directeur général des aciéries souabes (Schwabishen
Hüttenwerke), habitait Aichstaeteen / Eschasch-Bachhof au début
des années 80.
245. Erren, ? (SS-Sturmbannführer, commissaire régional de Slonim
(Territoires Ruthènes) où il se rend célèbre par
ses promenades dans la ville avec son chien et son fouet, au cours desquelles
il frappait publiquement les Juifs, puis directeur d'un centre de formation
idéologique en 1945) : entre dans l'enseignement à Hambourg en
1950, suspendu de ses fonctions en 1960, enseigne dans des écoles privées
de 1961 à 1971. Condamné en 1974 à la réclusion
criminelle à perpétuité.
246. Ertl, Fritz (SS Untersturmführer, architecte des crématoires)
: fin 1942, demande sa mutation dans une unité combattante en raison
de son désaccord avec ce qui se passe à Birkenau, quitte Auschwitz
en janvier 1943 ; fait prisonnier par les Américains à Linz, jugé
à Vienne au début de 1972 et acquitté ; exprime durant
le procès, un certain repentir.
247. Evrard, ? (policier français, sous les ordres du commissaire Poinsot
) : jugé le 15 juin 1945 à Moulins en même temps que Pierre
Poinsot, condamné à mort et à la dégradation nationale,
exécuté à Riom le 16 juillet 1945.
F
248. Falkenhausen, Alexander von (commandant militaire de Belgique) condamné
en Belgique à douze ans de prison. Libéré en 1951.
249. Falkenhorst, Nikolaus von (commandant en chef en Norvège jusquen
1944) : condamné en 1946 ; libéré en 1953 ; meurt en 1968
250. Fanslau, Heinz (WVHA) : condamné à vingt-cinq ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine réduite par le tribunal
à vingt ans, réduite encore par la Commission de clémence
à quinze ans.
251. Faÿ, Bernard (Administrateur de la Bibliothèque Nationale,
communique aux Allemands des documents contre la franc-maçonnerie, laisse
déporter 26 employés de la BN) : arrêté à
la Libération, condamné le 5 décembre 1946 aux travaux
forcés à perpétuité, gracié par le président
Coty, enseigne en Suisse jusqu'en 1961, mort en 1978.
252. Fellgiebel, Erich (OKW) : exécuté à la suite d'une
purge en 1944.
253. Felmy, Helmut (68e corps, Grèce du Sud) : condamné à
quinze ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour
actes contre les Juifs. Peine réduite à dix ans par la Commission
de clémence. Libéré en 1952.
254. Fendler, Lothar (SS, SD, Einsatzgruppe C, adjoint du colonel Blobel à
la tête de l'Einsatzkommando 4a) : à Nuremberg, condamné
à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine
réduite à huit ans par la Commission de clémence.
255. Ferdonnet, Paul (journaliste français, envoyé à Berlin
en 1927 comme correspondant au journal La Liberté, publie plusieurs livres,
dont "Face à Hitler" et "La guerre juive" ouvrages
violemment anti-communistes et anti-sémites. Reste en Allemagne en 1939
où il fonctionne comme traducteur à la radio allemande, la Reichsrundfunk)
: condamné à mort par coutumace le 6 mars 1940 par le tribunal
militaire de Paris pour haute-trahison. Capturé lors de la défaite
du Reich, à nouveau condamné à mort par la cour de justice
de la Seine et exécuté au fort de Châtillon le 4 août
1945.
256. Ferenczy , László (gendarmerie hongroise) : exécuté
en Hongrie en 1946.
257. Fernandez, Ramon (intellectuel français, membre du PPF, délégué
au congrès international des écrivains nazis à Weimar en
octobre 1941, journaliste de la presse ultra-collabo) : meurt d'une embolie
le 2 août 1944.
258. Fischer, Fritz (médecin) : condamné à la prison à
vie par le Tribunal de Nuremberg ; peine ramenée à 20 ans par
la Commission de clémence.
259. Filliol, Jean (Action française, puis organisateur de La Cagoule
avec Deloncle, compromis dans de nombreux attentats contre des militants anti-fascistes
pour le compte de la police secrète mussolinienne. Par la suite, proche
de Darnand, se fait nommer à la Franc-garde de la Milice du Limousin
ou il dirige le service de renseignement à Limoges) : s'étant
enfui avec la Milice en Allemagne, collabore avec le SD pour des actions de
sabotage en France libérée. A la capitulation, se réfugie
en Espagne où il réussit à se faire oublier, malgré
trois condamnations à mort par coutumace. Il y finira sa carrière
chez l'Oréal, société dont les filiales étrangères
ont employé bon nombre de cagoulards après guerre.
260. Filipovitch, Miroslav (frère franciscain, chef du KL de Jasenovac
dans lequel fut , par exemple, organisé des concours du meilleur égorgeur)
: pendu en 1946.
261. Filov, Bogdan (Premier ministre bulgare) : exécuté en Bulgarie
en 1945.
262. Findeisen, Wilhelm (chauffeur de Heydrich , conducteur d'un camion de gazage
au Sonderkommando 4a) : condamné pour complicité d'assassinats.
263. Finta, Imre (capitaine de la police hongroise à Szeged) : condamné
pour crimes contre le peuple en 1947 et en 1948 ; réfugié au Canada
en 1951 ; naturalisé en 1956 ; nouveau procès en dénaturalisation
au Canada en 1994.
264. Fischer, Fritz (médecin) : condamné à la prison à
vie par le Tribunal de Nuremberg.
265. Fischer, Ludwig (gouverneur de Varsovie) : exécuté en Pologne
en 1947.
266. Flammand, ? (L'un des chefs de la police aux questions juives de Toulouse)
??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
267. Flick, Friedrich (Mitteldeutsche Stahlwerke) : condamné à
sept ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour
actions antijuives.
268. Florian, Friedrich Karl (Gauleiter de Düsseldorf) : condamné
par la cour de dénazification à 3 ans et demi de prison et à
une amende de 20.000DM ; libéré en 1951 ; mort en 1975.
269. Floss , Herbert (SS-Scharführer, Sobibor) : tué par les gardes
ukrainiens dans les jours qui suivirent la révolte de Sobobor, en novembre
1943, alors qu'il tentait de les faire revenir au camp d'entrainement de Trawniki)
270. Fonjallas, René (Journaliste à Radio-Paris, collaborateur
d' Oltramare , anime avec lui l'émission "Les Juifs contre la France")
: ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
271. Fontenoy, Jean (journaliste, PPF puis MSR et RNP, lieutenant dans la LVF,
chargé de mission en Allemagne pour Laval) : se suicide d'une balle dans
la tête dans Berlin encerclée en avril 1945, cependant condamné
à mort par contumace par la Cour de justice de la Seine le 28 février
1948.
272. Forster, Albert (gauleiter de Dantzig-Prusse orientale) : arrêté
à Hambourg le 28 mai 1945 ; extradé vers la Pologne ; condamné
à mort le 29 avril 1948 ; pendu le 28 février 1952.
273. Franc, Robert (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans
quelles circonstances ???
274. François, Jean (commissaire de police, chef de la Direction des
Etrangers et des Affaires Juives à la Préfecture de Police de
Paris) : jamais véritablement inquiété : la commissiion
d'épuration prononce une révocation sans pension, mais le préfet
de police Charles Luizet ne signe pas l'arrêté de mise à
la retraite d'office et la justice classe le dossier ; nommé "directeur
honoraire" en 1954.
275. Frank, August (WVHA): condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze
ans par la Commission de clémence. Relâché en 1951 ; mort
en 1984.
276. Frank , Hans (gouverneur général de Pologne) : condamné
à mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
277. Frank, Karl-Hermann (Protektorat de Bohème-Moravie) : condamné
à mort par un tribunal tchécoslovaque ; pendu le 22 mai 1946 devant
4000 personnes.
278. Franz, Kurt Hubert (Participe au programme d'euthanasie à Grafeneck,
Brandenburg, Hartheim et Sonnenstein de 1939 à 1941 ; à Belzec
au début 1942, puis à Treblinka dont il devient commandant le
21 juin 1943 sur l'ordre direct de Himmler, surnommé "Poupée"
par les déportés en raison de son allure soignée, arrivé
à Sobibor à la fin d'octobre 1943) : condamné à
perpétuité en 1965 ; libéré après 28 ans
en 1993, vit ensuite à Düsseldorf, mort le 4 juillet 1998 à
Wuppertal.
279. Frauendorfer , Alfred (Gouvernement général) : activités
dans les assurances Allianz. Également dans la politique en 1963.
280. Frauenfeld, Alfred (Generalkommissar de Melitopol) : arrêté
pour activités néo-nazies et libéré après
enquête par un tribunal allemand en 1953.
281. Freisler, Roland (ministère de la Justice, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : aurait été
tué lors d'un raid aérien en 1944.
282. Frenzel, Karl (employé dans le programme d'euthanasie à l'incinération
des corps, puis à Sobibor où il survit à la révolte,
envoyé en Italie) : employé comme éclairagiste dans un
théâtre au moment de son arrestation, le 22 mars 1962, condamné
à la prison à vie, relâché pour raison de santé
après 16 ans d'emprisonnement, vit sous résidence surveillée
dans son village de Gorben-auf-der-Horst, en Allemagne.
283. Frick , Wilhelm (ministre de l'intérieur et Reichsprotektor) : condamné
à mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
284. Friedel, Fritz (SS Obersturmführer, sévit à la Gestapo
de Bialystok, dans les sections IV-B, IV-E et IV-F.) : jugé et condamné
à mort à Bialystok le 28 octobre 1949. Exécuté le
29 octobre 1952.
285. Fries, Jakob (SS, gardien particulièrement brutal des camps de Sachsenhausen,
puis d'Auschwitz) : arrêté, jugé à Nuremberg en 1952
pour ses crimes contre les prisonniers politiques de Sachsenhausen à
14 ans de prison, liberté conditionnelle accordé en 1960 par le
Ministre de la Justice, arrêté à nouveau le 12 juin 1961
pour ses crimes à Auschwitz, mis en liberté provisoire sous caution
en attendant le procès de Francfort, abandon des poursuites en 1963 par
le procureur général au motif qu'il avait déjà été
condamné et qu'il était hautement improbable que la peine soit
augmentée.
286. Frossart, ? (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans
quelles circonstances ???
287. Fuchs, Erich (SS-Unterscharführer, employé dans les programmes
d'euthanasie de Brandenburg et Bernburg, participe à la construction
des chambres à gaz de Belzec en février 1942, Sobibor en avril
1942 puis Treblinka) : après la guerre, vendeur d'automibiles, acquitté
au procès de Belzec en 1963-64. Arrêté de nouveau et condamné
à 4 ans de prison au prcès de Sobibor à Hagen en 1966.
Se marie pour la sixième fois durant le procès. Mort en 1984.
288. Fuchs, Wilhelm (Einsatzgruppe en Serbie) : jugé à Belgrade
et exécuté en 1946.
289. Funk , Walter (ministre de l'Économie) : condamné à
la prison à perpétuité par le tribunal militaire international.
Libéré pour raisons de santé en 1957. Mort en 1960.
290. Fünten, Ferdinand aus der (Office central pour l'émigration
des Juifs de Hollande) - condamné à mort en Hollande. Peine commuée
en prison à perpétuité sur l'intervention, semble-t-il,
d'Adenauer en 1951.
291. Gabolde,
Maurice (magistrat, procureur général, rédacteur des lois
sur les sections spéciales permettant une action rétroactive,
garde des sceaux du gouvernement Laval de mars 1943 à août 1944)
: suit Laval à Sigmaringen, gagne l'Espagne le 2 mai 1945 en compagnie
de Laval et d'Abel Bonnard. Condamné à mort par contumace par
la Haute Cour de Justice le 13 mars 1946, se fixe définitivement en Espagne
où il meurt en 1972.
292. Gajewski, Fritz (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1931 à
1945, chargé des relations avec Dynamite Nobel) : à Nuremberg,
reconnu "non coupable" pour toutes les charges. Directeur général
(1949), puis président du Conseil d'administration de Dynamite Nobel.
Retraité en 1957, président honoraire de divers conseils d'administration
jusqu'à sa mort en 1962.
293. Galien, ? (directeur de cabinet au Commissariat Général aux
Questions Juives) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
294. Ganzenmüller, Albert (Staatssekretär, Reichsbahn) : consultant
auprès des chemins de fer d'État argentins de 1947 à 1955.
Spécialiste des transports chez Höchst A.G. de 1955 à 1968.
Mis en accusation à Düsseldorf en 1973. Non jugé pour raisons
de santé.
295. Gautherie, Pierre (policier français, adjoint de Hénoque
à la direction de la Brigade Spéciale des Renseignement Généraux
en 1943) : condamné à mort le 20 juillet 1945 ; grâcié
: sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité.
296. Gebhardt, Joseph (ministère des Finances) : président de
la Bayrische Landesanstalt für Aufbaufinanzierung, en 1955.
297. Gebhardt, Karl (clinicien-chef de la SS) : condamné à mort
par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
298. Gecas, Anton alias Antanas Gecevicius (escadron de la mort lithuanien)
: réside actuellement en Ecosse. Une procédure d'extradition est
déclenchée en juillet 2001 : il est réclamé par
la Lituanie.
299. Geissler (SS Hauptsturmführer, chef du KDS de Vichy) : Le 12 juin
1944, à Murat, lors d'une opération menée par des maquisards
qui tentaient de libérer une douzaine de personnes que venait d'arrêter
la Gestapo de Vichy, est reconnu, et abattu sur place.
300. Geitmann, Hans (Reichsbahndirektion Oppeln) : président de la Generalbetriebsleitung
Süd, Stuttgart, Bundesbahn. En 1957, membre du Vorstand de la Bundesbahn.
301. Gemmecker, Albert Konrad (commandant de Westerbork) : condamné aux
Pays-Bas à 10 ans de prison en 1949, signalé comme vivant à
Düsseldorf en février 1960.
302. Genzken, Karl (service médical de la SS) : condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain.
Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
Condamné à une amende par un tribunal de dénazification
de Berlin-Ouest en 1955.
303. Gerber, Gerard (SS, pharmacien, Auschwitz, Ravensbrück, Mauthausen)
: ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
304. Gerstein, Kurt (Institut dHygiène de la Waffen SS de Berlin
; organise lachat du gaz pour Auschwitz) : c'est un cas rare : celui d'un
SS qui prend conscience du crime auquel il est en train de participer. rédige
des rapports sur ce qu'il a vu et informe les représentants de la Suède
et de la Papauté du génocide ; se pend le 25 juillet 1945 ou aurait
été assassiné par ses codétenus SS.
305. Gerstenmeier, Wilhelm (aide de camp dAnton Thernes à Majdanek)
: condamné à mort et exécuté le 3 décembre
1944 à Majdanek.
306. Giesler, Paul (Gauleiter de Munich) : se suicide avec sa femme le 8 mai
1945 à Berchtesgaden.
307. Gille, Otto, (SS Obergruppenführer, commandant du régiment
SS Germania en 1942, puis la 5e division SS en 1943 et le 4e SS panzerkorps
en 1944) : recherché, jamais arrêté, il vit tranquillement
en Allemagne de l'Ouest jusqu'à sa mort en 1966.
308. Gimzauskas, Kazys (commandant de la police lithuanienne) : procès
en février 2001.
309. Glas, Alfons (Ostbahn) : Bundesbahninspektor.
310. Gley, Heinrich (SS-Obersharführer, infirmier des centres d'euthanasie
de Grafeneck et Sonnenstein, puis à Belzec entre août 1942 et août
1943 où il était affecté à la rampe et au déshabillage)
: témoin au procès de Sobibor en 1966 puis ??? Toute personne
ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
311. Globke, Hans (ministère de l'intérieur) : Ministerialdirektor,
Bureau du chancelier, en 1950. Staatssekretär en 1953.
312. Globocnik, Odilo (Gauleiter de Vienne en 1941, puis chef des SS et de la
Police de Lublin, lun des responsables de lAction Reinhardt, donne
l'ordre de construction du camp d'extermination de Sobibor) : se suicide le
21 mai 1945, au moment de son arrestation par les Britanniques.
313. Glücks, Richard (WVHA) : d'après Höss, aurait été
laissé « à demi mort » à l'hôpital naval
de Flensburg juste avant la reddition. Porté disparu depuis.
314. Goebbels, Paul Josef (ministre de la Propagande et Gauleiter de Berlin)
: se suicide à Berlin en 1945.
315. Göecke, Wihelm (SS, commandant du camp de concentration de Varsovie
puis, à partir du 8 septembre 1943 de celui de Kaunas, chargé
de la destruction du ghetto de Kaunas) : après la destruction du ghetto,
est envoyé sur le front italien où il est tué le 17 octobre
1944, fait Stanartenführer à titre posthume..
316. Goetzfried, Alfonz (participe à la « Fête des moissons
» organisée par Himmler en novembre 1943 à Maïdanek
au cours desquelles furent assassinées 17000 personnes ; prend part personnellement
à lexécution de 500 personnes) : condamné par un
tribunal militaire soviétique à 20 ans de travaux forcés
; passe 13 ans en Sibérie ; revient en Allemagne en 1991 ; condamné
à 10 ans de prison pour les mêmes faits par le Tribunal de Stuttgart
en mai 1999 ; peine confondue avec la première.
317. Gohier, Urbain Degoulet-Gohier, dit (dreyfusard mais antisémite
à la fin du XIXe, éditeur en 1920 du faux antisémite "Protocoles
des Sages de Sion", ami de Jean Drault , journaliste antisémite
durant l'occupation ) : jugé intransportable en raison de son état
de santé, le tribunal du Cher se transporte à Sancerre et le condamne,
mais il n'est pas emprisonné, il ne meurt que deux ans plus tard le 29
juin 1951 à l'âge de 89 ans..
318. Goldschmidt, Theo (Degesch) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G.
de Leverkusen en 1951.
319. Gombert, Marcel (Chef du service de renseignements du SOL, puis de la Milice,
tortionnaire) : arrêté fin avril 1945, exécuté ?
320. Gomerski, Hubert (SS-Oberscharführer, Sobibor) : condamné en
1948 à la prison à vie, relâché en 1972 pour raisons
de santé, condamné à nouveau en 1974 à 15 ans de
prison.
321. Göring , Hermann : condamné à mort par le Tribunal militaire
international. Se suicide le 15 octobre 1946, avant son exécution.
322. Grabner, Max (SS-Untersturmführer, administration d'Auschwitz, chef
de la section politique du camp jusqu'en 1943) : accusé par un juge SS
d'avoir assassiné illégalement 2000 détenus, mais son procès
à Weimar en mai 1944 n'aboutit pas ; condamné à mort et
exécuté, à Cracovie, en Pologne, en décembre 1947.
323. Graef, Hans (roumain d'origine, adjoint d' Iser , s'occupait de la déportation
des résistants et des Juifs après les séances de torture.
(KDS de Toulouse, bureau IV) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
324. Graf, Mathias (SS, SD, Einsatzgruppe C où il seconde le chef de
l'Einsatzkommando 4) : à Nuremberg, acquitté par un tribunal militaire
américain. Grawitz, Ernst : voir Growitz .
325. Greifeld, Rudolf (Administrateur militaire au commandement allemand du
Grand Paris, demande alors une lutte antijuive plus énergique) : retrouvé
en 1975 par Serge et Beate Klarsfeld alors qu'il venait d'être nommé
diplomate chargé du dialogue euro-arabe en 1974. Une pétition
de 400 physiciens proteste alors contre sa présence au comité
de direction de l'Institut Franco-Allemand de Grenoble dont il doit se retirer.
326. Greifelt, Ulrich (Reichscommissar fûr die Festigung Deutschen Volkstums,
et Reichsarbeitsdienst : Service National du Travail) : condamné par
le tribunal militaire américain de Nuremberg à la prison à
perpétuité ; mort en 1949 à la prison de Landsberg.
327. Greiser, Artur (SS-Obergruppenführer, Gauleiter du Wartheland) : arrêté
par les Américains en 1945, livré à la Pologne et pendu
en public le 14 juillet 1946.
328. Grell, Theo (ministère des Affaires étrangères) :
à Berchtesgaden en 1961.
329. Grese, Irma (administration d'Auschwitz, débute en mars 1943 à
Ravensbrück, comme gardienne SS, à 18 ans, sévit ensuite
2 ans à Auschwitz et termine sa carrière à Bergen-Belsen)
: condamnée à mort par un tribunal britannique et pendue le 12
décembre 1945.
330. Gringers, Karl (participe au programme d'euthanasie à Hadamer, Hartheim,
puis à Belzec) : tué en Italie en 1944.
331. Goeth, Amon (commandant du Camp de Plaschow, près de Cracovie, rendu
célèbre par le film de Spielberg "La liste de Schindler")
: pendu par les Polonais en 1946.
332. Gonnet, Yvon (agent de la Brigade spéciale du 4ème arrondissement
de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs accompagnée de chantages
et d'extorsions de fonds) : arrêté par les Milices Patriotiques
à Maisons-Alfort chez son frère ; la commission d'Epuration propose
sa révocation sans pension avec transmission du dossier au Parquet ;
classement sans suite par le juge d'instruction le 15 avril 1946 ; libéré
après 19 mois de prison préventive ; mis à la retraite
d'office.
333. Grohé, Josef (Commissaire du Reich pour la Belgique et le Nord de
la France, Gauleiter de Cologne) : condamné à 5 ans de prison
; libéré en 1950 ; mort en 1987.
334. Gross, Heinrich (lun des médecins du Spiegelrund en Autriche
; accusé de meurtres de plusieurs enfants) : procès suspendu en
avril 2000 pour sénilité.
335. Gross, Walter (Directeur du bureau de la politique raciale du NSDAP) :
mort en 1945.
336. Groth, Paul (SS-Scharführer, Belzec, puis Sobibor, célèbre
pour son sadisme, accompagné de son chien "Barry") : disparu
à la fin de la guerre, déclaré officiellement mort par
un tribunal allemand en 1951, à la demande de sa femme.
337. Growitz, Ernst (SS Brigadeführer, chef du service de Santé
de la SS et de la Police depuis 1936 ; intervient dans toutes les "expériences"
entreprises dans les camps de concentration ; président de la Croix rouge
Allemande) :se suicide avant l'entrée des armées soviétiques
à Berlin, en avril 1945.
338. Grundherr, Werner von (ministère des Affaires étrangères)
: ambassadeur d'Allemagne fédérale en Grèce en 1952. Contraint
de prendre sa retraite après enquête de la commission du Bundestag
durant cette même année.
339. Gudelis, Antanas (police de Kaunas ; impliqué dans lassassinat
de 9200 personnes le 28 octobre 1941) : demande dextradition du Centre
Wiesenthal sans succès ; vit en Australie.
340. Guderian, Heinz (commandant du Groupe Panzer 3, Russie centrale, et chef
de l'état-major général) : retraité, mort en 1954.
341. Guérard, Jacques (secrétaire général du gouvernement
de Laval d'avril 1942 à août 1944) : Accompagne Laval à
Sigmaringen, réfugié ensuite en Espagne où il s'établit
comme industriel. Condamné à mort par contumace, rentre en France
en 1955, condamné en 1958 à cinq ans de dégradation nationale
et aussitôt relevé de cette peine. Ensuite, à la tête
de plusieurs compagnies d'assurances, mort en 1977.
342. Guérin, Paul (médecin français, assure la critique
médicale antisémite de "Je Suis Partout" puis dans le
journal de la Milice "Combats", président du groupement sanitaire
corporatif français) : blessé de huit balles le 27 septembre 1943
dans un attentat, survit et écrit encore, était médecin
pneumologue en 1960 à Paris.
343. Guibert, Auguste (commissaire de police, commandant du camp de Drancy de
la fin du printemps1942 à l'arrivée d'Aloïs Brunner en juillet
1943, c'est-à-dire durant la grande période des rafles et de la
déportation massive des juifs de France) : ??? Toute personne ayant le
renseignement sur son sort peut m'en avertir.
344. Guillaume, Francis (policier français, Brigade Spéciale du
4ème arrondissement de Paris, surnommé "Darquier de Pellepoix"
par ses collègues à cause du zèle qu'il mettait à
arrêter des Juifs) : arrêté à son domicile le 20 août
1944, interné à partir du 12 janvier 1945 au Centre des Tourelles,
s'y suicide par pendaison.
345. Günther, Rolf (RSHA) : porté disparu, estimé mort.
346. Gutenberger, Karl ( inspecteur du Werwolf ; chef de la police dEsse)
: condamné par le tribunal militaire britannnique dHambourg à
12 ans de prison, pour avoir donné lordre dexécuter
des prisonniers à Essen et Burgholz ; libéré en 1953 ;
mort en 1961.
H
347. Haagen, Eugen (directeur de lInstitut dHygiène de Strasbourg
; expérimentation sur le typhus à Natzweiler) : condamné
à 20 ans de prison par le Tribunal de Lyon.
348. Haberland, Ulrich (IG-Farben) : Vorstand de Farbenfabriken Bayer A.G. de
Leverkusen en 1951.
349. Hackenholt, Lorenz (SS-Hauptscharführer, chauffeur de Brack, service
d'euthanasie, livrait les bonbonnes de gaz, assurait la maintenance de l'installation
de gazage de Belzec) : entré dans la clandestinité en 1945.
350. Haensch, Walter (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando
4b) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée en quinze ans de prison par la Commission
de clémence.
351. Hafner, August (SS Obersturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando
4a) : condamné à 8 ans de prison par le tribunal de Darmstadt,
en 1973.
352. Hagen, Herbert (SS, Police de sécurité en France) : condamné
en France par contumace aux travaux forcés à perpétuité
en mars 1955. Activités commerciales en Allemagne de l'Ouest, directeur
commercial d'une importante firme industrielle, la "Industrie und Apparatebau".
Condamné à douze ans de prison à Cologne en 1980.
353. Hahn, Ludwig (commandant de la Police de sécurité du district
de Varsovie) : activités dans les assurances et les investissements.
Arrêté en 1960. Condamné à douze ans de prison à
Hambourg en 1973 pour des actes liés à la prison de Pawiak (Varsovie),
à quinze ans pour des actes contre les Juifs en 1975.
354. Halder, Franz (chef d'état-major) : mis en accusation en tant que
grand criminel devant un tribunal de dénazification bavarois. Acquitté
en 1948.
355. Hammer, Ferdinand : (gardien du camp de Sachsenhausen, puis d'Auschwitz
) : réfugié aux Etats-Unis ; naturalisé américain
en 1963 ; procès en dénaturalisation en juin1996 ; expulsé
en 1998 vers la Croatie son pays natal.
356. Handloser, Siegfried (chef du service médical des forces armées)
: condamné à la prison à perpétuité par un
tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans
par la Commission de clémence.
357. Hans, Ernst-Dietrich (Chef du KDS d'Angers) : s'enfuit à la Libération.
Condamné à mort par coutumace par le tribunal de Metz, puis en
1954 par le tribunal de Paris pour la déportation de plus de 5000 personnes.
Il n'a jamais été retrouvé, et on ignore toujours ce qu'il
est devenu.
358. Hans, Kurt (SS Obersturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando
4a) : condamné à 11 ans de prison pour complicité de meurtre
en 1968..
359. Hantl, Emil (Auschwitz ; participe aux injections de phénol sur
les enfants) : condamné lors du Procès de Francfort à 3
ans et 6 mois de prison ; la peine étant égale au temps déjà
passé en prison, Hantl quittera le procès en homme libre.
360. Harster, Wilhelm (commandant de la Police de sécurité en
Hollande et en Italie) : condamné à douze ans de prison par un
tribunal hollandais en 1949. Libéré en 1955. En Bavière,
il est Regierungsrat en 1956, Oberregierungsrat en 1958. Bénéficie
d'une retraite en 1963.
361. Hartienstein, Fritz (administration d'Auschwitz) : condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal britannique. L'accusation
ne portait sur aucun acte commis à Auschwitz.
362. Hass, Adolf (capitaine SS, premier commandant du camp de Bergen-Belsen)
: tué par les Soviétiques ? Tout renseignement m'intéresse.
363. Hass, Karl (complice de Priebke dans le massacre des Fosses Ardeatines
à Rome le 24 mars 1944 : après la mort de 32 soldats allemands
tués par la résistance italienne, les SS avaient en représailles
exécuté 335 Italiens dont 75 Juifs) : acquitté en 1996,
puis réincarcéré, jugé à nouveau en 1998
et codamné à la prison à vie.
364. Hasse, Eric (SS Obersturmführer, chef de la Gestapo de Bourges, responsable
de l'exécution de 28 hommes juifs et 8 femmes juives au puits de Guerry,
le 24 juillet 1944) : Lors du repli en 1944, crée un faux maquis dans
le Nord, afin d'attirer et d'éliminer le plus de résistants possibles,
réussit à s'enfuir à la fin de la guerre. Condamné
à mort par coutumace. Est vu, par la suite, une dernière fois,
à Flensburg en Allemagne, puis disparaît définitivement.
365. Hau, ? (SS Scharführer, chef du bureau IV-4b, SD de Toulouse, bureau
chargé des questions juives, Rendu personnellement responsable de la
déportation de 3000 Juifs) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
366. Hausmann , Emil (SS, SD, Einsatzgruppe D où il commande l'Einsatzkommando
12) : à Nuremberg, jugé par un tribunal militaire américain.
Se suicide pendant le procès.
367. Hausser, Paul : né en 1880. SS Oberstgruppenführer, forme en
1939 la VT (Verfügungstruppen) d'ou sortira la Waffen SS, commande le 2ème
SS panzerkorps en 1943, pendant la bataille de Kharkov, puis prend la tête
successivement de la VII e armée, du Heeresgruppe Oberrheim et enfin
du Heeresgruppe C. Retraité à Ludwisburg, il meurt en 1972.
368. Heidborn, Erich (policier détaché à la 3ème
section du Sonderkommando 4a, en 1941) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
369. Heinburg, Kurt (ministère des Affaires étrangères)
: la commission du Bundestag sur les antécédents s'oppose à
son maintien au nouveau ministère des Affaires étrangères
en 1952.
370. Heinrichsohn, Ernst, (Gestapo, un des organisateurs de la déportation
des Juifs de France). Avocat et bourgmestre de la petite commune de Bürgstadt.
Condamné au Procès de Cologne à 6 ans de prison en 1980.
371. Heismeyer, August (Volksturm et Hitlerjugend de Spandau ; inspecteur des
écoles Adolf Hitler) : arrêté en 1948, condamné à
18 mois de prison par un tribunal français ; relâché en
1948.
372. Hellenthal, Walter von (ministère des Affaires étrangères)
: ambassadeur au Liban. Prend sa retraite en 1968.
373. Hellmuth, Otto (Gauleiter du Mainfranken de 1933 à 1945) : arrêté
à Brème en 1947 ; condamné à mort par un tribunal
militaire américain ; peine commuée en prison à perpétuité
; libéré en 1955 ; mort en 1968.
374. Hellwig, (SS-Oberscharführer, chef du dépôt vestimentaire
au camp de Klooga, connu pour sa cruauté) : ???.
375. Hendrik, Elias (Un des chefs de la collaboration en Belgique) : jugé
en 1947, condamné à mort, libéré en 1959.
376. Henlein, Konrad (Gauleiter du pays des Sudètes) : se suicide en
1945.
377. Hennequin, Emile (Commissaire de police, directeur de la Police Municipale
à Paris, donne des instructions pour la rafle du Vél'd'hiv' )
: jugé en 1947, huit ans de prison.
378. Hénoque, René, dit "Jean" (policier français,
commissaire de police à la Direction des Renseignement Généraux
en 1942, chef de la Brigade Spéciale des RG) : en fuite à la Libération,
semble avoir quitté la France, peut-être vers la Belgique ou le
Congo belge, condamné à mort par contumace, jamais retrouvé.
379. Henriot, Philippe (Radio-Paris, milicien, secrétaire d'Etat à
l'information et à la propagande de Pétain en 1944) : exécuté
par un commando de résistants, commandés par Charles Gonard, le
28 juin 1944. En représailles, la Milice commet les massacres de Mâcon
et de Rillieux-la-Pape et exécute Mandel et Zay.
380. Henry-Robert, Henri Petit, dit (candidat "anti-juif" aux élections
de 1936, secrétaire général du Comité antijuif de
France de Darquier de Pellepoix en 1937, se rend en Allemagne pour travailler
pour le Centre mondial de propagande antisémite en 1939, rédacteur
an chef d'"Au Pilori" en 1940 puis, rejeté par les ultras de
la collaboration, travaille directement pour les services de propagande nazis
) : quitte la France en août 1944 pour l'Allemagne où travaillent
ses deux fils travailleurs enrôlés volontaires, condamné
par contumace à 20 ans de réclusion et à la dégradation
nationale le 18 novembre 1947, vit dans la clandestinité à Belleville
et Meudon, amnistié en 1959, publie ensuite une revue d'astrologie, puis
collabore à la FANE, parti néo-nazi français de Mark Fredriksen
créé en 1966 et dissout en 1980, responsable du syndicat national
de la presse indépendante et condamné à plusieurs reprises
pour incitation à la haine raciale, meurt en 1985.
381. Hering, Gottlieb (SS Hauptsturmführer, Kriminalkommissar dans l'administration
des centre d'euthanasie de Sonnenstein et de Bernburg, commandant de Belzec
à partir de juillet 1942 et de Poniatowa) : mort le 9 octobre 1945 après
une longue maladie.
382. Hermans, Guillaume (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
383. Hérold-Paquis, Jean Auguste Hérold, dit (journaliste nazi
français, PPF, Radio-Paris, comité d'honneur de la Waffen-SS,
milicien) : arrêté en mars 1945 alors qu'il tente de passer en
Suisse, condamné à mort le 17 septembre 1945, exécuté
le 11 octobre 1945.
384. Hess, Rudolf (ministre nazi, dauphin de Hitler) : condamné à
la réclusion criminelle à perpétuité au cours du
Procès de Nuremberg, se suicide dans sa prison de Spandau à Berlin,
en 1987. (A ne pas confondre avec Rudolf Höss ou Hoess)
385. Heyde, Werner (médecin, SS, chef du programme T4 d'euthanasie) :
interné par l'armée américaine en 1945, s'évade
en 1947, pratique la médecine au Schleswig-Holstein sous le nom de Sawade
de 1949 à 1959, inculpé par le procureir général
de Francfort en 1959, se suicide en prison avant le procès en 1964.
386. Heydrich, Reinhard (Chef de la Gestapo en 1934, RSHA et Reichsprotektor,
président de la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : assassiné
par la Résistance, à Prague en 1942.
387. Hierl, Konstantin (Reichsarbeitsdienst : Service National du Travail) :
condamné par le tribunal de dénazification à cinq ans de
travaux forcé; mort en 1955.
388. Hildebrandt, Friedrich (Gauleiter du Mecklenbourg-Schwerin) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et pendu à la
prison de Landsberg le 5 novembre 1948.
389. Hildebrandt, Richard (chef suprême des SS et de la Police de Dantzig
et chef du RUSHA) : condamné à vingt-cinq ans de prison par un
tribunal militaire américain, extradé vers la Pologne en 1949
; condamné à mort ; pendu le 10 mars 1952.
390. Hilger, Gustav (ministère des Affaires étrangères)
: aux États-Unis.
391. Himmler, Heinrich : se suicide au moment d'être capturé en
1945.
392. Hindenburg, Oskar von (commandant des camps de prisonniers de guerre en
Prusse orientale) : condamné à une amende par un tribunal de dénazification.
Mort en 1960.
393. Hinkler, Paul (Chef de la Gestapo en septembre 1933) : rapidement révoqué,
puis ???.
394. Hirt, August (médecin ; membre de lAhnenerbe ; professeur
à lUniversité allemande de Strasbourg, , camp du Struthof-Natzweiler,
collectionne les crânes) : disparu dans la débacle allemande ;
s'est très probablement suicidé le 2 juin 1945 à Schönenbach-im-Hochstaufen,
près de St-Blasien en Forêt-Noire.
395. Hirtreiter, Josef (participe au programme d'euthanasie à Hadamar
et Berlin ; puis Treblinka d'octobre 1942 à octobre 1943) : condamné
à sept ans d'emprisonnement en 1965.
396. Hitler , Adolf : mort par suicide, le 30 avril 1945.
397. Hoepner, Erich (commandant de la 4e armée Panzer, Groupe d'armées
Nord) : exécuté en 1944 après une purge.
398. Hofer, Franz (Gauleiter du Tyrol) : arrêté par les américains
en 1945 ; séchappe en 1948 ; vit sous un faux nom à Mülheim
jusquà sa mort en 1975.
399. Hoffman, Franz (SS Hauptsturmführer, à Dachau de 1933 à
fin 1942, puis à Auschwitz où il dirige le camp des tsiganes de
Birkenau) : condamné en 1961 par la Cour d'Assises de Munich à
la détention criminelle à perpétuité pour deux meurtres
commis à Dachau ; condamné une deuxième fois à la
perpétuité en 1965, par la Cour d'Assises, pour son activité
à Auschwitz.
400. Hoffman, Heinrich (photographe privé dHitler, impliqué
dans de nombreuses intrigues notamment les vols dobjets dart) :
condamné par le Tribunal de dénazification de Munich ; mort en
1957.
401. Höfle, Hermann (Bureau du chef des SS et de la Police de Lublin) :
arrêté à Salzbourg en Autriche, en janvier 1961. Se suicide
en 1962.
402. Höfle, Hermann (chef suprême des SS et de la Police de Slovaquie):
condamné à mort en Tchécoslovaquie en 1948.
403. Hofmann, Otto (SS-Obergruppenführer, RuSHA, participant à la
Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné à
vingt-cinq ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à quinze ans par la Commission de clémence. Libéré
en 1954 ; mort en 1982.
404. Hohberg, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un
tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission
de clémence au temps déjà accompli.
405. Holzlohner, Ernst (assistant du Docteur Rasscher dans le cadre des expérimentations
sur le refroidissement ; professeur de physiologie à la Faculté
de Médecine de Kiel) : se suicide en 1945.
406. Hollick, Martin (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours
crématoires de Dachau et d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne
près d'un an) : aurait regagné Erfurt après son séjour
à Auschwitz, puis ???
407. Hoppe, Werner (en charge de la sécurité du camp de Stutthof)
: condamné par un tribunal allié à 9 ans de prison.
408. Horn, Otto (SS ; participe au programme d'euthanasie ; à Treblinka
de septembre 1942 à septembre 1943 où il est responsable de lincinération
des corps ; envoyé à Trieste en 1944) : acquitté lors des
procès de Treblinka en 1965.
409. Höss, Rudolf (sévit à Dachau de 1934 à 1938,
puis à Sachsenhausen en 1938, puis à Auschwitz dès 1940,
puis commandant d'Auschwitz) : écrit ses mémoires en prison, condamné
à mort en Pologne et exécuté le 16 avril 1947, derrière
le crématoire du Stammlager. (A ne pas confondre avec Rudolf Hess )
410. Hössler, Franz (administration d'Auschwitz, dirige le vidage des fosses
de Birkenwald, chef d'auschwitz I de juillet 1944 à janvier 1945) : capturé
par les Anglais à Bergen-Belsen ; condamné à mort par le
tribunal britannique de Lüneburg et exécuté en décembre
1945.
411. Hoth, Hermann (commandant du groupe Panzer 3, Groupe d'armées Centre,
et commandant de la 17e armée, Groupe d'armées Sud) : condamné
à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain.
412. Höttl, Wilhelm (RSHA) : discussions avec Raab sur le vote nazi en
Autriche en 1949. Arrêté à Vienne en 1953 par l'armée
américaine pour une affaire ayant trait à l'espionnage communiste.
413. Houdremont, Eduard (Krupp, Essen): condamné à dix ans de
prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951
par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
414. Hoven, Waldemar (médecin de camp à Buchenwald) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et exécuté
en 1948.
415. Huhn, Heinrich (SS Sturmscharführer, membre du Sonderkommando 4a)
: ??? Tout renseignement m'intéresse.
416. Hunsche, Otto (RSHA) : à Francfort en 1957. Jugé à
deux reprises par des tribunaux ouest-allemands et finalement acquitté.
Avocat en activité.
417. Huntziger, Charles (général français, ministre de
la guerre de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940,
puis du Second Statut des Juifs de juin 1941) : mort dans un accident d'avion
dans les Cévennes, le 12 novembre 1941.
418. Husseini, Hajj Amin Al (né en 1895 ; grand mufti de Jérusalem
; participe à une tentative de coup détat pro-nazi en 1940
en Irak qui échoue; se réfugie alors en Italie puis en Allemagne
; constitue en 1942 un groupe paramilitaire arabo-allemand de 130 hommes ; organise
des commandos musulmans bosniaques en 1943 qui seront intégrés
à la Waffen SS ; fondateur en 1944 de la Légion Arabe) : arrêté
en France en 1946 ; séchappe et se réfugie en Egypte ; demande
dextradition de la Yougoslavie en 1946 rejetée. Mort en 1974.
419. Ihn,
Max Otto (personnel de Krupp) : condamné à neuf ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par
la Commission de clémence au temps déjà accompli.
420. Ilgner, Max (IG-Farben) : condamné à trois ans de prison
par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs.
Vorsitz, Vorstand des Freundeskreises der internationalen Gesellschaft für
christlichen Aufbau en 1955.
421. Illers, Heinrich (SS, chef de la Gestapo de Paris, a fait partir de Compiègne
le dernier convoi de déportés) : devenu Senatsprasident du Landessozialgericht
(Président de chambre du tribunal des Affaires sociales) de Basse-Saxe,
démasqué par les Klarsfeld en octobre 1972, vivait à Gretseel
à la fin des années 70.
422. Illing, Ernst (directeur du Spiegelrund) : accusé pour sa participation
au programme d' « euthanasie » et pendu en 1946.
423. Imrédy, Bela (ministre hongrois de l'Économie) : exécuté
en Hongrie en 1946.
424. Ingrand, Jean-Pierre (délégué du Ministère
de lintérieur à Paris de juillet 1940 à janvier 1944)
: jamais inculpé ; mort en 1992.
425. Iser, Aloïs (autrichien, opérait à Foix (KDS de Toulouse)
spécialiste de la torture, est responsable de la mutilation ou de l'assassinat
de plusieurs dizaines de résistants) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
426. Isopescu, Modest (préfecture de Golta, Transnistrie) : condamné
à mort en Roumanie. Permis de séjour illimité accordé
par le roi Michel à la requête du Premier ministre Groza et du
ministre de la Justice Patranascu.
427. Israélowicz, Léo (dirigeant juif de l'UGIF, aide la Gestapo
lors de certaines arrestations) : arrêté et déporté
le 17 décembre 1943 par les nazis après avoir accompli sa besogne.
Au camp d'Auschwitz-Monowitz, est reconnu par des déportés qu'il
a dénoncés, assassiné par un kapo français, Herbert
(voir page de témoignage sur sa fin).
J
428. Jacob, Fritz (50ème bataillon de réservistes de la gendarmerie,
sur le front de l'Est, se charge de l'éxécution des Juifs et des
Tsiganes, organise des exécutions de représailles après
l'assassinat d'une sentinelle ukrainienne) : dépose le 4 octobre 1960.
???
429. Jacobi, Karl (Reichsbahn) : aurait été arrêté
et transféré de Berlin par les autorités soviétiques
en 1945. A disparu depuis.
430. Jaehne, Friedrich (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à
1945) : condamné à 18 mois de prison en 1948 pour "pillages".
En 1955, membre du Conseil de surveillance du "nouveau" Farbwerke
Hoechst. 1962 : médaille du service de Bayer, sénateur honoraire
de Munich, Croix du Service Distingué de la RFA. Meurt en 1965.
431. Jäger, Karl (colonel SS, Einsatzkommando 3, Lituanie) : à la
fin de la guerre, se déguisa en fermier jusqu'en 1959, se suicide en
prison, à Ludwigsburg, en attendant d'être jugé en Allemagne
de l'ouest le 22 juillet 1959.
432. Jagow, Dietrich von (Ministère des Affaires Etrangères ;
ambassadeur à Budapest de 1941 à 1945) : se suicide en 1945 en
Italie.
433. Jährling, Rudolf (employé civil à Auschwitz-Birkenau,
chargé de la correspondance concernant les crématoires) : ???
434. Janisch, Josef (SS Untesturmführer, ingénieur diplômé,
chargé des "actoions spéciales" et de la construction
de nouveaux crématoires à Auschwitz-Birkenau) : ???
435. Janssen, Adolf (SS Hauptsturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando
4a) : condamné à 11 ans de réclusion en 1968.
436. Jarnieu, ? (directeur de cabinet au Commissariat Général
aux Questions Juives) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
437. Jaross, Andor (ministre hongrois de l'Intérieur) : exécuté
en Hongrie en 1946.
438. Jasson, Léon (nationaliste breton séparatiste, adjoint de
Célestin Lainé , auxiliaire de la Gestapo au SD de Rennes, responsable
d'innombrables actions et atrocités contre le maquis breton, en collaboration
étroite avec la milice commandée par le corse Di Costanzo) : arrêté
à la Libération, il est jugé et condamné à
mort. Exécuté à Rennes le 17 juillet 1946.
439. Jeckeln, Friedrich (chef suprême des SS et de la Police de l'Ostland)
: arrêté par les Alliés à la fin de la guerre, jugé
à Riga (URSS) et condamné à mort, pendu dans la région
du ghetto le 3 février 1946.
440. Jentsch, Heinz (SS, Auschwitz jusqu'en avril 1941, puis Gusen jusqu'en
octobre 1942, puis Herzogenbusch aux Pays-Bas) : jugé à Cracovie
en 1948 et condamné à six ans de prison.
441. Jöckel, Henrich (Chef du camp de Térezin) : condamné
à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
442. Jodl , Alfred (OKW) : condamné à mort par le Tribunal militaire
international et pendu en 1946.
443. Jordan, Fritz (capitaine SA, conseiller aux affaires juives à Kaunas
et premier commandant du ghetto) : soupçonné de prendre pour lui
une trop grande partie des objets de valeur des Juifs du ghetto, fut envoyé
sur le front russe où il fut tué en août 1942, près
de Kiev.
444. Jothann, Werner (SS Obersturmführer, ingénieur en superstructures,
organise la révision des fours crématoires d'Auschwitz-Birkenau,
en mai 1944, pour l'arrivée des Juifs hongrois) : ???
445. Jost, Heinz (général SS, SD, commandant de l'Einsatzgruppe
A) : à Nuremberg, condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix
ans de prison par la Commission de clémence. Condamné à
une amende de 15000 marks par un tribunal de dénazification de Berlin-Ouest
en 1959.
446. Jührs, Robert (SS-Unterscharführer, actif dans le programme d'euthanasie,
membre de l'équipe de commandemedement du camp de Belzec jusqu'en mars
1943, puis au camp de Dorohusa, puis envoyé à Sobibor le 5 novembre
1943 pour superviser le démantèlement du camp, prend part à
l'exécution des derniers Juifs du camp) : acquitté au procès
de Belzec à Munich en 1963-64. Vivrait encore libre à Francfort-sur-le-Main.
447. Junge, Gertraud (secrétaire dHitler à partir de 1942
; reste jusquaux derniers jours avec Hitler et tape ses dernières
volontés) : arrêtée et interrogée par les Soviétiques
et les Américains en 1945 ; reprend son métier de secrétaire
et de journaliste à Munich où elle vivait encore en 1995.
448. Justin, Eva (infirmière travaillant pour le Dr Robert Ritter ; doctorat
en anthropologie en 1944 suite aux « travaux » sur les tziganes)
: de nouveau employée par Ritter en 1947 en tant que psychologue, puis
?
449. Jüttner, Hans (chef du Bureau central d'opérations de la SS)
: se serait trouvé en sanatorium à Bad Tölz en 1961. Mort
le 24 mai 1965 à Bad Tölz.
450. Kaaserer,
Richard (SS und PolizeiFührer ; activités anti-partisanes en Serbie
et Croatie de 1943 à 1944, en Norvège de 1944 à 1945) :
se rend aux Alliés en Norvège ; extradé vers la Yougoslavie
; condamné à mort par le Tribunal de Belgrade et pendu en janvier
1947.
451. Kadler, Arthur (101ème bataillon de la police en Pologne.) : jugé
le 15 mai 1948 mais acquitté.
452. Kalejs, Konrad (Kommando Arajs) : naturalisé australien ; résidait
à Melbourne, vient d'être extradé d'Australie (2001) vers
la Lettonie. L'affaire est suivie par le Procureur Rudite Abolina . C'est la
première fois que l'Australie extrade l'un de "ses" criminels.
453. Kallmeyer, Helmut (Chancellerie du Führer) : Oberregierungsrat, Statistisches
Landesamt de Kiel, dans la FAO à Cuba.
454. Kaltenbrunner , Ernst (RSHA) : condamné à mort par le Tribunal
militaire international et pendu en 1946.
455. Kaminski, Bronislav, (ingénieur russe, anti-communiste fanatique,
crée une milice qui atteindra 20 000 hommes, fait régner la terreur
dans une lutte acharnée avec les partisans, ses crimes sont comparables
à ceux de la brigade Dirlewanger ) : Début 1944, Himmler décide
d'intégrer Kaminski et ses hommes dans la Waffen SS. Par la suite, les
atrocités et les brutalités vont atteindre un tel degré,
que les généraux Jodl et Guderian vont protester eux-mêmes
auprès d'Hitler. Tenu pour responsable des actes commis par ses hommes,
Kaminski est arrêté à Lodz et traduit devant une cour martiale.
Condamné à mort, il est aussitôt fusillé.
456. Kammler, Heinz (SS, WVHA, contrôle la construction des crématoires
et des chambres à gaz d'Auschwitz) : porté disparu, serait mort
en mai 1945.
457. Kappler, Herbert (Police de sécurité à Rome) : condamné
à la prison à perpétuité par un tribunal italien
en 1948. S'évade de l'hôpital militaire de Rome en 1977. Mort en
Allemagne de l'ouest en 1978.
458. Kasche, Siegfried (ministre en Croatie) : exécuté en Yougoslavie
en 1947.
459. Katzmann, Fritz (chef des SS et de la Police de Galicie) : mort à
Darmstadt en 1957.
460. Kaufman, Karl (Gauleiter dHambourg) : condamné à 18
ans de prison en 1948 par un tribunal anglais ; libéré pour raisons
de santé ; condamné une deuxième fois puis relâché
; mort en 1969.
461. Kehrl, Hans (ministère de l'Économie et ministère
de l'Armement) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal
militaire américain. Peine réduite par la Commission de clémence
au temps déjà accompli en 1951. Mort en 1984.
462. Keitel , Wilhelm (OKW): condamné à mort par le Tribunal militaire
international et pendu en 1946.
463. Keppler, Wilhelm (industriel, ministère des Affaires étrangères)
: condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain.
Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà
accompli ; mort en 1960.
464. Kesselring, Albert (commandant en chef du Sud) : condamné à
mort par un tribunal britannique. Peine commuée à la prison à
perpétuité et réduite ensuite à vingt et un ans.
Libéré en 1952.
465. Kiefer, Hans (SS Sturmbannführer, adjoint au chef du bureau IV de
la Sipo-SD en France. Chargé du "Funkspiel" (jeu radio), a
joué un rôle considérable dans le détournement des
agents alliés) : arrêté, jugé, on lui fait porter
la responsabilité de l'exécution de plusieurs aviateurs en 1944.
A été pendu.
466. Kiefer, Max (WVHA) : condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite par le tribunal
à vingt ans, et de nouveau réduite en 1951 par la Commission de
clémence au temps déjà accompli.
467. Kietz, Hans (Commandant de la Gestapo de Kharkov) : condamné à
mort en 1943 et pendu par les Soviétiques après le procès
de Kharkov, organisé rapidement, en deux jours, après la libération
de la ville. Le procès fut filmé et les images diffusées
largement.
468. Killian, Joseph (SS, surnommé le "bourreau de Montauban",
reconnu responsable personnellement de l'exécution d'au moins 257 personnes,
pour la plupart, des résistants et des Juifs) : ??? Tout renseignement
m'intéresse.
469. Killinger, Manfred von (ministre en Roumanie) : se suicide à Bucarest
en 1944.
470. Kirschneck, Hans (SS Obersturmführer, ingénieur diplômé,
chargé des "actions spéciales" et de l'édification
de nouveux crématoires avec Janish, à Auschwitz-Birkenau) : ???
471. Kittel, Bruno (responsable de l'"action des enfants" dans le
ghetto de Kaunas, participe à la liquidation des ghettos de Varsovie,
Vilnius et Kaunas) : ???.
472. Klehr, Jozef (Auschwitz ; participe massivement aux injections de phénol
sur les enfants) : condamné lors du Procès de Francfort à
la prison à perpétuité.
473. Klein, Fritz (médecin de camp à Auschwitz) : condamné
à mort par un tribunal britannique et exécuté en 1945.
474. Kleist, ? von (Standertenfüher SS Amt Ribbentrop) : agitateur néo
nazi après la guerre.
475. Kleist, Paul Ewald von (groupe Panzer 1, Groupe d'armées Sud) :
extradé de Yougoslavie et remis à l'URSS en 1949. Mort à
Vladimir, URSS, en 1954.
476. Klemm, Bruno (Reichsbahn) : aurait été arrêté
à Berlin par les autorités soviétiques et transféré
en 1945. Disparu. Déclaré mort en 1952.
477. Klemm, Herbert (ministère de la justice) : condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain.
Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
478. Klettner, Martin (ingénieur de la Topf qui fournit les fours crématoires
des camps) : ingénieur de la Nagema à Dresde en 1947, passe à
l'Ouest et rejoint son ancien patron, Ernst-Wolfgang Topf à Wiesbaden,
dépose un nouveau brevet de four d'incinération en 1950, mort
dans les années 1970.
479. Klier, Johann (SS-Unterscharfürer, Sobibor) : acquitté en 1950
à Berlin car il aurait secrètement aidé des Juifs.
480. Klingelhöfer, Waldemar (SS, SD, Einsatzgruppen B où il commande
le Sonderkommado 7b) : à Nuremberg, condamné à mort par
un tribunal militaire américain. Peine commuée en prison à
perpétuité par la Commission de clémence. Libéré
en 1956.
481. Klingenfuss, Karl Otto (ministère des Affaires étrangères)
: recherché en zone américaine mais non extradé de Constance
en 1949. En Argentine à dater de 1950. Témoin au procès
Rademacher à Bamberg en 1968.
482. Klopfer, Gerhard (SS-Oberführer, Chancellerie du parti, participant
à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : serait en liberté,
1960.
483. Kluge, Günther von (maréchal, commandant du Groupe d'armées
Centre) : se suicide en 1944.
484. Knab, Werner (SS Obersturmführer, chef du KDS de Lyon de 1943 à
août 1944) : condamné à mort par coutumace en 1954 par le
tribunal militaire de Lyon. Disparu, jamais retrouvé, on suppose toutefois,
et selon certains témoignages, qu'il aurait été tué
en mars 1945, lors d'un mitraillage par l'aviation américaine de l'autoroute
Berlin-Munich.
485. Knipping, Max (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans
quelles circonstances ???
486. Knochen, Helmut (commandant de la Police de sécurité en France,
adjoint de Lischka ) : arrêté avec Oberg et Hagen par les militaires
anti-hitlériens, échappe de peu à une exécution
le 20 juillet 1944. Condamné à mort à Paris en 1954. Peine
commuée en 1958. Relâché en 1962 après une grâce
du Président de la République. Représentant en assurances
à Offenbach, Main.
487. Koch, Erich (Reichskommissar d'Ukraine) : capturé par les Britanniques
en 1949. Extradé et remis à la Pologne en 1950. Jugé en
1958 et condamné à mort en 1959. Exécution définitivement
ajournée en raison d'une maladie prolongée. Peine commuée
en prison à perpétuité ; mort en prison en 1986.
488. Koch, Karl (SS, commandant du camp de Buchenwald) : Né le 2 août
1897, il est SS-Standartenführer, membre du NSDAP (n°475586) et des
SS (n° 14830). Il fut en 1935 chef de la garnison de gardes au KL Esterwegen,
commandant du KL Columbia-Haus à Berlin, et en 1936, il fut nommé
commandant du camp d'Esterwegen. Le 1er août 1937, il prit, déjà
en grade de colonel (SS-Standartenführer) la direction du KL Buchenwald
dont il fut commandant jusqu'en décembre 1941. Comme il fit un grand
nombre d'abus financiers et fit régner au camp une terreur inhumaine
- même d'après l'opinion des SS - il fut rappelé de son
poste de commandant. Arrêté vers la fin de 1941, il fut, grâce
à l'intervention d'Himmler, mis en liberté et nommé commandant
du KL Lublin (Majdanek), d'où en août 1943, on le transféra
aux gardes de la poste. En décembre 1943, il fut de nouveau arrêté
et condamné à mort par le tribunal SS. On l'exécuta au
début 1945. (informations communiquées par M. Sylvain Airaud,
qu'il en soit remercié)
489. Koch, Ilse, (épouse de Karl, collectionnait entre autre les tatouages
des prisonniers, les lambeaux de peau servaient ensuite à faire des abat-jour
et autre objet d'ornementation, surnommée "La chienne de Buchenwald"
par les déportés) : fut dénoncée par des SS eux-mêmes.
Acquittée par le tribunal SS qui, en revanche condamna son mari à
mort, elle fut condamnée à la détention perpétuelle
par le tribunal militaire. Peine commuée en 4 ans de prison. Condamnée
à nouveau à perpétuité par un tribunal allemand
le 15 janvier 1951, elle s'est suicidée dans sa cellule en 1967.
490. Koch, Wilhelm (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours
crématoires et d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne près
de neuf mois) : aurait regagné Erfurt après son séjour
à Auschwitz, puis ???
491. Koegel, Max (SS, premier commandant du camp de Ravensbrück de 1939
à 1942, puis commandant de Lublin-Maïdanek en septembre 1942, puis
commandant de Flossenbürg jusqu'en avril 1945) : se suicide en 1946.
492. Kohl, Otto (ETRA Ouest) : vit à Munich en 1958.
493. Koppe, Wilhelm (chef suprême des SS et de la Police du Wartheland
et du Gouvernement général) : aurait été arrêté
à Bonn en 1961. Libéré sous caution en 1962. Mis en accusation
à Bonn en 1964. Procès ajourné pour raisons de santé.
Mort en 1975 à Bonn.
494. Körner, Paul (Bureau du plan de quatre ans) : condamné à
quinze ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
Bénéficie d'une retraite.
495. Korreng, August (chef de la police de Düsseldorf) : se suicide le
7 juin 1945
496. Korschan, Heinrich Leo (Krupp Markstädt) : condamné à
six ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
497. Koslowski, Willy (chef des gardiens allemands du ghetto de Kaunas) : ???.
498. Kraemer, Fritz (Generalmajor der Waffen-SS) : condamné par le tribunal
américain de Dachau le 16 juillet 1946 à 10 ans de prison pour
sa complicité dans le massacre de Malmédy lors de loffensive
des Ardennes ; mort en 1959.
499. Kramer, Josef (garde du camp de Dachau, puis commandant du Struthof Natzweiler,
puis d'Auschwitz II et commandant de Bergen-Belsen) : condamné à
mort par un tribunal britannique et exécuté en 1945.
500. Krauch, Carl (plénipotentiaire général de l'industrie
chimique, président du Conseil d'administration d'IG FARBEN de 1940 à
1945) : condamné à six ans de prison par un tribunal militaire
américain en 1948, libéré en 1950. En 1955, membre du Conseil
d'administration d'Huels GmbH. A déclaré lors du procès
dAuschwitz à Francfort en 1956 : « ceux que lon appelle
les prisonniers politiques étaient généralement des éléments
antisociaux » (décrivant les prisonniers d'Auschwitz-Monowitz)
Meurt en 1968..
501. Krebs, Friedrich (Oberbürgermeister de Francfort) : élu au
conseil municipal sur la liste du Parti allemand en 1952.
502. Krebsbach, Eduard (SS, Standortarzt à Mauthausen de 1941 à
1943, puis commandant du camp de Kaiserwald près de Riga) : capturé
en 1945 ; dépose en 1946 dans le procès de Mauthausen ; condamné
à mort par un Tribunal américain à Dachau le 5 mai 1946
; exécuté à Landsberg le 28 mai 1947.
503. Kremer, Johannes Paul (médecin SS, Obersturmführer, hôpitaux
SS de Dachau et de Prague, à Auschwitz du 8 août au 18 novembre
1942, y signe le certificat de décès de mon grand-père
Aron Natanson ) : interné par les troupes anglaises, ses activités
à Auschwitz sont découvertes et son journal saisi ; livré
à la Pologne à la fin de 1946 ; condamné à mort
à Cracovie en décembre 1947 ; peine commuée en réclusion
à perpétuité en 1948. Libéré en janvier 1958
pour "bonne conduite" et en raison de son âge (74 ans). En août
1958, interné temporairement à Münster, Westphalie. En 1960,
condamné à 10 ans de détention , par le Tribunal de Münster,
mais quitte le tribunal libre, sa peine étant considérée
comme purgée au cours de sa détention en Pologne..
504. Kretschmer, Karl (police, chef administratif d'une section du Sonderkommando
4a de septembre à novembre 1942, à Koursk, puis adjoint dans la
police à Shitomir, puis à Stuhlweissenburg, en Hongrie) : après
1945, demande sa réintégration dans la police, qui est refusée..
505. Kritzinger, Friedrich Wilhelm (Chancellerie du Reich, participant à
la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : mort en liberté
après une grave maladie.
506. Kroeger, Erhard ( RSHA ; Einsatzgruppe C en 1941) : condamné par
un tribunal ouest-allemand en 1969 à 3 ans de prison.
507. Krosigk, Schwerin von (ministère des Finances) : condamné
à dix ans de prison par un tribunal militaire allemand. Peine réduite
en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
508. Krüger, Friedrich (chef suprême des SS et de la Police dans
le Gouvernement général): serait mort au combat en mai 1945.
509. Krukenberg, Gustav (Oberführer dans la Waffen SS, chef d'état-major
du Ve corps SS de montagne. En septembre 1944, Brigadeführer, et le 10
novembre 1944, inspecteur des unités françaises de la Waffen SS)
: Fait prisonnier par les Russes à Berlin, condamné à 25
ans de prison par un tribunal soviétique. Libéré en 1958.
Vivait encore tranquillement à Bonn en 1973.
510. Krumey, Hermann (Einsatzkommando Eichmann): déclaré criminel
de moindre importance par un tribunal de dénazification en 1948. Arrêté
de nouveau à Waldeck près de Francfort, en avril 1957, l'Autriche
l'accusant d'extorsion contre les Juifs hongrois. Libéré sans
caution. Activités politiques de droite et propriétaire d'un drugstore
en novembre 1957. Aurait été de nouveau arrêté en
avril 1958. Condamné à cinq ans de prison en 1965.
511. Krupp, Alfried (industriel) : condamné à douze ans de prison
et à la privation de ses biens par un tribunal militaire américain.
Peine réduite par la Commission de clémence au temps déjà
accompli et restitution des biens.
512. Kube, Wilhelm (Generalkommissar de Biélorussie) : est mort le 22
septembre 1943, assassiné, par l'explosion d'une bombe placée
par un domestique, J-G. Mazanik, partisan soviétique infiltré.
513. Kubiliunas, Petras (Lituanien, président du Conseil Général,
prend part à l'organisation de la déportation et du massacre des
Juifs lituaniens) : arrêté en 1945 en Allemagne et condamné.
514. Küchler, Georg von (commandant de la 8e armée et commandant
du Groupe d'armées Nord) : condamné à vingt ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à douze
ans par la Commission de clémence en raison du grand âge de l'accusé.
Libéré en 1953, mort en 1968.
515. Kügler, Wolfgang (policier, SS Untersturmführer, commandant d'une
section de l'Einsatzgruppe 2) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur
son sort peut m'en avertir.
516. Kuntze, Walter (commandant en chef du Sud-Est) : condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain.
517. Kutschera, Franz (chef de la police et des SS de Warschau et de Mogilew)
: tué par des membres de la résistance polonaise, le 1er février
1944.
518. Kutschmann, Walter (responsable de la gestapo en France puis en Espagne)
: réfugié en Argentine ; meurt en 1986 en prison avant dêtre
extradé vers lAllemagne.
519. Kvaternik, Eugen (ministre croate de l'intérieur) : signalé
en Argentine en 1950.
520. Kvaternik, Slavko (ministre croate de la Défense) : exécuté
en Yougoslavie en 1946.
L
521. Lachmann, Erich (Oberwachmeister de la police de Silésie, chef allemand
des auxilliaires ukrainiens du camp de Sobibor jusqu'à l'automne 1942,
puis transféré à Treblinka) : déserte sur le chemin
de Treblinka avec l'aide d'une Polonaise, arrêté alors qu'il errait
dans les rues de Varsovie, condamné par un tribunal SS à six ans
de prison, envoyé à Dachau comme prisonnier. Arrêté
après la guerre puis libéré après le procès
de Hagen en 1966.
522. Laers, ? von (Secretaire du Reichspropagande Ministerium) : disparu en
1945 et retrouvé au Caire.
523. Lafay, Bernard (médecin, français, secrétaire adjoint
de la Fédération des médecins du front qui vote le numerus
clausus des médecins juifs, à la tête du Conseil de l'Ordre
des médecins de la Seine sous l'occupation) : participe aux combats de
la libération de Paris, selon le général de Gaulle "restera
un exemple du médecin français dans la Résistance",
conseiller municipal de Paris en avril 1945, sénateur en 1946, député
en 1951, secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique dans
le cabinet d'Edgar Faure de janvier à mars 1952, puis aux Affaires économiques
en juin 1953, mort en 1975.
524. Lafont, Henri (avec son adjoint Bonny , chef de la bande de la Gestapo
française installée au 93 de la rue Lauriston) : se cache avec
Bonny dans une ferme de Bazoches-sur-le-Betz, à la Libération.
Ce refuge est révélé par Joseph Joanovici. Arrêtés,
sont condamnés à mort en décembre 1944 et fusillés
à Montrouge le 27 décembre 1944.
525. Lagardelle, Hubert (ministre du travail de Pétain, démissionne
en janvier 1944, devient rédacteur en chef du journal collaborateur La
France Socialiste ) : condamné aux travaux forcés à perpétuité
le 18 juillet 1946, mort en 1958
526. Lages, Willy (Police de sécurité et SD d'Amsterdam) : condamné
à mort en Hollande en 1949. Peine commuée à la prison à
perpétuité en 1952.
527. Lagrou, René (fondateur des SS flamands) : tué en 1942 sur
le front de l'Est.
528. Lainé, Célestin (chef du parti nationaliste breton, fonde
en décembre 1943 la formation Perrot, "première armée
bretonne" qui devient un terrible auxilliaire du SD) : Réussit à
s'enfuir à la fin de la guerre, condamné à mort par coutumace.
Longtemps recherché, vit en Irlande jusqu'à sa mort .
529. Lambert , Erwin (SS-unterscharführer, arrivé à Sobibor
à la fin de septembre 1942, participe à l'installation des chambres
à gaz) : condamné à trois ans de prison lors du procès
de Sobibor, à Hagen en 1966.
530. Lambert , Hermann (Treblinka) : condamné à quatre ans de
prison en 1965.
531. Lammerding, Heinz : SS-Gruppenführer. Il entre dans les SS-Totenkopf
en 1934, sert dans la division Totenkopf jusqu'en 1943 et devient chef de la
tristement célèbre division "Das Reich". Chef d'état
major de Himmler (fin 1944-mars 1945). Condamné à mort par contumace
par un tribunal de Bordeaux pour les pendaisons de Tulle et le massacre d'Oradour-sur-Glane
les 8 et 9 juin 1944, il se cache à Wiesbaden sous le nom de Braune,
puis s'établit sous son vrai nom à Düsseldorf comme entrepreneur.
Il meurt le 13 janvier 1971 à Bad-Tölz, en Bavière, sans
jamais avoir été extradé vers la France, qui l'avait réclamé
vainement pendant des années...
532. Lammers, Hans Heinrich (Chancellerie du Reich) : condamné à
vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à dix ans par la Commission de clémence. Libéré
en 1952.
533. Lampaert, Adolf (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
534. Landau, Felix (Gestapo de Radom, puis engagé dans un Einstzgruppe
en juillet 1941, responsable des équipes de travailleurs juifs) : en
1946, un ancien "travailleur juif" le reconnaît à Linz,
arrêté alors par les Américains. En 1947, s'évade
du camp d'internement de Glasenbach. Vit jusqu'en 1958 sous le nom de Rudolf
Jaschke, vend des réfrigérateurs. Condamné à la
réclusion criminelle à perpétuité par le tribunal
de Stuttgart en 1963.
535. Landfried, Friedrich (ministère de l'Économie) : relâché
de détention préventive en raison de son état mental. Pensionné.
Mort en 1953.
536. Lang, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris)
: ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
537. Lange, Herbert (SS-Sturmbannführer, en 1940 dirige un commando spécial
chargé d'assassiner les malades mentaux, puis commandant du camp d'estermination
de Kulmhof) : tué le 20 avril 1945, à Berlin
538. Lange, Rudolf (SS-Sturmbannführer, Einsatzkommando 2, Latvia, participant
à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : aurait été
tué dans la bataille de Poznan, en 1945.
539. Lantheaume, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des
Renseignements Généraux responsable de rafles durant l'occupation
à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
540. Lanz, Hubert (22e corps, Grèce et Hongrie) : condamné à
douze ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour
actes contre les Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence
au temps déjà accompli. 1
541. Laube, Horst (Sipo-SD en France, chargé des exécutions d'otages,
puis directeur au Ministère de l'Intérieur à Berlin) :
devenu après 1945, président du tribunal des Affaires sociales
du Land de Bade-Wurtemberg, à Stuttgart, habitait Reutlingen à
la fin des années 70.
542. Laurent, ? (second commandant du camp de Drancy d'octobre 1941 au printemps
1942) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
543. Lauterbacher, Hartmann (Gauleiter dHanovre) : séchappe
dun camp de prisonnier le 5 février 1948 pour lItalie ; arrêté
par les Italiens en 1950 et extradé vers lAllemagne ; séchappe
de nouveau et se réfugie en Argentine ; revenu en Allemagne ; mort en
1988 en Allemagne.
544. Laval, Pierre (Premier ministre français, livre les Juifs de zone
non-occupée, fait participer sa police aux rafles et à la garde
des camps français) : jugé et exécuté en France
le 15 octobre 1945.
545. Laville, ? (inspecteur de la police française, 5ème section
des Renseignements Généraux, organisateur d'une équipe
de voie publique pour traquer les Juifs dans Paris) : arrêté avec
Santoni. Révoqué sans pension, le 6 avril 1945. Jugé le
25 janvier 1946 et condamné à mort. Le jugement est cassé
en mai 1946 et il est rejugé. Il bénéficie de "circontances
atténuantes" d'après le Commissaire du gouvernement. Laville,
agressif au 1er procès, exprime des remords au second.Il est condmné
aux travaux forcés à perpétuité le 10 mai 1946.
546. Lécussan, Joseph (directeur aux questions juives à Toulouse,
en rapports très étroits avec le SD, puis chef régional
de la milice de Lyon, où il assassinera de ses propres mains Victor Basch,
président de la ligue des droits de l'homme. Se nomme préfet du
Cher en juin 1944) : Arrêté, jugé sommairement, fusillé
à Lyon le 25 septembre 1946.
547. Leeb, Wilhelm von (commandant du Groupe d'armées Nord) : condamné
à trois ans de prison par un tribunal militaire américain, mais
pas pour actions antijuives. Mort en 1956.
548. Lefebvre, ? (commissaire divisionnaire de la police française, dirige
la police judiciaire à Paris durant l'occupation, présent aux
côtés de la Gestapo à l'inauguration du camp de Drancy en
1941) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
549. Leguay, Jean (délégué de la Police de Vichy en zone
occupée) : président de la Warner Lambert, Inc., de Londres, président
des Laboratoires Substantia de Paris. Le bras droit de Bousquet a été
inculpé en 1979. Il lui était reproché son implication
dans lorganisation de la Rafle du Vel dHiv le 16 et 17 juillet 1942
à Paris. Mais il est mort le 3 juillet 1989, avant d'avoir été
jugé..
550. Leibbrandt, Georg (ministère de l'Est, participant à la Conférence
de Wannsee du 20 janvier 1942) : poursuites devant un tribunal allemand de Nuremberg
interrompues en 1950.
551. Leitgelb, Josef (sergent SS) : assassine le 23 mars 1945 le nouveau maire
dAix La Chapelle en pleine zone doccupation allemande) puis ???
552. Leist, Ludwig (commandant allemand civil de la ville de Varsovie) : condamné
en Pologne à huit ans de prison en 1947.
553. Lenz, Fritz (ancien directeur dun Institut dEugénisme
à Berlin ; recommandait la stérilisation du « 10% inférieur
de la population allemande ») : jamais inquiété ; professeur
de génétique humaine à lUniversité de Göttingen
en 1946.
554. Lenz, ? (sergent SS ; massacre dOradour-sur-Glane) : condamné
à mort par le Tribunal militaire de Bordeaux en 1953 ; gracié
; libéré en 1958.
555. Leprich, Yohann (jeune gardien du camp de concentration de Mauthausen en
1943-1944) : Capturé en 1945 par les Américains, il avait réussi
à entrer aux Etats Unis en se faisant passer pour un Hongrois. Entré
illégalement au Canada en 199. Arrêté en 2003 près
de Detroit.
556. Leriche, René (médecin français, premier président
de l'Ordre National des Médecins, aida à la mise en place du numerus
clausus des médecins juifs) : après la guerre n'a pas été
inquiété, dit avoir aidé des Juifs et posséder des
lettres de remerciements, président de l'Académie de chirurgie
en 1954, mort fin 1955 ou début 1956 (?).
557. Le Vigan, Robert Coquillaud dit (Acteur de cinéma, dénonciateur
forcené des milieux artistiques auprès de la Gestapo) : A la Libération,
fut condamné à dix ans de travaux forcés et à l'indignité
nationale à vie (1946), puis ce furent la liberté conditionnelle
et l'exil misérable, en Argentine où il mourut en 1972.
558. Levillain, Maurice (dirigeant du RNP de Déat) : arrêté
en septembre 1944, son procès devant le Haute Cour en avril 1947 est
reporté après la découverte de documents le faisant apparaître
comme un agent des services secrets nazis. Libéré au milieu des
années cinquante, meurt en 1974.
559. Lewin, Sally (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à
mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines
le 12 avril 1947.
560. Lewinsky, J. (commandant du peloton d'exécution du camp de Térézin)
: condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
561. Ley, Robert (Ministre du Front du travail) : se suicide en 1945.
562. Liebehenschel, Arthur (WVHA, puis commandant d'Auschwitz de novembre 1943
à mai 1944, puis à Maïdanek) : condamné à mort
en Pologne et exécuté en 1948.
563. Lindow, Kurt (RSHA) : arrêté par les autorités allemandes
en 1950, mais ne semble pas avoir été jugé.
564. Lischka, Kurt (directeur de la Reichszentrale pour l'émigration
des Juifs en 1939 ; puis dans la Police de sécurité en France)
: condamné par contumace à la prison à perpétuité
en France en 1950. Fondé de pouvoir (Prokurist) de la société
Krücken de Cologne. Retrouvé et dénpncé par Serge
et Beate Klarsfeld dans les années 70. Serge et Beate Klarsfeld tentent
de l'enlever et sont condamnés par des tribunaux allemands. De jeunes
juifs viennent briser par deux fois les vitres de la façade de son bureau
et sont jugés par des tribunaux allemands en 1975 et 1976. Condamné
à dix ans de prison par le tribunal de Cologne en 1980.
565. List, Wilhelm (commandant de la Wehrmacht, Sud-Est) : condamné à
la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain.
Liberté conditionnelle pour raisons de santé en 1951. Mort en
1969.
566. Löhr, Alexander (Groupe d'armées E, Sud-Est) : exécuté
en Yougoslavie en 1945.
567. Lohse, Heinrich (général SS, Reichskommissar pour l'Ostland
: Etats baltes, Russie blanche, Grande Russie occidentale) : arrêté
en 1945, jugé en 1948 et condamné à 10 ans de travaux forcés
par un tribunal de dénazification. Libéré pour raisons
de santé en 1951. Mort en 1964.
568. Lombard, Gustav (Generalmajor der Waffen-SS) : condamné à
25 ans de prison par un tribunal soviétique ; libéré en
1955 ; mort en 1992.
569. Lorenz, Werner (VOMI) : condamné à vingt ans de prison par
un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze
ans par la Commission de clémence. Relâché en 1955 ; mort
en 1974.
570. Loritz, Hans (SS und PolizeiFührer Nord ; commandant de Dachau de
1936 à 1939; commandant de Sachsenhausen de 1940 à 1942) : se
suicide le 31 janvier 1946.
571. Lorkovic, Mladen (ministre croate des Affaires étrangères)
: exécuté après une purge par le gouvernement croate en
1944.
572. Lörner, Georg (WVHA) : condamné à mort par un tribunal
militaire américain. Peine commuée en prison à perpétuité,
puis réduite à quinze ans par la Commission de clémence.
A sa libération, acquitté par un tribunal de dénazification
bavarois en 1954.
573. Lörner, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par
un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission de clémence au temps déjà accompli.
574. Losacker, Ludwig (Gouvernement général) : président
du conseil d'administration du Deutsches Industrie Institut de Cologne.
575. Lösener, Bernard (ministère de l'Intérieur) : témoin
de l'accusation. Libéré en 1949. Oberfinanzdirektor à Cologne.
Mort en 1952.
576. Löser, Ewald (Krupp) : condamné à sept ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par
la Commission de clémence au temps déjà accompli.
577. Lousteau-Chartez, Jean (journaliste à "Je suis partout"
et à Radio-Paris, engagé dans la Waffen-SS) : réfugié
en Allemagne, anime la radio doriotiste "Radio-Patrie", arrêté,
traduit devant la Cour de justice de la Seine le 31 octobre 1945. Reprend plus
tard sa carrière journalistique, rédacteur en chef de "Valeurs
actuelles".
578. Luccas, Franz (SS, Lagerarzt à à Auschwitz jusqu'à
l'automne 1944, puis à Mauthausen et à Ravensbrück) : condamné
lors du procès de Francfort à trois ans de prison, libéré
en 1963.
579. Luchaire, Jean (ami d'Otto Abetz , journaliste, organisateur de la presse
de la collaboration, ultra-collaborateur à la fin de la guerre) : se
réfugie en Allemagne à Sigmaringen, dirige la presse et la radio
de ce qui reste du gouvernement Pétain : la commission de Brinon, tente
ensuite de se réfugier en Italie, arrêté à Merrano,
condamné à mort par la Cour de Justice de la Seine le 23 janvier
1946 et exécuté le 22 février 1946.
580. Ludin, Hans Elard (ministre en Slovaquie) : condamné à mort
en Tchécoslovaquie en 1946.
581. Lumière, Auguste (inventeur du cinéma avec son frère
Louis, décoré de la francisque, parrain de la LVF compagnon de
route du PPF de Doriot, il met son prestige au service de la pire des collaboration
: la LVF) : mort en 1954 sans avoir été inquiété.
Un projet consistant à mettre leur effigie sur de nouveaux billets de
banque fut proposé, ce qui provoqua un tollé médiatique
et la Banque de France y renonça. Plus récemment, une controverse
a éclaté après que l'Université de Lyon II ait choisi
le nom d'Auguste et Louis Lumière plutôt que celui de Marc Bloch
(fusillé par les Allemands).
582. Luther, Martin (ministère des Affaires étrangères,
participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : mort
en camp de concentration après une purge.
583. Luther, Hans (SS Haupsturmführer, magistrat dans le civil, chef du
KDS de Bordeaux de mai 1942 à octobre 1943) : Arrêté et
emprisonné à Bordeaux, jugé en 1953. Condamné à
5 ans de prison. Les ayant fait préventivement, il est aussitôt
libéré. Mort en 1970 en Allemagne.
584. Lutze, Viktor (chef des SA après l'exécution de Roehm) :
mort en 1943.
585. Mach,
Sano (ministre slovaque de l'intérieur) : condamné à trente
ans en Tchécoslovaquie.
586. Machule, Walter (SS Sturmbannführer, chef du KDS de Bordeaux d'octobre
1943 à la Libération) : S'enfuit, n'a jamais été
arrêté, ni extradé. Condamné à mort par coutumace.
Vivait encore tranquillement à Hanovre en 1972..
587. Mackensen, Eberhard von (commandant de Rome) : condamné à
mort par un tribunal britannique. Libéré en 1952.
588. Maffre, Paul (KDS de Toulouse, agent de la police allemande au bureau IV-4b,
responsable de la déportation de plusieurs centaines de Juifs) : s'enfuit
à la Libération et essaye de se cacher. Reconnu, il est arrêté
fin 1944 et fusillé sommairement par les FFI à Valence.
589. Malzmüller, Theodor (policier à Lodz, en activité à
Chelmno) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en
avertir.
590. Mamy, Jean, dit Paul Riche (journaliste et cinéaste antisémite,
invité en avril 1944 près de Francfort au congrès antijuif
organisé par le Service Mondial (Weltdienst), agent de la Gestapo établissant
des rapports sur diverses personnalités, participe à diverses
perquisitions et dénonce des résistants qu'il conduit à
la déportation ou à l'exécution) : arrêté
dès la Libération de Paris, sa famille tente de le sauver grâce
à une expertise psychiatrique, condamné à mort et exécuté
au fort de Montrouge le 29 mars 1949.
591. Mandel, Maria (surveillante d'abord au camp de Lichtenburg., puis à
Ravensbrück où elle devient surveillante chef, enfin chef du camp
de femme (Lagerführen) au camp d'Auschwitz-Birkenau) : condamné
à la peine de mort par jugement du Tribunal National Suprême de
Cracovie du 22 décembre 1947, lors du procès des membres de la
garnison SS du camp d'Auscwitz-Birkenau. Le verdict fut exécuté.
592. Manstein, Erich von (commandant de la 11e armée) : condamné
à dix-huit ans de prison par un tribunal britannique. Peine réduite
à douze ans. Libéré en 1952. Consultant officieux au ministère
ouest-allemand de la Défense par la suite.Mort en 1973.
593. Mähr, Albert (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours
crématoires d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne en novembre-décembre
1942) : aurait regagné Erfurt après son séjour à
Auschwitz, puis ???
594. Marion, Paul (PPF, secrétaire général à l'information
et à la propagande de Pétain, transforme la Légion) : suis
le gouvernement Pétain en Allemagne à Sigmaringen, condamné
en 1948 à dix ans de réclusion criminelle, meurt de maladie en
1954 juste après avoir obtenu une grâce médicale.
595. Markl, Hermann (procureur au procès Katzenberger sur la pollution
de la race) : revient dans la magistrature bavaroise en 1951 ; Oberlandesgerichtsrat
en 1955.
596. Martin, Frédéric, dit "Rudy De Mérode" (agent
français de l' Abwehr depuis 1928, affecté en 1940 au service
d' Otto Brandl , monte un service de police auxiliaire de la Gestapo voué
au pillage économique et au renseignement.) : en 1944, réussit
à passer en Espagne, où il vivait encore tranquillement dans les
années 1970.
597. Massute, Erwin (Ostbahn) : professeur au collège technique de Hanovre
en 1949.
598. Matthes, Heinrich Arthur (participe au programme d'euthanasie à
Berlin en 1941 ; à Treblinka d'août 1942 à septembre 1943
où il s'occupe des chambres à gaz, puis à Sobibor ; Trieste
en 1944) : condamné à l'emprisonnement à vie en 1965.
599. Maubourget, Claude (journaliste collaborateur, secrétaire de la
rédaction de Je suis partout , entre à la Milice en avril 1944)
: blessé en juillet 1944.alors qu'il combattait le maquis du Vercors.
600. Mayol De Lupé, Jean (Ordonné prêtre le 10 juin 1900.
Mobilisé comme aumônier militaire en 1914, grièvement blessé
en 1918, aumônier de la L.V.F, puis de la division "Charlemagne")
: En fuite dès mars 1945, malade, âgé, il est arrêté
peu après par les Américains et remis aux autorités françaises.
Jugé dès le 14 mai 1947, il est condamné à 15 ans
de réclusion, à la confiscation générale de ses
biens et à la dégradation nationale. Bénéficiant
d'une libération conditionnelle en mai 1951, il se retire à son
domicile de Lupé, où il meurt en juin 1956.
601. Meisinger, Josef (commandant de la Police de sécurité du
district de Varsovie) : condamné à mort en Pologne en 1947 et
exécuté.
602. Menetrel, Bernard (médecin personnel et conseiller de Pétain,
admirait la décison des Allemands de procéder au "déracinement
définitif de la juiverie") : après avoir suivi Pértain
à Sigmaringen, est placé en résidence surveillée.
A son retour en France en mai 1945, interné à la priosn de Fresnes
qu'il quitte pour raison de santé en 1946, mort accidentelle le 31 mars
1947.
603. Mengele, Josef ("médecin" des camps à Auschwitz)
: s'enfuit en Argentine. Demandes d'extradition formulées par l'Allemagne
de l'Ouest rejetées par le gouvernement argentin. Va au Paraguay en 1959,
puis au Brésil. Un cadavre exhumé au Brésil en 1985 est
identifié comme étant celui de Mengele, la date de la mort étant
fixée à 1979.
604. Mentz, (ou Menz ?) Willy (participe au programme d'euthanasie à
Grafeneck, Hadamar et Berlin ; à Treblinka de juin 1942 à novembre
1943 où il participe aux gazages ; à Trieste en 1944) : condamné
à la prison à vie en 1965.
605. Merdsche, Fritz (SS, Sipo-SD de la région d'Orléans, responsable
de milliers de déportations, a fait liquider 35 Juifs de Bourges jetés
vivants dans un puits par la Gestapo) : condamné à mort par contumace
le 26 avril 1950 puis le 28 septembre 1953, juge au Tribunal de Francfort, en
retraite, rédacteur en chef d'une importante revue juridique allemande,
habitait Koenigstein-Taunus à la fin des années 70, dénoncé
par Beate Klarsfeld en 1975
606. Merten, Max (chef de l'administration militaire de Salonique) : avocat
en exercice après la guerre. Retourné en Grèce en tant
que représentant d'une agence de voyages. Arrêté là
et condamné à vingt-cinq ans de prison en 1959. Libéré
avant la conclusion d'un accord d'indemnisation entre l'Allemagne de l'Ouest
et la Grèce la même année.
607. Messing, Heinrich (ouvrier de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires
et l'ascenseur à cadavres d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne
cinq mois en 1943) : aurait regagné Erfurt après son séjour
à Auschwitz, puis ???
608. Metzner, Alfred (responsable administratif, chauffeur et interprète
du commissaire de Slonim, participe à des exécutions d'une grande
cruauté) : Condamné à mort, exécuté en 1950
en Pologne.
609. Meyer, Alfred (ministère de l'Est, participant à la Conférence
de Wannsee du 20 janvier 1942) : se suicide en 1945.
610. Meyer, Kurt (SS Oberführer, commandant de la 12.SS-Panzer division
Hitlerjugend pendant l'été 1944, responsable de l'exécution
de 45 prisonniers canadiens à Authie) : capturé par les Alliés
dans le secteur d'Amiens, sera jugé par la suite pour crime de guerre.
Condamné à la prison à vie, sera libéré en
1954. Publie en 1957 "Grenadiers du Reich". Mort en 1961.
611. Meyszner, August (chef suprême des SS et de la Police en Serbie)
: exécuté en Yougoslavie en 1947.
612. Michel, Elmar (administration militaire en France, chargé de l'aryanisation
des biens juifs) : Ministerialdirektor au ministère fédéral
de l'Économie. Président du conseil d'administration de Salamander
A.G.
613. Michel, Hermann (SS-Oberscharführer, Sobibor, surnommé "Le
Prêcheur" à cause du discours raffiné qu'il adressait
aux arrivants des convois) : détenu par l'armée américaine
à Bad Aiblingen, Bavière, mais relâché le 19 avril
1946 ; encaisse un crédit de plusieurs milliers de dollars en 1948, puis
disparaît. Aurait vécu en Egypte dans les années 1950.
614. Miete, Kurt (participe au programme T4 d'euthanasie à Grafenek et
Hadamar ; à Treblinka de juin 1942 à novembre 1943 ; à
Trieste en 1944) : condamné en 1965 à la prison à perpétuité
; libéré pour sénilité.
615. Milch, Eberhard (armée de l'air et Jägerstab) : condamné
à la prison à perpétuité par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission
de clémence. Libéré en 1954. Bénéficie d'une
retraite.
616. Möbius, Kurt (bataillon de police de Litzmannstadt, à Chelmno)
: condamné à 8 ans de réclusion en 1965 pour sa comp^licité
dans l'assassinat d'au moins 100.000 personnes.
617. Möckel, Karl (administration d'Auschwitz) : condamné à
mort en Pologne en 1947.
618. Mohnkel, Wilhelm (SS, division Hitlerjugend, massacre de Tavaux et Pontséricourt
dans l'Aisne) : un des derniers défenseurs de la Chancellerie à
Berlin, arrêté par les Soviétiques, reste en captivité
jusqu'en 1955. Accusé d'être responsable de l'exécution
de 80 soldats anglais faits prisonniers en juin 1940, acquitté faute
de preuves. Jamais inquiété pour le massacre de Tavaux-et-Pontséricourt.
619. Montandon, Georges (anthropologue-ethnologue, caution scientifique du Commissariat
général aux questions juives, dirige la revue antisémite
"L'Ethnie française", rédige la brochure "Comment
reconnaître un juif", donne des "cours" à l'Institut
d'études des questions juives) : est atteint dans un attentat préparé
par des résistants, à Clamart, le 3 août 1944, serait mort
en Allemagne, à Fulda (Hesse) le 30 août 1944 des suites de ses
blessures.
620. Moog, Robert, alias Boby (agent-double infiltré dans la Résistance,
tenu pour responsable de la destruction de nombreux réseaux de résistance
pour le compte de l'Abwehr de Dijon et de la Sipo-SD de Lyon, a arrêté
le général Delestraint (Armée Secrète) et René
Hardy (résistance "fer"), semble être à l'origine
de l'arrestation de Berthie Albrecht, décapitée à la hache
à Fresnes) : Supposé mort dans un accident d'avion en 1945 entre
Fulda et Francfort.
621. Moritz, August (SS, Sipo-SD à Orléans, organise de nombreuses
déportations, livre à la Milice Victor Basch) : condamné
à mort par contumace à Marseille le 30 janvier 1954 et à
Lyon le 25 novembre 1954, réussit à se donner une façade
d'antifasciste en Allemagne et collabore à la reconstitution des Archives
de l'Association des Victimes du Nazisme à Hambourg, démasqué
par les Klarsfeld en 1973, employé de commerce à Hambourg..
622. Mrugowsky, Joachim (chef de l'Institut d'hygiène de la SS) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain et exécuté
en 1948.
623. Mühler, Rolf (SS Sturmbannführer, chef du KDS de Lyon (nov. 1942
au printemps 1943) puis de celui de Marseille (1943- juin 1944)) : Se fait muter
discrètement dans la Wehrmacht en juin 1944. Reconnu, arrêté
et livré par les Américains, jugé en 1954. Condamné
à mort. Gracié, libéré en 1962. Meurt à Wüppertal
en 1967.
624. Müller, Erich (construction d'artillerie Krupp) : condamné
à douze ans de prison par un tribunal militaire allemand. Peine réduite
en 1951 par la Cornmission de clémence au temps déjà accompli.
625. Muller, Karl-Heinz (Chef de la section antijuive de la Gestapo de Toulouse)
: condamné à mort par contumace le 9 juin 1953 par le Tribunal
de Bordeaux, commissaire principal, chef de la sureté de la ville de
Chelle en Basse-Saxe, puis retraité, retrouvé et dénoncé
par Serge Klarsfeld en 1978..
626. Müller, Heinrich (SS-Gruppenführer, chef de la Gestapo à
partir de 1935, RSHA, participant à la Conférence de Wannsee du
20 janvier 1942) : porté disparu, on perd sa trace le 29 avril 1945,
on suppose qu'il est mort pendant la bataille de Berlin.
627. Müller, Johannes (commandant de la Police de sécurité
des districts de Varsovie et de Lublin) : mort en détention en 1961,
en attendant d'être jugé.
628. Müller, Ludwig (aumônier militaire ; élu le 1er octobre
1933 évêque du Reich ; fervent défenseur et propagandiste
du 3ème Reich ; restera fidèle jusquau bout à Hitler)
: malade, échappe à lépuration. Mort en 1946.
629. Mummenthey, Karl (WVHA) : condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt
ans par la Commission de clémence.
630. Munch, Hans ("Médecin" d'Auschwitz) : acquitté
à la Libération par le tribunal de Cracovie (Pologne), installé
depuis lors comme médecin de campagne en Bavière. Donne une interview
à France-Inter, dans l'émission "Là-vas si j'y suis",
en 1999, poursuivi pour "provocation à la haine raciale et apologie
de crime contre l'humanité", relaxé en première instance
en juin 2000, après que ses avocats eurent présenté un
certificat médical d'un psychiatre allemand faisant état de sa
maladie d'Alzheimer. Une peine d'emprisonnement avec sursis a été
requise en septembre 2001 devant la cour d'appel de Paris contre lui pour s'être
réjoui de l'extermination des Tziganes de 1943 à 1945. Sa défense
le présente comme sénile donc pénalement irresponsable.
La cour rendra son arrêt le 17 octobre prochain.
631. Müntzberger, Gustav (SS, participe au programme T4 d'euthanasie à
Sonnenstein et Berlin en 1940 : à Treblinka de septembre 1942 à
novembre 1943) : condamné à 12 ans d'emprisonnement en 1965, relâché
en 1970.
632. Mussfeldt, Erich (SS, participa à l'extermination à Majdanek,
vécut les derniers jours de ce camp, puis fut transféré
à Auschwitz) : arrêté, décrit les derniers jours
de Majdanek, jugé, condamné, pendu à Cracovie.
N
633. Naujocks, Alfred Helmut (monte sur lordre dHimmler lopération
sur Gleiwitz en Pologne) : déserte en novembre 1944 pour larmée
américaine ; arrêté ; sévade avant dêtre
présenté devant un tribunal allié ; aurait fait partie
du réseau ODESSA : meurt à Hambourg le 4 avril 1960.
634. Naumann, Erich (commandant de l'Einsatzgruppe B) : condamné à
mort par un tribunal militaire américain et exécuté en
1951.
635. Nebe, Artur (chef de la police criminelle au 5ème bureau du R.S.H.A)
: mêlé à l'attentat contre Hitler le 20 juillet 1944, arrêté
par les SS et condamné à mort par le "Tribunal du Peuple"
nazi, sera pendu avec une corde à piano le 2 mars 1945.
636. Nedic , Milan (chef du gouvernement serbe) : se suicide.
637. Neubacher, Hermann (maire de Vienne et plénipotentiaire économique
pour le Sud-Est) : condamné en Yougoslavie à vingt ans de travaux
forcés Amnistié au bout de sept ans. Activités à
Austrian Airlines en 1958. Mort en 1960.
638. Neubauer, A. (gardien du camp de Térézin) : condamné
à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
639. Neurath , Konstantin von (ministre des Affaires étrangères
et Reichsprotektor) : condamné à quinze ans de prison par le Tribunal
militaire international. Libéré en 1954. Mort en 1956.
640. Nosske, Gustav (SS, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande l'Einsatzkommando
12) : à Nuremberg, condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix
ans par la Commission de clémence.
641. Novak, Franz (RSHA, lun des assistants d'Eichmann) : se cache en
Autriche jusquen 1961 date à laquelle il est arrêté,
condamné à huit ans de prison à Vienne en 1964. Nouveau
procès en 1966 se terminant sur un acquittement. De nouveau jugé
en 1969 et condamné à neuf ans. Quatrième procès
en 1972, avec un verdict final de sept ans.
O
642. Oberg, Karl (chef des SS et de la Police de Radom ; chef suprême
des SS et de la Police en France) : condamné à mort en Allemagne,
extradé en France le 10 octobre 1946. Comparaît devant un tribunal
français en même temps qu'Helmut Knochen . Condamné à
nouveau à la peine de mort en France le 9 octobre 1954. Peine commuée
en 1958 en vingt ans de travaux forcés. Gracié en 1965 par le
Président de la République et rapatrié en Allemagne où
il meurt la même année.
643. Oberhauser, Josef (SS Unterstrumführer, centre de gazage de Grafeneck,
Brandebourrg, Bernburg en tant qu'incinérateur de cadavres ; police de
Lublin en 1941 dans l'opération Reinhard ; Belzec en 1942) : condamné
en 1948 à 15 ans de prison pour sa participation aux crimes de l'euthanasie.
Amnistié en 1956, puis serveur dans une brasserie de Munich. Condamné
à quatre ans et demi d'incarcération en 1965, pour sa complicité
d'assassinat de 300.000 personnes, par le tribunal deMunich..
644. Oberheuser, Herta (docteur à Ravensbrück) : condamné
à 20 ans demprisonnement ; bénéficie dune remise
de peine ; rayé de lOrdre des Médecins ; travaillait dans
un laboratoire pharmaceutique en 1967.
645. Oberlander, Theodor (chargé de la colonisation des territoires de
lest par le régime nazi) : ministre du gouvernement Adenauer.
646. Obler, Walter (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à
mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines
le 12 avril 1947.
647. Odewald, Walter (SS Sturmbannführer. Chef du bureau V (Kripo), à
Prague puis à Paris (échelon national), responsable de centaines
d'arrestations et exécutions) : jamais extradé, ni jugé.
En 1973, était toujours fonctionnaire au service de la protection de
la Constitution pour la Basse-Saxe, en Allemagne..
648. Ohlendorf, Otto (général SS, SD, commandant de l'Einsatzgruppe
D) : condamné à mort par un tribunal militaire américain
à Nuremberg en 1948 et exécuté le 8 juin 1951, à
Landsberg.
649. Oltramare, Georges, Chales Dieudonné alias (journaliste antisémite
dans la presse suisse dans l'Entre-deux-guerres, accompagne Otto Abetz à
Paris en juin 1940, rémunéré par l'Ambassade d'Allemagne,
prend la direction de "La France au Travail" et fait des causeries
à Radio-Paris dont "Les Juifs contre la France" ) : échappe
à un attentat au printemps 1944, se réfugie à Sigmaringen
après la Libération, regagne la Suisse où il est arrêté
le 21 avril 1945, mis en liberté provisoire, réincarcéré
le 1er février 1947, condamné à 3 ans de prison par la
Cour pénale fédérale. Du côté français,
condamné à mort par contumace le 12 janvier 1950. Après
sa libération, séjourne en Espagne (1952) puis en Égypte
où il aurait travaillé à la radio dans la section antisémitisme,
meurt à Paris le 16 août 1960..
650. Ott, Adolf (SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Sonderkommando
7b) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée en prison à perpétuité
par la Commission de clémence. Libéré en 1958.
651. Oudart, ? (commissaire principal de la police française, R.G. à
Paris durant l'occupation, présent aux côtés de la Gestapo
à l'inauguration du camp de Drancy en 1941) : ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
652. Oven, Wilfred von (secrétaire de Goebbels) : réfugié
en Argentine.
653. Ozols, Karlis (police lithuanienne opérant à Minsk et en
Bielorussie où 10.000 juifs furent assassinés) : naturalisé
australien ; jamais inquiété ; vit actuellement en Australie.
654. Paersch,
Fritz (Gouvernement général) : Landeszentralbank von Hessen de
Francfort en 1961.
655. Pancke, Gunther (Quartier général SS du Danemark) : condamné
à 20 ans de prison par la Cour de Copenhague ; mort en 1973.
656. Pannwitz (von), Helmuth (SS, engagé à la tête de différentes
unités de reconnaissance sur le Front de l'Est, il constitue une unité
cosaque, qui va devenir en 1943 la 1.Kosaken-div.et par la suite le XV. SS-kosaken-Kavallerie-korps)
: sera livré par les britanniques, à la fin de la guerre, aux
autorités soviétiques. Jugé pour crimes de guerre en 1946,
il sera pendu l'année suivante, en janvier 1947, à Moscou.
657. Panzinger, Friedrich (RSHA) : libéré de captivité
par les Soviétiques en 1955. Pris d'un malaise, il meurt en 1959 dans
son appartement de Munich où la police allemande venait l'arrêter.
658. Paoli, Pierre-Marie (français, agent du KDS d'Orléans, puis
de la Gestapo de Bourges, recruté par le Hauptsturmführer Hasse
. Devient Scharführer SS, tortionnaire, responsable à lui seul de
centaines d'exécutions, fait déporter tous les prisonniers qui
lui ont survécu) : s'enfuit à la libération, arrêté
à la frontière danoise par les Anglais le 16 mai 1945, remis aux
autorités françaises, Jugé une première fois par
le Tribunal militaire de Bourges le 3 mai 1946, puis à Nancy quelques
jours plus tard, condamné à mort et exécuté à
Bourges le 15 juin 1946.
659. Papen , Franz von (a joué un rôle dans l'arrivée de
Hitler au pouvoir) : Après l'acquittement de Nuremberg, un tribunal allemand
le condamna aux travaux forcés mais il fut libéré en 1949.
Mort en 1969.
660. Papon, Maurice (secrétaire général de la préfecture
de Girone, organisateur de convois de déportation) : A la libération
se fait passer pour un résistant et parvient à poursuivre une
carrière administrative et politique : de 1956 à 1958, il participe
à la "pacification" de l'Algérie comme préfet
; préfet de police de Paris durant les événements d'octobre
1961, il couvre les brutalités policières contre une manifestation
algérienne (des dizaines de morts). Il est lâché par de
Gaulle après l'affaire Ben Barka (1967). Elu député gaulliste
en 1958, il devient ministre du budget de Giscard d'Estaing en 1978. Inculpé
en 1983, à la suite de plaintes déposées en 1981, il est
jugé à partir d'octobre 1997 et est condamné le 2 avril
1998 à "dix ans de réclusion criminelle" pour "complicité
de crimes contre l'humanité". Après une tentative de fuite
en Suisse, il a été emprisonné en 1999. Libéré
pour raisons de santé, après une décision de la Cour de
Cassation, le 18 septembre 2002.
661. Pauli, Max (commandant du camp de Stuttohf en Pologne) : jugé par
un tribunal allié ; condamné à mort et exécuté
en 1946.
662. Pavelic, Ante (chef de l'État croate) : en Argentine jusqu'en 1957.
Meurt à Madrid en 1959.
663. Peiper, Joachim (Standartenführer SS, en Italie responsable du massacre
de civils à Boves en 1943, puis de massacres de civils en Ukraine, puis
responsable, fin 1944, de crimes de guerres lors de la bataille des Ardennes
: exécution de prisonniers de guerre américains) : jugé
à Nuremberg, le 27 juillet 1946, condamné à mort, peine
commuée en prison après une campagne de réhabilitation
menée par le sénateur d'extrême-droite McCarthy, libéré
en 1956, vit ensuite en France près de Vesoul à partir de 1959,
retrouvé en 1968 par les Italiens qui veulent le faire juger pour le
massacre de Boves, fait l'objet d'une campagne de presse en 1976, supposé
mort dans l'incendie (volontaire ?) de sa maison le 14 juillet 1976.
664. Pellemans, Jan (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
665. Pemjean, Pierre Lucien Pemjean, dit Lucien (arrêté pour anarchisme
en 1893 rencontre Drumont en prison, journaliste antisémite entre les
deux guerres, bien qu'âgé de plus de 80 ans, reprend du service
pendant la guerre, "Mon seul regret serait de ne pouvoir assister à
l'anéantissement de l'exécrable et maudite juiverie" écrit-il
en août 1944) : arrêté le 20 août 1944 par des FFI,
meurt à l'hôpital le 10 janvier 1945 sans avoir pu être interrogé..
666. Pemsel, Max Joseph (chef d'état-major au commandement général
en Serbie) : commandant du district militaire IV de l'armée ouest-allemande
au milieu des années 1950. Commandant du 2e corps en 1961.
667. Permilleux, Charles (commissaire de police, directeur du "Service
spécial aux affaires juives" à la direction de la Police
Judiciaire de la Préfecture de police en octobre 1942, puis directeur
adjoint de la Police Judiciaire, chargé de la sous-direction des Affaires
Juives) : révoqué par la Commissiion d'Epuration de la police,
il est seulement "suspendu en attendant une décision de justice"
par le Préfet et obtient un classement de son affaire en justice le 3
juin 1946 ; mis à la retraite d'office le 18 février 1947, arrêté
cassé par le Conseil d'Etat le 9 janvier 1949 pour vice de forme, rétabli
alors dans tous "ses droits".
668. Pétain, Philippe, maréchal (supprime la République
par un coup d'état le 10 juillet 1940, chef de l'Etat français,
rencontre Hitler à Montoire et engage la France dans la collaboration,
signataire du Statut des Juifs, son gouvernement livre les Juifs, français
et étrangers, à la déportation) : le 20 août 1944,
les Allemands l'emmènent vers Belfort, puis l'Allemagne (Sigmaringen)
au milieu des ultras de la collaboration, où il se considère comme
prisonnier. Le 20 avril 1945, devant l'avance de l'armée française,
les Allemands organisent son départ. Deux jours plus tard, passe en Suisse.
Rentre en France le 26 avril 1945. Incarcéré au fort de Montrouge,
est jugé par la Haute Cour du 23 juillet au 15 août 1945, condamné
à mort, sa peine est commuée en détention à vie.
Enfermé au fort du Portalet puis à l'île d'Yeu où
il meurt le 23 juillet 1951.
669. Peyrouton, Marcel (secrétaire d'Etat à l'Intérieur
du gouvernement Pétain, signataire de la Loi du 3 octobre 1940 portant
statut des juifs) : hostile à Laval, il est nommé ambassadeur
de France en Argentine puis révoqué. Se rallie en 1942 à
l'Amiral Darlan, puis au général Giraud qui le nomme en janvier
1943 gouverneur général de l'Algérie. A ce poste, complote
contre de Gaulle qui le fait arrêterle 22 décembre 1943 ; séjourne
en prison jusqu'à son passage en jugement en décembre 1948. Acquitté
par la Haute Cour, libéré, publie ses mémoire en 1950,
mort en 1983.
670. Pfannenstiel, Wilhelm (professeur à Marburg an der Lahn) : début
d'enquête par les autorités allemandes à Marburg en 1950.
Ne semble pas avoir été jugé.
671. Pfannmüller, Hermann (directeur dun asile pour enfants) : condamné
à 6 ans de prison.
672. Phleps, Arthur (général de division dans l'armée roumaine,
entré dans la SS en 1941, chef du régiment Westland de la division
Wiking, puis de la division "Prinz Eugen " et du V. SS-Geb.Korps.
Obergruppenführer chargé de la guérilla anti-soviétique
en Transylvanie) : porté disparu le 21 septembre 1944, aurait été
tué à bord de son avion de reconnaissance, d'autre sources indiqueraient
qu'il se serait suicidé en avril 1945. Longtemps recherché, sa
mort reste toutefois une quasi certitude
673. Piekarski, Kurt (membre de l'administration civile de Watenstedt en Pologne)
: jugé par le tribunal de Varsovie le 16 octobre 1948 et condamné
à mort. Sa peine est commuée en prison à vie. Il est relâché
le 25 juin 1963.
674. Plate, Albert (SS Hauptscharführer, suppléant de Bothmann à
Chelmno) : ???.
675. Platon, Charles, amiral (secrétaire d'Etat du gouvernement Laval
chargé de la coordination des trois armes, responsable de la police antimaçonnique,
fait partie d'une tentative des ultras de la collaboration avec Déat
et de Brinon pour demander à Pétain de s'engager plus nettement
encore dans la collaboration avec les nazis) : mis en résidence surveillée
en Gironde, exécuté de façon sommaire par les FFI le 18
août 1944.
676. Pleiger, Paul (Entreprises Hermann Göring) : condamné à
quinze ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à neuf ans par la Commission de clémence.
677. Ploncard d'Assac, Jacques Ploncard, dit (associé d'Henry Coston
, journaliste violemment antisémite, membre du Cercle aryen) : condamné
à mort par contumace le 29 mai 1947, s'exile au Portugal où il
séjourne 20 ans, est le conseiller et le biographe du dictateur Salazar,
amnistié mais ne revient en France qu'après la révolution
des oeillets, en 1974.
678. Pohl, Oswald (général SS, WVHA = services économiques,
organisa l'exploitation de tout ce qui pouvait venir desJuifs) : condamné
à mort par un tribunal militaire américain à Nuremberg,
procès qui se tint du 13 janvier 1947 au 3 novembre 1947, pendu en juin
1951 à la prison de Landsberg.
679. Pohlmann, Edmund (kapo à Majdanek) : se suicide durant le procès
de Majdanek (27.11.1944 au 2.12.1944).
680. Poinsot, Pierre (commissaire des Renseignements Généraux
en service à Bordeaux jusqu'en 1943, puis commissaire aux Affaires Juives,
puis au SAP sous les ordres directs de la Gestapo) : s'enfuit avec la Milice
de Darnand en août 1944, arrêté le 24 avril 1945 en Suisse
porteur de 500.000 Francs, jugé le 15 juin 1945 à Moulins, condamné
à mort et à la dégradation nationale, exécuté
à Riom le 16 juillet 1945.
681. Pokorny, Adolf (auteur d'un projet de stérilisation) : acquitté
par un tribunal militaire américain.
682. Pollok, ? (SS Untersturmführer, ingénieur en superstructures,
spécialiste des "actions spéciales" et de l'inspection
des crématoires à Birkenau) : ???
683. Pook, Hermann (WVHA) : condamné à cinq ans de prison par
un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la
Commission de clémence au temps déjà accompli.
684. Poppendick, Helmut (médecin, assistant du Dr Ernst Growitz ) : condamné
à 10 ans de prison par le Tribunal de Nuremberg.
685. Porsche, Ferdinand (né en 1875 ; membre du NSDAP en 1937 ; président
de la Fédération allemande de lindustrie automobile ; président
de la Commission Panzer ; en 1945, 90% de la main duvre de Volkswagen
est non-allemande et forcé) : jamais inquiété ; meurt en
1951.
686. Pötzinger, Karl (SA Scharführer, incénérateur dans
les centres d'euthanasie de Brandebourg et Bernburg, puis à Treblinka
et Sobibor) : tué en 1944.
687. Pradel, Johannes Friedrich (RSHA, participe à la mise au point des
véhicules de gazage ) : reprend du service dans la police après
la guerre, officier de Police de Hanovre ; arrêté dans cette ville
en janvier 1961. Condamné à 7 ans de réclusion criminelle
en 1966.
688. Priebke, Erich, (capitaine SS, accusé d'avoir organisé et
personnellement participé aux massacres des fosses Ardeatines à
Rome le 24 mars 1944 : après la mort de 32 soldats allemands tués
par la résistance italienne, les SS avaient en représailles exécuté
335 Italiens dont 75 Juifs) : Arrêté à la libération,
Priebke avait néanmoins réussi à s'enfuir en Argentine.
Retrouvé par des journalistes américains en 1994, fait immédiatement
l'objet d'une demande d'extradition de la part de l'Italie. Arrêté
par des policiers argentins dans une station touristique de Patagonie où
il menait une vie de notable, extradé en Italie le 21 Novembre 1995.
Sa libération provoque une vive émotion dans le pays. Le gouvernement
décide de le réincarcérer pour un autre motif. La cour
de cassation de Rome a confirmé, en novembre 1998, la condamnation à
perpétuité à son encontre ainsi qu'à l'encontre
de son complice Karl Hass , en rejetant le recours présenté par
la défense contre le verdict, prononcé en mars 1998.
689. Priess, Hermann Otto (SS, division panzer Totenkopf) : condamné
par le tribunal militaire américain de Dachau dans le cadre du Procès
de Malmédy à 20 ans de prison ; libéré de Landsberg
en 1954 ; mort en 1985.
690. Prüfer, Franz (Kriminaloberinspecktor, Gestapo de Berlin, affaires
juives, organise la déportation des Juifs de Berlin) : arrêté
pour malversations fin octobre 1942. Tué dans un bombardement alors qu'il
était en prison .
691. Prüfer, Kurt (ingénieur à la société Topf,
responsable de la construction des crématoires de Dachau, Buchenwald,
Mauthausen et Auschwitz) : Arrêté par les américains le
30 mai 1945, relâché le 13 juin, profite de sa liberté pour
faire disparaître les contrats passés, entre autre avec Auschwitz.
Arrêté à nouveau, par les Soviétiques cette fois,
est jugé, et la preuve est faites que Prüfer connaissait parfaitement
l'utilité réelle de ces fours, dès la fin août 1942.
Mais beaucoup de pièces accablantes ayant disparues, il ne sera condamné
qu'à 25 ans de travaux forcés, en avril 1948, mort d'une hémorragie
cérébrale, le 21 octobre 1952, dans un camp soviétique.
692. Pruss, Friedrich (commandant de la gendarmerie de Iapach) :condamné
à mort à Lublin ou Lomza le 3 juillet 1948. Sa peine est transformé
en prison à vie. Il est libéré en 1957.
693. Prützmann, Hans Adolf (chef suprême des SS et de la Police d'Ukraine)
: se suicide en 1945 après avoir été arrêté
par l'armée britannique.
694. Puaud, Edgar (Commandant d'un bataillon de l'armée d'armistice en
garnison à Montauban, rejoint la L.V.F comme colonel, puis au début
de 1944, nommé général de brigade par le gouvernement de
Vichy. Après l'attentat contre Hitler, le 20 juillet 1944, prend le commandement
de la future division "Charlemagne" comme Oberführer SS) : Blessé
grièvement à la cuisse le 6 mars 1945 en Poméranie. Porté
disparu le lendemain. Sa mort après capture par les Russes, est une quasi-certitude.
695. Pucheu, Pierre (membre du PPF de Doriot qu'il quitte avant guerre, ministre
de l'intérieur de Pétain, est associé à l'élaboration
de la liste des 50 fusillés de Chateaubriand) : écarté
par le retour de Laval en avril 1942, il passe en Espagne en novembre d'où
il essaie de contacter le général Giraud. Arrivé à
Casablanca, il est arrêté le 11 août 1943 et traduit devant
un tribunal militaire, condamné à mort le 11 mars 1944 et fusillé
près d'Alger le 20 mars..
696. Puhl, Emil (Reichsbank) : condamné à cinq ans de prison par
un tribunal militaire américain. Vorstand de la Hamburger Kreditbank
A.G. en 1961.
697. Pujol, Georges (ancien résistant passé à la Gestapo
française, agent de la "Stosstrupp" (Commandos d'exécution
et d'élimination) du KDS de Toulouse, tortionnaire) : s'enfuit en juin
1944, ou il abattra lui même plusieurs complices succeptibles de le démasquer.
Arrêté malgré tout en août 1944, il est immédiatement
jugé. Condamné à mort, il exécuté peu après
en compagnie de deux autres tortionnaires français de la Gestapo de Toulouse,
Dedieu et Carrera.
Q
698. Querrioux, Fernand (médecin français, auteur du pamphlet
antisémite "La médecine et les Juifs", membre de l'Institut
d'Etude des questions Juives, responsable de la partie médicale de l'exposition
"Le Juif et la France", auteur de lettres de dénonciations
de confrères juifs) : disparaît à Paris au cours de l'été
1944, serait mort en déportation d'après une plaque à la
faculté de médecine où figure son nom ; en réalité
serait mort en Allemagne le 24 avril 1945 dans un convoi bombardé par
l'aviation américaine.
699. Quisling, Vidkun (premier ministre norvégien en 1940 à l'arrivée
des Allemands, créateur du régiment SS norvégien) : devenu
dans la presse alliée synonyme de traître et de collaborateur,
arrêté en mai 1945, condamné à mort et exécuté.
R
700. Rademacher, Franz (ministère des Affaires étrangères)
: dans le groupe tabacs Reemtsa. Condamné à trois ans et cinq
mois de prison par un tribunal allemand de Nuremberg en 1952. Se dérobe
à la justice après une mise en liberté provisoire et s'enfuit
en Syrie la même année. Emprisonné en Syrie pour des actes
liés aux affaires arabes en 1963. Retour volontaire en Allemagne en 1966.
Condamné à cinq ans par le tribunal de Bamberg en 1968, mais libéré
pour raisons de santé. Mort en 1973.
701. Radetzky, Waldemar von (SS, SD, Einsatzgruppe B où il seconde le
colonel Steimle à la tête d'un Sonderkommando) : à Nuremberg,
condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain.
Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà
accompli.
702. Radici, Georges (un des chefs de la Milice, chef de cabinet de Max Knipping)
: exécuté ? Dans quelles circonstances ???
703. Raeder , Erich (amiral, commandant en chef de la marine) : Condamné
à la prison à perpétuité par le Tribunal militaire
international en 1946, il fut libéré en 1955. Mort en 1960
704. Raes, Eugène (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
705. Rahm, Karl (commandant de Theresienstadt) : jugé en 1947 à
Leitmeritz, en Tchécoslovaquie. Condamné à mort et exécuté.
706. Rahn, Rudolf (chargé de mission du ministère des Affaires
étrangères en France, représentant du ministère
des Affaires étrangères en Afrique du Nord, ambassadeur en Italie)
: arrêté le 15 mai 1945, interné de 1945 à 1947,
entre en contact avec l'Ambassade de France en Allemagne pour lui proposer ses
services, dénazifié en 1950, poursuit une carrière d'homme
d'affaire et d'écrivain jusqu'à sa mort en 1975.
707. Rapp, Albert (Einsatzgruppe B) : condamné à la prison à
perpétuité par un tribunal d'Essen en 1965.
708. Rasch, Emil Otto (général SS, SD, Gestapo, commandant de
l'Einsatzgruppe C) : à Nuremberg, mis en. accusation devant un tribunal
militaire américain. Procès 9, du 3 juin 1947 au 10 août
1948, accusation non poursuivie en raison de l'état de santé de
l'accusé (maladie de Parkinson), meurt avant la fin du procès.
709. Rasche, Karl (Dresdner Bank) : condamné à sept ans de prison
par un tribunal militaire américain. Libéré en 1950.
710. Rascher, Sigmund (médecin expérimentateur à Dachau)
: éliminé. Aurait été fusillé à Dachau
en 1945.
711. Rauca, Helmut (Obersturmführer SS, bourreau des Juifs de Lituanie)
: arrêté au Canada, remis aux Autorités allemandes, se suicide
à la prison de Francfort le 29 octobre 1983, avant son procès.
712. Rauff, Walter (SS Standartenführer, RSHA, responsable de l'approvisionnement
des groupes spéciaux en véhicules de gazage) : aurait été
vu au Chili en 1963. Mort dans ce pays le 14 mai 1984.
713. Rauter, Hanns Albin (chef suprême des SS et de la Police en Hollande)
: condamné à mort en Hollande et exécuté en 1949.
714. Rebatet, Lucien (Action Française, journaliste à "Je
suis partout", chroniques sur "Radio-Paris", auteur de "Les
Décombres" d'un antisémitisme très violent, milicien)
: s'enfuit en Allemagne à Sigmaringen, arrêté en Autriche
le 8 mai 1945, condamné à mort par la Cour de justice de la Seine,
gracié le 12 avril 1947, libéré le 16 juillet 1952, reprend
son activité de journaliste, en particulier dans la presse d'extrême-droite
(Rivarol), meurt en 1972.
715. Rediess, Wilhelm (quartier général SS Nord ; responsable
de la mise en place de la Légion des Volontaires norvégiens) :
se suicide le 8 mai 1945 en compagnie de Josef Terboven .
716. Reeder, Eggert (chef de l'administration civile en Belgique) : condamné
à vingt ans de prison à Bruxelles en 1951. Libéré
la même année.
717. Reichleitner, Franz (SS-Hauptsturmführer, participe au programme d'euthanasie,
puis commandant du camp de Sobibor après le transfert de Stangl à
Treblinka) : tué le 3 janvier 1944, par des partisans, à Trieste.
Enterré dans le cimetière militaire allemand de Costermano, en
Italie.
718. Reichenau, Walter von (commandant de la 6e armée et commandant du
Groupe d'armées Sud) : mort en 1942.
719. Reinecke, Hermann (OKW) : condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Libéré en 1954.
720. Reinhardt, Hans (commandant du Groupe Panzer 3, Groupe d'armées
Centre, et commandant de la 3e armée Panzer) : condamné à
quinze ans de prison par un tribunal militaire américain.
721. Remer, Otto (chef de la garde rapproché dHitler) : installé
en Espagne ; demande dextradition formulé en 1997 par le Centre
Simon Wiesenthal ; puis ?
722. Rendulic, Lothar (commandant de la 52e division d'infanterie sur le front
russe) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire
américain. Peine réduite à dix ans par la Commission de
clémence. Libéré en 1952. Publie ses mémoires en
1954, mort en 1971.
723. Ribbentrop , Joachim von (ministère des Affaires étrangères)
: condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu
en 1946.
724. Richard, ? (capitaine de gendarmerie, commandant de la gendarmerie du camp
de Drancy, 1942-1943) : jamais poursuivi.
725. Richter, Erich (Ostbahn) : Bundesbahnoberrat de Nuremberg en 1964.
726. Richter, Gustav (expert de la SS pour les déportations en Roumanie)
: arrêté par les Roumains ; remis aux autorités soviétiques
; prisonnier des Soviétiques jusquen 1955 ; libéré
après la visite dAdenauer à Moscou ; vivait à Stuttgart
en 1959 ; procès ouvert en 1981 ; condamné à 4 ans de prison.
727. Richtofen, Wolfram, baron (commandant de la légion Condor en 1938
puis des stukas sur le front français ; campagne dans les Balkans puis
en Russie ; commandant en chef de laviation en Italie en 1944) : mort
en 1945.
728. Riefenstahl, Leni, (cinéaste nazie) : Lors de la sortie de son premier
film "la lumière bleue", en 1932, elle est remarquée
par Hitler qui au cours des années va en faire sa cinéaste officielle.
Hitler lui confie le soin de filmer le congrès de Nuremberg en 1934 et
un long métrage en 1935 "Le triomphe de la volonté"
considérés aujourd'hui encore comme les plus grands films de propagande
nazie jamais réalisés. Elle est arrêtée en 1945 et
internée jusqu'en 1948, ses biens sont confisqués et elle va affonter
plusieurs procès jusqu'en 1952 où elle est acquittée définitivement
par le tribunal berlinois de dénazification. Par la suite écrivain,
et voyageuse, est toujours considérée par certains comme la seule
amie proche qu'Hitler ait eue. Etait encore en voyage autour du monde en 1996.
729. Ritter, Karl (ministère des Affaires étrangères) :
condamné à quatre ans de prison par un tribunal militaire américain,
mais pas pour actes contre les Juifs.
730. Ritter, Robert (docteur ; « biocriminologue en chef » ; directeur
attaché « au camp de la protection de la jeunesse » de Moringen
; responsable scientifique de la stérilisation et de lextermination
des tziganes) : acquitté en 1950.
731. Rives, Paul (philosophe, député socialiste de l'Allier, rejoint
le RNP de Déat) : s'enfuit en Allemagne avec Déat, jugé
et condamné le 16 janvier 1947 à quatre ans de prison, amnistié,
meurt en 1967.
732. Roch, Heinz (SS und PolizeiFührer en Norvège ; responsable
des camps de prisonniers de guerre pour le Wehkreis ; Sipo-SD de Simferopol
de 1943 à 1944) : se suicide le 10 mai 1945 à Oslo.
733. Rojnica, Ivo (officier oustachi ; accusé de crimes de guerre pour
la région de Dubrovnik) : jamais inquiété malgré
les protestations du Centre Simon Wiesenthal ; vit en Argentine.
734. Rojko, S. (chef de la cour 1 à Térezin) : l'administration
autrichienne refusa de le livrer à la Tchécoslovaquie. Il fut
néanmoins condamné en 1963 à Graz à la prison à
perpétuité.
735. Roques, Karl von (commandant de Groupe d'armées Sud de l'arrière)
: condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain.
Mort en 1949.
736. Roschmann, Eduard (le boucher de Riga : 40.000 morts) : réfugié
en Argentine.
737. Rose, Gerhard (Institut Robert Koch/département de médecine
tropicale) : condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze
ans par la Commission de clémence.
738. Rosenberg , Alfred (ministère de l'Est) : condamné à
mort par le Tribunal militaire international de Nuremberg et pendu le 16 octobre
1946.
739. Rösener, Erwin (SS, responsable de la lutte anti-partisan pour la
région de Laibach ; quartier général SS pour lAlpenland)
: arrêté par les britanniques en 1945 ; extradé vers la
Yougoslavie ; condamné à mort par le tribunal militaire yougoslave
; pendu le 4 septembre 1946.
740. Rothaug, Oswald (magistrature) : condamné à la prison à
perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à vingt ans par la Commission de clémence. Bénéficiant
d'une retraite.
741. Rothenberger, Curt (ministère de la Justice) : condamné à
sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Bénéficiant
d'une retraite.
742. Röthke, Heinz (Police de sécurité en France, adjoint
de Dannecker qu'il remplace en 1942 à la tête des Affaires Juives
de la Gestapo, responsable de milliers de déportations) : activités
juridiques à Wolfsburg. Mort, sans avoir été inquiété
par la justice française, en 1966 ou 1968 (?).
743. Rottée, Lucien (commissaire de police, directeur des Renseignements
Généraux à Paris durant la chasse aux Juifs) : en fuite
à partir du 18 août 1944, arrêté en Gironde le 15
décembre 1944 porteur de faux papiers et d'une fausse attestation de
résistance, condamné à mort, à la confiscation de
ses biens et radié de la Légion d'honneur, le 11 avril 1945, fusillé
le 5 mai 1945.
744. Rouchouze, Georges (chef milicien, traque les Juifs à Saint-Etienne,
participe aux exactions de la Milice en Limousin) : s'enfuit en Allemagne, puis
est parachuté en France dans l'espoir de constituer un "maquis blanc"
de la Milice., arrêté, condamné en juin 1945 à 15
ans de travaux forcés par le Tribunal militaire de Limoges, bénéficie
d'une remise de peine après 8 ans passé à la maison centrale
de Fontervault
745. Rudin, Ernst (responsable de lInstitut dHygiène raciale
pour le Reich ; ses principes deugénisme seront appliqués
dans les Lois de Nuremberg ; décoré deux fois par le 3ème
Reich ; à lorigine de la loi du 14 juillet 1933 par laquelle possibilité
de stériliser les malades mentaux est accordée à des cours
spéciales) : jamais inquiété ; meurt en 1952.
746. Rudolf, Arthur (scientifique ; membre du NSDAP depuis 1931; directeur de
la fabrique souterraine de Peenemunde, directeur du Mittelwerke à Dora-Nordhausen)
: récupéré par les américains dans le cadre de lopération
Paperclip) : naturalisé en 1954 ; dessine la fusée Saturne 5 ;
décoré pour ses services par la NASA en 1969 ; renonce à
sa nationalité en 1984 et retourne en Allemagne, suite à une campagne
sur son passé nazi et alors quune procédure judiciaire était
démarrée.
747. Ruehl, Felix (SS, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande le Sonderkommando
10b) : à Nuremberg, condamné à dix ans de prison par un
tribunal militaire américain. Peine réduite par la Commission
de clémence au temps déjà accompli.
748. Rum, Albert (participe au programme T4 d'euthanasie à Berlin à
partir de 1939 ; à Treblinka de novembre 1942 à novembre 1943
; à Trieste en 1944) : déclaré coupable au procès
de 1965, mais meurt avant qu'on lui signifie la sentence.
749. Rumohr, Joachim (SS Brigadeführer, dernier commandant de la 8. SS-Kavallerie-Division
"Florian Geyer" du 1er avril 1944 à février 1945, son
fanatisme va pousser ses hommes dans des combats inutiles et désespérés
pour la défense de Budapest encerclée par l'armée soviétique)
: le 13 février 1945, alors que toute résistance semble vaine,
tente de s'échapper à la tête d'environ 2000 hommes au prix
de terribles combats causant la mort de 1200 d'entre eux et de centaines de
soldats soviétiques. Gravement blessé, il se suicide avant sa
capture.
750. Rundstedt, Karl von (commandant du Groupe d'armées Sud) : détenu
en zone britannique en 1948 pour y être jugé. Déclaré
trop malade en 1949 pour supporter un procès. Libéré et
mis à la retraite avec une pension mensuelle d'environ 2000 marks en
1951. Mort en 1953.
751. Rust, Bernard (ministre de l'Éducation) : se suicide en 1944.
752. Sabatier,
Maurice préfet régional de Bordeaux, supérieur hiérarchique
de Maurice Papon) : inculpé en 1988 ; meurt en 1989.
753. Sabiani, Simon (ancien député communiste passé au
PPF de Doriot à Marseille, secrétaire général de
la LVF en zone Sud, fait des visites sur le front de l'Est) : Au moment du débarquement
de Provence, le 15 août 1944, s'enfuit en Allemagne, puis en Italie et
de là, en Argentine. Revient en Espagne en 1954 où il vit encore
deux ans e sous le nom de Pedro Multedo. Meurt en 1956.
754. Sadowski, ? (Inspecteur principal adjoint de la police française,
animateur de la Section Juive de la police à Paris) : ??? Toute personne
ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
755. Saint-Loup, Marc Augier, dit (journaliste à Germinal, membre du
bureau politique du PPF de Doriot, fondateur des Jeunes de l'Europe Nouvelle
mouvement fasciste qui joua un rôle dans la chasse aux Juifs en Isère,
en 1944 [Voir destin tragique de Lucien Natanson], s'engage dans la Waffen-SS,
division Charlemagne) : se réfugie en Amérique du Sud après
la Libération, revient en France en 1953. Fait ensuite de l'argent en
écrivant de la "littérature" nostalgique d'inspiration
politico-aventurière sur la LVF et les Waffen-SS.
756. Saint-Paulien, Maurice Yvan-Sicard (secrétaire du PPF de Doriot
) : se réfugie en Espagne à la Libération, condamné
aux travaux forcé à perpétuité par contumace, regagne
la France en 1957 et fait l'objet d'une mesure d'amnistie.
757. Sakic, Dinko (commandant du camp de Jasonevac) : réfugié
en Argentine ; extradé en 1998.
758. Sakic, Nada (épouse de Donko Sakic, responsable de la section fémùinine
du camp de Stara Gradiska) : réfugiée en Argentine ; extradée
en 1998.
759. Salmuth, Hans von (commandant au 30e corps, 11e armée, et commandant
de la 2e armée, Groupe d'armées Centre) : condamné à
vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à douze ans par la Commission de clémence. Libéré
en 1953.
760. Sammern-Frankenegg, Ferdinand von (chef des SS et de la Police de Varsovie)
: tué par des partisans en Yougoslavie en 1944.
761. Sandberger, Martin (SS, SD, Einsatzgruppe A où il commande le Sonderkommando
1a) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée à la prison à perpétuité
par la Commission de clémence. Libéré en 1953.
762. Sander, Fritz (ingénieu de la Topf qui fournit les fours crématoires
des camps, auteur d'un brevet de four d'incinération en continu) : arrêté
en mars 1946 par les Soviétiques, fait une crise cardiaque lors d'un
interrogatoire le 25 mars 1946, meurt à l'hôpital peu après.
763. Santoni, Antoine (inspecteur de la police française, Renseignements
Généraux, organisateur d'une équipe de voie publique pour
traquer les Juifs dans Paris à partir de février 1942) : A la
Libération, s'enfuit en Allemagne puis essaye de gagner l'Italie. Arrêté
par la police suisse pour entrée clandestine sur le territoire. Le 22
novembre 1944, est livré à la police française à
Annemasse. Du 23 novembre 1944 au 15 février 1945, incarcéré
à Besançon puis transféré enfin à Paris.
Pendant son transfert, s'échappe et se cache en région parisienne
puis en Corse. Il échappe, jusqu'en 1951, aux recherches. Il est condamné
par contumace le 7 octobre 1948. Le 15 octobre 1951, est arrêté,
sur dénonciation, par la DST. Le13 février 1952, remis en liberté
provisoire. Jugé le 6 février 1953 et acquitté par le tribunal
militaire de Paris. Il retrouve ses droits et réintègre la police
comme officier. Le 1er mars 1957, il est mis à la retraite par réforme.
764. Sauberzweig, Karl Gustav (quartier général SS en Croatie)
: arrêté par les britanniques ; se suicide en 1946 alors qu'il
allait être extradé vers la Yougoslavie.
765. Sauckel , Fritz (plénipotentiaire du Travail, commissaire du Reich
pour la main d'oeuvre) : condamné à mort par le Tribunal militaire
international de Nuremberg et pendu le 16 octobre 1946.
766. Sauts, ? (Collaborateur du préfet Leguay , délégué
de Bousquet en zone occupée) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
767. Savart, ? (premier commandant du camp de Drancy) : ??? Toute personne ayant
le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
768. Sawoniuk, Anton (participe aux meurtres des juifs de Domachevo en Bielorussie)
: condamné en 1993 par un tribunal anglais à la prison à
vie.
769. Schacht, Hialmar (Reichsbank) : acquitté par le Tribunal militaire
international en 1946. Intercepté en 1951 à Lod, en Israël,
lors d'un vol international, il est reconduit à l'aéroport sans
être inquiété. Mort en 1970.
770. Schäfer, Emanuel (BdS de Serbie) : condamné à un an
et neuf mois de prison par un tribunal de dénazification. Puis à
une peine supplémentaire de six ans et six mois par un tribunal répressif
allemand.
771. Scheide, Rudolf (WVHA) : acquitté par un tribunal militaire américain.
772. Schellenberg, Walter (RSHA) : condamné à six ans de prison
par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs.
Libéré avant la fin de sa peine. Mort en Italie en 1952.
773. Schellong, Conrad (Dachau : 1937-1938 ; Division SS Viking) : réfugié
aux Etats-Unis dans l'Illinois ; procès en dénaturalisation en
1982 ; dénaturalisé à la même date ; les procédures
d'expulsion ayant échoué, Schellong vivait toujours à Chicago
en 1988.
774. Schelp, Fritz (Reichsbahn) : président de la Bundesbahndirektion
de Hambourg en 1950. Membre du Vorstand de la Bundesbahn en 1952.
775. Scherpe, Herbert (SS-Oberscharführer, Revier d'Auschwitz, assassine
des enfants par des injections de phénol puis refuse de continuer, transféré
alors à Golleschau) : réussit à être libéré
d'un camp d'internement après la guerre sans avoir été
identifié, vit ensuite à Mannheim jusqu'à son arrestation
en 1961. A Francfort, condamné à quatre ans et demi de prison
et à la perte de ses droits civiques pour quatre ans.
776. Schilling, Klaus (médecin à Dachau ; expérimente un
vaccin contre le paludisme) : condamné à mort et pendu à
Dachau le 28 mai 1946.
777. Schimana, Walter (SS, Police de Sécurité région de
Donau, quartier général à Vienne) : emprisonné par
les autorités autrichiennes à Salzburg ; se suicide avant son
procès en 1948.
778. Schirach , Baldur von (Reichsstatthalter de Vienne) : condamné à
vingt ans de prison par le Tribunal militaire international. Libéré
en septembre 1966 après 20 ans. Mort en 1974.
779. Schirmer, Hans (Ministère de la Propagande sous les ordres de Goebbels,
chargé de la radio) : retrouvé et dénoncé publiquement
en 1975 par Beate Klarsfeld alors qu'il venait d'être nommé haut
fonctionnaire au Ministère des Affaires Etrangères. Cette nomination
entraîna une protestation du gouvernement israélien.
780. Schlegelberger, Franz (ministère de la Justice) : condamné
à la prison à perpétuité par un tribunal militaire
américain. Mis en liberté surveillée pour raisons médicales
sur recommandation de la Commission de clémence en 1951.
781. Schleier, ? ("patron des patrons allemands", commisariat aux
biens juifs à Prague) : condamné en 1945 ou 46, puis libéré,
avant de faire une seconde carrière qui se termina par son assassinat
par la RAF (Fraction Armée Rouge, groupe terroriste d'extrême gauche
appelé aussi la "Bande à Baader").
782. Schleier, Rudolf (directeur du Landesgruppe France du NSDAP, chargé
de la propagande nazie en France, assure l'intérim d'Abetz, puis chargé
de la propagande sur la question juive pour les agents de l'AA à l'étranger)
: ??? , meurt en 1959.
783. Schmald, Walter (allemand par son père, adjoint au chef du SD de
Brive. Responsable de nombreuses atrocités, il choisit notamment les
99 hommes qui ont été pendus à Tulles le 9 juin 1944) :
Capturé par le maquis, reconnu, il sera exécuté le 22 août
1944 près de Lascaux..
784. Schmaling, Rudolf (Kommandeur de la Sipo-SD de Nancy) : ??? Tout renseignement
m'intéresse.
785. Schmelter, Fritz (ministère de l'Armement) : Deutsche Indust efinanzierungs
A.G. Francfort en 1964.
786. Schmid, Theodor (ostbahn) : Bundesbahnoberrat.
787. Schmidt, Henry (SS, chef de la Gestapo de Dresde, organisateur de l'extermination
de 985 Juifs de cette ville) : survit sous un faux nom, est arrêté
en avril 1986 et condamné à la prison à perpétuité
le 28 septembre 1987 par le tribunal de Dresde. Libéré après
1989 pour raisons de santé, mort en 1992.
788. Schmidt, Paul Karl (chef de la presse au ministère des Affaires
étrangères) : sous le nom de Paul Carell, auteur de best-sellers
sur la Seconde Guerre mondiale.
789. Schmitt, Philip-Johann-Adolf (SS, premier commandant du camp du fort de
Breendonk en Belgique) : reconnu par un ancien déporté à
la prison de Noorsingel à Rotterdam le 20 novembre 1945, jugé
au procès d'Anvers en 1950, condamné à mort, fusillé
à Anvers.
790. Schmidt, W. (adjoint de Jöckel à la direction du camp de Térézin)
: condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
791. Schmitz, Heinrich (captaine SS, adjoint au chef de la Gestapo en Lituanie,
responsable des affaires juives au quartier général SS et à
la police lituanienne) : arrêté à la fin de la guerre et
jugé à Wiesbaden en 1962, se suicide avant le prononcé
du jugement.
792. Schmitz, Hermann (membre du Conseil d'administration d'IG-Farben de 1935
à 1945, directeur des finances du groupe) : condamné à
quatre ans de prison par un tribunal militaire allemand en 1948, mais pas pour
actes contre les Juifs. Libéré en 1950. Président honoraire
des aciéries Rheini à partir de 1956. Meurt en 1960.
793. Schneider, Hans Ernst (Hauptstrumfuhrer SS ; en 1945, son nom apparaît
dans un document pour de l'envoi de matériels pharmaceutiques à
côté des signatures de Wolfram Sievers et de Hans Rauter) : échappe
à la justice en 1945 ; se remarie avec sa femme en 1947 sous le nom de
Hans Schwerte ; occupe une chaire de littérature moderne à l'Université
d'Aachen en 1965 ; devient le doyen de la même université en 1970
; sa véritable identité est révélée en 1995.
794. Schnitzler, Georg von (IG-Farben) : condamné à cinq ans de
prison par un tribunal militaire américain.
795. Schobert, Ritter von (commandant de la 11e armée) : mort au combat
en 1941.
796. Schoellen, Théodor (gardien au camp de Majdanek) : exécuté
le 3 décembre 1944 à Majdanek.
797. Scholtz-Klink, Gerda (responsable des organisations des femmes nazies :
Frauenwerk, Ligue de la Croix-Rouge féminine, Front du travail des Femmes)
: arrêtée en 1948 et condamnée à dix-huit mois de
prison par une cour française ; interdite d'occuper un poste publique
en Allemagne en 1950 ; publie " Les femmes dans le Troisième Reich
" en 1978.
798. Schöngarth, Karl (SS-Oberführer, BdS du Gouvernement général
et BdS de Hollande, participant à la Conférence de Wannsee du
20 janvier 1942) : condamné à mort par un tribunal britannique
en 1946.
799. Schörner, Ferdinand (maréchal ; commandant groupes d'armées
en Ukraine puis sur le front de l'est) : interné de 1945 à 1955
en URSS, puis condamné par un tribunal allemand en 1957 ; mort en 1973.
800. Schreiber, Walter (major-général, service médical
de l'armée, participe aux "expérimentations humaines")
: aux mains des soviétiques de 1945 à 1948 ; échappe au
tribunal de Nuremberg, récupéré dans le cadre de l'opération
Paperclip, contrat de 180 jours avec l'Air Force School of Aviation Medicine
à Randolph Field, San Antonio, Texas. A l'expiration du contrat, lâché
par le secrétaire d'État Thomas K. Finletter en raison des accusations
relatives aux expériences médicales portées contre lui
par un groupe de médecins de Boston en 1952. Part pour l'Argentine où
il résiderait toujours.
801. Schrijnen, Remy ( SS belge, Langemarck) : emprisonné par les autorités
belges de 1945 à 1950 ; de nouveau condamné en 1953 ; libéré
en janvier 1955 ; vit en Belgique.
802. Schröder, Oskar (service médical de l'armée de l'air)
: condamné à la prison à perpétuité par un
tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans
par la Commission de clémence.
803. Schubert, Heinz Hermann (SS, SD, officier de l'Einsatzgruppe C) : à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain.
Peine commuée en dix ans de prison par là Commission de clémence.
804. Schueller, Eugène (industriel, membre de la Cagoule, financier de
l'extrême-droite, participe à la direction des mouvements pro-nazis
MSR et RNP, collabore à la presse collabo) : à la Libération,
le dossier pour collaboration économique est classé le 6 décembre
1948. Reprend ses activités industrielles et commerciale et fonde le
magazine "Votre Beauté".
805. Schultze, Karl (ingénieur de la Topf qui fournit les aérations
des crématoires d'Auschwitz, se rend plusieurs fois sur place en 1943
et 1944) : arrêté par les Soviétiques début mars
1946, interrogé à Moscou en février-mars 1948, condamné
le 3 avril 1948 à 25 ans de travaux forcés, libéré
en octobre 1955.
806. Schultze, Walter ( SS, région Sud ; Quartier Général
SD ; Président de l'Association des Professeurs d'Université)
: condamné par le tribunal de dénazification de Munich à
4 ans de prison pour son rôle dans le meurtre de 380 handicapés.
Lors de son procès , déclare n'avoir à aucun moment senti
qu'il commettait une injustice ou un crime. Mort en 1979.
807. Schulz, Erwin (général SS, Gestapo, Einsatzgruppe C où
il commande l'Einsatzkommando 5) : à Nuremberg, condamné à
vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à quinze ans par la Commission de clémence. Libéré
en 1954.
808. Schumann, Horst (médecin du programme T4 d' euthanasie , médecin
des camps à Auschwitz et Ravensbrück, chargé des stérilisations)
: activités médicales à Khartoum, au Soudan, et au Ghana.
Extradé du Ghana et remis à l'Allemagne de l'Ouest en 1966. Procès
ajourné pour raisons de santé. Mort en 1983.
809. Schütt, Heinz-Hans (SS-Scharführer, participe au programme d'euthanasie
à Grafeneck et Hadamar, puis au camp de Sobibor jusqu'en août 1942
où il est chargé de l'intendance) : pour des raisons obscures,
il est arrêté et condamné par un tribunal SS à six
ans de prison, puis envoyé sur le front de l'Est vers la fin de la guerre.
810. Schwammberger, Joseph (officier SS) : fut le premier ancien criminel de
guerre extradé d'Argentine en 1990 après dix-sept ans de négociations.
Jugé par le tribunal de Stuttgart en 1990, accusé de meurtre de
45 Juifs et de complicité d'assassinat pour 3000 autres dans trois camps
de concentration en Pologne. Agé de 83 ans, était encore détenu
en Allemagne en 1996.
811. Schwarz, Franz Xaver (Trésorier du NSDAP) : mort en 1945.
812. Schwarz, Gottfried (SS Hauptscharführer au crématoire de Grafeneck
et de Bernburg, puis suppléant du commandant de Belzec) : tué
en Istrie en 1944.
813. Schwarz, Heinrich (commandant d'Auschwitz III, puis nommé au Struthof)
: jugé au procès de Natzweiler-Struthof de décembre 1946
à février 1947, condamné à mort, exécuté
le 20 mars 1947.
814. Schwarze, ? (Untersharführer au camp de Klooga) : ???.
815. Schwarzhuber,Johann (SS obersturmführer, camp de Sachsenhausen de
1938 à 1942, puis Dachau en 1944, puis Auschwitz en 1944-1945, puis à
nouveau Dachau, commandant adjoint de Ravensbrück le 12 janvier 1945) :
arrêté le 3 mai 1945 par les Alliés, jugé par les
Britanniques au procès de Ravensbruck, condamné à mort
et exécuté le 3 mai 1947 .
816. Schweblin, ? (commissaire, directeur de la police française des
Questions Juives) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut
m'en avertir.
817. Schweinoch, Werner (Ostbahn) : Bundesbahnoberinspektor en 1964.
818. Schwier, Werner (commandant du KL d'Ommen aux Pays-Bas) : arrêté
après la guerre ; interné dans un camp de prisonnier à
Bruxelles ; s'échappe et fuit en Allemagne où il termine ses jours
; jamais inquiété.
819. Seibert, Willi (SS, SD, adjoint d' Olhendorf à la tête de
l'Einsatzgruppe D) : à Nuremberg, condamné à mort par un
tribunal militaire américain. Peine commuée en quinze ans de prison
par la Commission de clémence.
820. Seidl, Siegfried (commandant de Theresienstadt) : condamné à
mort par un tribunal autrichien en 1946.
821. Seifert, Michael (officier SS ; camp de Bolzano en Italie) : condamné
in absentia à la prison à vie.
822. Seldte, Franz (ministre du travail) : mort le 1 avril 1947 à l'hôpital
américain de Nuremberg.
823. Seyffarth, Arnold (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours
crématoires d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne trois mois
en 1943) : aurait regagné Erfurt après son séjour à
Auschwitz, puis ???
824. Sézille, Paul (agitateur antisémite alcoolique et violent,
organisateur du Rassemblement antijuif de juillet 1940, secrétaire général
de l'Institut d'étude des questions juives, organisateur de l'exposition
"Le Juif et la France") : mort le 20 avril 1944 à l'âge
de 65 ans.
825. Seyss-Inquart , Artur (Reichskommissar en Hollande) : condamné à
mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
826. Shimkus, Kazys (Lituanien, major de l'armée de l'air et commandant
du Premier bataillon d'Einsatzgruppen) : s'enfuit en Allemagne, vit en Australie.
827. Sievers, Wolfram (Ahnenerbe) : condamné à mort par un tribunal
militaire américain et exécuté en 1948.
828. Silberbauer, Karl (Gestapo, Amsterdam, participe à l'arrestation
d'Anne Frank et de sa famille) : suspendu un an de la police, à son retour
à Vienne, pui réintégré dans la police. .
829. Sima, Horia (chef de la Garde de fer) : en Espagne en 1964.
830. Simon, Gustav (chef de l'administration civile au Luxembourg) : arrêté
en 1945. Se suicide.
831. Simon, Max (commandant en second de la division "Totenkopf",
puis chef de la division "Reichsführer SS" d'octobre 1943 à
octobre 1944. nommé SS Gruppenführer le 20 avril 1944 avant de prendre
le commandement du XIII.SS-Korps) : prisonnier des anglais, condamné
notamment pour avoir ordonné les exécutions de civils et soldats
allemands pour défaitisme ou lâcheté dans les derniers mois
de la guerre, il est libéré en 1955. A nouveau arrêté,
il est jugé et acquitté en 1956 par un tribunal allemand. Mort
en 1961.
832. Six, Franz (Général SS, SD, Einsatzgruppe B où il
commade le Vorkommando Moscou) : à Nuremberg, condamné à
vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à dix ans par la Commission de clémence. Libéré
en 1952. Puis conseiller en publicité.
833. Skorzeny, Otto : né en 1908, officier de la Waffen SS de 1940 -1943
(Standartenführer). A partir d'avril 1943, chef du groupe VI S du RSHA
(préparation et exécution de sabotage derrière les lignes
ennemies). Le 12 septembre 1943, il fait évader avec son "unité
spéciale" Mussolini, prisonnier du gouvernement Badoglio. Chef des
SS jagdverbände (janvier 1944). Commandant de la division spéciale
Schwedt. Arrêté et évadé (sans difficultés),
dirigeait encore une affaire immobilière à Madrid dans les années
1970. Mort en 1975.
834. Sollmann, Max (Lebensborn) : condamné par un tribunal militaire
américain au temps accompli pour son affiliation à une organisation
criminelle.
835. Sommer, Karl (WVHA) : condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Peine commuée à la prison à perpétuité
par le gouverneur militaire, puis réduite à vingt ans par la Commission
de clémence.
836. Speer , Albert (ministre de l'Armement) : condamné à vingt
ans de prison par le Tribunal militaire international en 1946. Libéré
le 1er octobre 1966 après 20 ans, mort le 1er septembre 1981.
837. Speidel, Hans (chef d'état-major, commandant militaire en France
de 1940 à 1942) : commandant des forces terrestres de l'OTAN en Europe
centrale au milieu des années 1950.
838. Speidel, Wilhelm (commandant militaire en Grèce) : condamné
à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain, mais
pas pour actes contre les Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission
de clémence au temps déjà accompli.
839. Spirito, François (gangster marseillais, indicateur du SD de Marseille,
fait des coups à Paris avec ceux de la rue Lauriston.): disparaît
en 1944 grâce à ses relations avec la mafia. Réapparaît
aux Etats-Unis en 1948. Extradé en 1954, acquitté faute de preuves.
Mort à Marseille en 1967.
840. Sporrenberg, Jakob (chef des SS et de la Police de Lublin) : condamné
à mort en Pologne en 1950. Exécuté.
841. Stadie, Otto (participe au programme T4 d'euthanasie à partir de
1940 à Brandenburg ; à Treblinka de juillet 1942 à juillet
1943 ; à Trieste en 1944) : condamné à sept ans d'emprisonneemnt
en 1965.
842. Stahlecker, Franz Walter (commandant de l'Einsatzgruppe A) : tué
le 23 mars 1942, dans un combat avec les partisans soviétiques.
843. Stalp, Heinz (kapo à Majdanek) : exécuté le 3 décembre
1944 à Majdanek.
844. Stangl, Franz (ancien officier de police, SS-Hauptsturmführer, participe
au programme d'euthanasie à Hartheim et Berneburg, commandant de Sobibor,
puis de Treblinka) : passe en Italie avec des papiers de la Croix-Rouge et,
avec l'aide de l'évêque Hudal du Vatican, s'enfuit à Damas
en 1948, Au Brésil de 1951 à 1967. Découvert en 1967 dans
une usine Volkswagen, à Sao Paulo. Extradé et condamné
à la prison à perpétuité à Düsseldorf
en 1970. Mort d'une crise cardiaque, en détention, le 28 juin 1971.
845. Starck, Wilhelm (RSHA ; Gestapo et chef de la police d'Augsbourg) : condamné
en 1948 à 4 ans de prison ; mort en 1968.
846. Stark, Hans (SS Untersturmführer, dans les KZ de Sachsenhausen, Buchenwald
et Dachau, blockführer à Auschwitz en 1940, abattait des femmes
par plaisir à l'entrée de la chambre à gaz en 1942, puis
détaché pour faire des études de droit) : continue ses
études après la guerre et devient professeur d'agronomie, puis
chargé de mission dans les syndicats agricoles. Arrêté en
avril 1959, condamné par le Cour d'Assises de Francfort en 1965 à
10 ans de réclusion juvénile car il n'avait pas 21 ans à
l'époque des faits.
847. Steckenbach, Bruno (chef du personnel du RSHA) : arrêté par
les Soviétiques ; en captivité soviétique de 1945 à
1955 ; libéré ; nouveau procès ajourné en 1973 pour
raisons de santé ; mort en 1977.
848. Steengracht van Moyland, Adolf (ministère des Affaires étrangères):
condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain.
Peine réduite à cinq ans par le tribunal en retirant la condamnation
pour agression. Libéré en 1950.
849. Steimle, Eugen (SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Sonderkommando
7, puis Einsatzgruppe C où il commande le Sonderkommando 4a) : à
Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain.
Peine commuée en vingt ans de prison par la Commission de clémence.
Libéré en 1954.
850. Steinbrinck, Otto (Mitteldeutsche Stahlwerke) : condamné à
cinq ans de prison par le tribunal militaire américain, mais pas pour
actes contre les Juifs.
851. Steiner, Félix (entre dans la SS en 1933 dont il devient un des
principaux organisateurs. Commande la division Wiking. SS-Obergruppenführer
en 1943, est mis au courant d'un complot contre Hitler et laisse entendre qu'il
n'est pas opposé totalement à leur plan. Pourtant, dans les derniers
jours de la guerre, commande encore "le groupe d'armée Steiner"
que Hitler attendra vainement dans Berlin encerclé) : disgracié
par Himmler en mars 1945, il sera arrêté par les anglais. Libéré
au bénéfice du doute en 1948, il va par la suite rédiger
des essais et des souvenirs. Meurt en 1966 à Munich sans jamais avoir
été condamné.
852. Stepinac, Alojzijc (cardinal croate oustachi, archevêque de Zagreb
; " Hitler est un envoyé de Dieu " déclare t-il en 1942)
: condamné aux travaux forcés ; peine commuée en assignation
à résidence ; béatifié le 3 octobre 1998 par l'Eglise
catholique, malgré les protestations du Centre Simon Wiesenthal.
853. Stier, Walther (Ostbahn) : Amtsrat. Administration centrale de la Bundesbahn
de Francfort en 1963. Puis Bundesbahndirektor.
854. Stock, Walter (Chef de la Gestapo de Berlin en 1942, organise la déportation
des Juifs de Berlin) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort
peut m'en avertir.
855. Strauch, Eduard (SS, SD, Einsatzgruppe A où il commande l'Einsatzkommando
2) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire
américain. Extradé et remis à la Belgique; de nouveau condamné
à mort. Exécution ajournée en raison de l'état mental
de l'accusé. Mort en 1955.
856. Strauss, Adolf (commandant de la 9e armée, Groupe d'armées
Centre) : détenu en zone britannique en 1948 en attendant d'être
jugé. Déclaré trop malade en 1949 pour supporter un procès.
857. Streicher , Julius (directeur de Der Stürmer) : condamné à
mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
858. Stroop, Jürgen (chef des SS et de la Police de Varsovie) : condamné
à mort en Pologne et exécuté en 1951.
859. Stübbs, Gerhard (Gestapo de Berlin, affaires juives, organise la déportation
des Juifs de Berlin) : accusé de malversation en octobre 1942, il se
suicida avant d'être arrêté.
860. Stuckart, Wilhelm (ministère de l'intérieur, participant
à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné
par un tribunal militaire américain, pour raisons de santé, au
temps déjà accompli. Condamné à une amende de 500
marks par un tribunal de dénazification. Trésorier payeur général
d'Helmstedt, puis directeur de l'Office pour la promotion économique
de la Basse -Saxe. Mort dans un accident de voiture en 1953.
861. Stülpnagel, Karl-Heinrich von (commandant de la 7e armée et
commandant militaire en France) : membre du complot contre Hitler au moment
de l'attentat du 20 juillet 1944, est arrêté, tente de se suicider.
Condamné à mort lors du procès de Berlin-Plötzensee
le 30 août 1944 et exécuté par pendaison.
862. Stülpnagel, Otto von (commandant militaire en France) : se suicide
dans une prison française en février 1948.
863. Stumpfl, Friedrich (directeur de génétique et de biologie
raciale à l'Université d'Innsbruck ; " expertise " des
vagabonds et des juifs dans le cadre de la politique d'eugénisme) : continue
sa carrière après guerre en Autriche.
864. Stütz, Josef (SS Hauptsharführer, Kaunas) : tué par un
Juif de Vilnius en 1943 (?).
865. Suarez, Georges (journaliste collaborateur, pro-nazi et antisémite,
directeur d' "Aujourd'hui", juge Vichy "trop mou" avec les
Juifs et les résistants) : arrêté, traduit devant la Cour
d'Assises de la Seine, condamné à mort le 23 octobre 1944 et exécuté
au fort de Montrouge le 5 novembre 1944.
866. Suchomel, Franz (SS Unterscharfuehrer, participe au programme T4 d'euthanasie
à Berlin et Hadamar ; à Treblinka d'août 1942 à octobre
1943, puis à Sobibor ; à Trieste en 1944) : condamné à
6 ans de prison en 1965, libéré en 1969. Interviewé par
Claude Lanzmann dans "Shoah".
867. Suhren, Fritz (commandant de Ravensbrück) : jugé en 1949 à
Rastatt, condamné à mort et exécuté le 12 juin 1950
.
868. Szálasi, Ferenc (chef d'État hongrois, créateur des
"Croix Fléchées", premier ministre en 1944 au moment
de la déportation des Juifs de Hongrie) : exécuté en Hongrie
en 1946.
869. Sztójay, Döme (Premier ministre hongrois) : exécuté
en Hongrie en 1946.
T
870. Tanguy, G. (commissaire de la police française, directeur de la
police judiciaire, organisateur de la mise en application de l'étoile
jaune à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort
peut m'en avertir.
871. Taubert, Eberhard (ministère de la Propagande) : Volksbund für
Frieden und Freiheit, 1955
872. Taunis, Ignas (Lituanien, membre du loup de Fer, du Parti Nationaliste
collaborationniste, en 1944 directeur des services de police puis gardien-chef
adjoint de la prison de Kaunas, directeur de la main d'oeuvre) : s'est réfugié
en Australie où il vivrait encore.
873. Teichmann, Heinrich (employé civil d'Auschwitz-Birkenau, chargé
des "actions spécisles" et de l'aménagement des chambres
à gaz) : ???
874. Terboven, Josef (Commissaire du Reich pour la Norvège) : se suicide
le 8 mai 1945.
875. Ter Meer, Fritz (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à
1945) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire
américain en 1948. Libéré en 1950. Président adjoint
de T.G. Goldschmidt A.G. d'Essen ; Aufsichtsrat de Bankverein Westdeutschland
A.G. de Düsseldorf ; Aufsichtsrat de Düsseldorfer Waggonfabrik, en
1955. Président du Conseil d'administration de Bayer de 1956 à
1964. Meurt en 1967.
876. Thadden, Eberhard von (ministère des Affaires étrangères)
: mis en accusation devant un tribunal allemand de Nuremberg en 1948. S'enfuit
à Cologne, où le procureur refuse son extradition en 1949 et en
1950. Toujours à Cologne en 1953. Meurt en 1964, pendant l'instruction
de son dossier, dans un accident de voiture.
877. Thernes, Anton (SS - Obersturmbannfueher ; Majdanek) : condamné
à mort par un tribunal polonais ; exécuté à côté
du crématoire de Majdanek le 3 décembre 1944.
878. Thierack, Otto Georg (ministre de la Justice en 1933, vice-président
du Tribunal du Reich en 1935, président de la "Haute Cour du Peuple"
de 1936 à 1942) : se suicide, dans le cap d'internement d'Eselheide près
de Paderhorn, en 1946.
879. Thomalla, Richard (SS, constructeur du camp de Sobibor, protégé
de Globocnik ) : exécuté le 12 mai 1945 par le NKVD, en, URSS.
880. Thomas,Georg (OKW/Wi Rü) : incarcéré à Buchenwald
après une purge. " Libéré " là par les
Alliés en 1945.
881. Thomas, Max (Bds Belgique et France du Nord de 1940 à 1941, BdS
d'Ukraine) : serait mort au combat en 1944 ou se serait suicidé en novembre
1945. [Problème : est-ce le même homme ?]
882. Tiso, Jozef (président de la Slovaquie) : mis à l'abri par
le cardinal Faulhaber dans un monastère bavarois en mai 1945. Pris par
les Américains, extradé et remis à la Tchécoslovaquie
en novembre 1945. Exécuté dans ce pays en 1947.
883. Tissot, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements
Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris)
: ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
884. Todt, Fritz (Ministre de l'armement, organisateur du travail forcé)
: Trouve la mort en février 1942 dans un accident d'avion.
885. Topf, Ernst-Wolfgang (codirecteur de la Topf qui fournit les fours crématoires
des camps) : passe à l'Ouest en juin 1945, dirige à partir de
1951 la Topf & Söhne à Wiesbaden, dissoute en 1963.
886. Topf, Ludwig junior (codirecteur de la Topf qui fournit les fours crématoires
des camps) : se suicide le 30 mai 1945 dans sa maison d'Erfurt.
887. Tornbaum, Alfred (SS, commandant de la 3ème compagnie de police
allemande à Kaunas) : jugé à Wiesbaden, en Allemagne, en
1962. La Cour estima qu'elle n'avait pas assez de preuves pour prononcer un
jugement.
888. Tournay, Raymond (médecin français, secrétaire général
de la Fédération des Associations amicales de médecins
du front qui a établi, le 6 janvier 1941, la demande de mise en place
d'un numerus clausus des médecins juifs) : intedit d'exercice à
la Libération, mais néanmoins éluau Conseil de l'Ordre
de la Seine, puis président d'honneur de la Société française
de Phlébologie, mort en 1984.
889. Touvier, Paul (chef de la milice de Lyon) : Longtemps caché par
des religieux, il avait été gracié par Georges Pompidou
en 1970. Recherché à nouveau, il a été arrêté
à Nice, dans un couvent, en 1989. Pour s'être rendu " sciemment
complice de crimes contre l'humanité ", il a été condamné
à la réclusion criminelle à perpétuité en
1994. Il est mort en 1996 à Fresnes.
890. Trabandt, August-Wilhelm (General der Waffen-SS ; Kdr Horst Wessel) : en
captivité soviétique de 1945 à 1954 ; meurt en 1968.
891. Trenker, Othmar (SS, Haupsturmfuhrer ; commandant adjoint de la Gestapo
de Munich ; en Pologne en 1940 ; organise en 1944 les déportations de
Hongrie ; participe sur ordre de Kaltenbrunner l'enquête sur les conjurés
du 20 juillet 1944) : jamais inquiété ; vit en Allemagne.
892. Tschentscher, Ervin (WVHA) : condamné à dix ans de prison
par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par
la Commission de clémence au temps déjà accompli.
893. Tulard, André (directeur du fichier juif de la Préfecture
de police) : jamais inquiété, meurt dans son lit.
894. Tuka, Vojtech (Premier ministre slovaque) : condamné à mort
en Tchécoslovaquie en 1946.
895. Turner, Harald (bureau du gouverneur militaire de Serbie) : condamné
à mort en Yougoslavie en 1947.
U
896. Ulmer, ? (SS Unterscharführer, architecte, dessine les plans de crématoire
pour Birkenau) : en désaccord avec l'utilisation de son travail, est
versé dans une unité combattante à la fin de 1942.
897. Unger, Fritz (chef de groupe au KDS de Toulouse, adjoint du Sturmbahnführer
Suhr, s'était "spécialisé" dans la torture jusqu'à
ce que mort s'en suive) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
898. Unverhau, Heinrich (SS-Oberscharführer, participe au programme d'euthanasie,
membre de la direction SS de Belzec, puis transféré en mai 1943
à Sobibor) : après la guerre, il gagne sa vie comme musicien.
Acquitté à l'issue du procès de l'euthanasie à Grafeneck
en 1948 ; acquitté au procès de Belzec à Munich en 1963-64.
899. Urbanczyk, Walter (SS Obersturmführer, supervise la construction de
fours crématoirdes à Auschwitz) : ???
900. Urvoy, Yves (directeur à Vichy de l'Institut national légionnaire,
fondateur du groupe "Renaître" basé sur les principes
de la révolution nationale, intervenant à l'école de la
Milice d'Uriage) : enlevé dans sa propriété le 19 août
1944 et retrouvé mort le lendemain.
901. Vaernet
, Karl (dorigine danoise ; expérimentation et castration dhomosexuels
à Buchenwald et Neuengamme) : séchappe en 1947 en Amérique
du Sud ; travaille au Ministère de la Santé en Argentine en tant
quendocrinologue ; mort le 25 novembre 1965.
902. Vallat, Xavier (commissaire français aux questions juives) : condamné
en France à dix ans. Libéré par le ministre de la Justice,
René Mayer, en 1950 ; bénéficie de la loi d'amnistie en
1953. Mort en janvier 1972.
903. Van Der Brouck, Abdon (ancien sous-officier français, KDS de Lille,
chef de la "brigade des anges" (espionnage et infiltration) pour la
Gestapo de Lille-Bruxelles ; organise en juin 1944 "le train de LOOS"
où 1250 détenus de la prison centrale de LOOS seront déportés
sur Sachsenhausen et Dachau) : arrêté en Hollande, il est jugé
et condamné à mort. Sera exécuté à Lille
le 19 juin 1947 en compagnie de cinq complices dont Léoncy Grevet, chef
de la section anti-juive de Lille.
904. Van de Voorde, Gaston (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
905. Van Neck, Frans (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
906. Van Praet, Petrus (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
907. Vasseur, Jacques (agent du SD d' Angers) : disparaît en août
1944, condamné à mort par coutumace le 11 septembre 1945. Retrouvé
et arrêté à Lille en 1962. Jugé par la Cour de sûreté
de l' Etat, il est condamné à mort le 18 octobre 1965. Grâcié
par De Gaulle, sa peine est commuée en détention à perpétuité.
908. Vayssettes, Pierre (sous-chef de bureau aux Affaires Juives) : révoqué
sans pension par la Commission d'Epuration de la Police.
909. Veesenmayer, Edmund (ministre en Hongrie): condamné à vingt
ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite
à dix ans par la Commission de clémence. S'occupe d'affaires commerciales
à Darmstadt en 1961.
910. Veliavicius-Vylius, Ignas (Lituanien, capitaine de l'armée de l'air,
commandant de la prison de Kaunas et du "Neuvième Fort" de
juin 1941 à janvier 1943) : s'enfuit avec les Allemand, arrêté
par les douaniers soviétiques en essayant de retourner en Lituanie, jugé
en mai 1945.
911. Verbeeck, Franz Heinrich (Ostbahn) : Bundesbahndirektor.
912. Vermeulen, Georges (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
913. Vialon, Friedrich (Ostland) : ministère d'Allemagne fédérale
des Finances de 1950 à 1958 ; bureau du Chancelier fédéral
de 1958 à 1962 ; Staatssekretär au ministère d'Allemagne
fédérale pour la Coopération économique (Wirtschaftliche
Zusammenarbeit) de 1962 à 1966.
914. Viel, Julius (sous-lieutenant SS accusé d'avoir tué sept
travailleurs forcés juifs venant de la prison de la Gestapo à
Theresienstadt en mars 1945, à Leitmeritz [aujourd'hui Litomerice, en
République Tchèque]) : âgé de 83 ans, a été
condamné à 12 ans de prison par le tribunal de Ravensburg, en
Allemagne, le 3 avril 2001.
915. Vieux, Marcellin (capitaine de gendarmerie, second commandant de la gendarmerie
du camp de Drancy, juillet 1942-septembre 1942, au moment de l'arrivée
des raflés du Vél'd'hiv et des déportations massives vers
Auschwitz) : pas arrêté mais inculpé, jugé devant
la Cour de Justice de la Seine pour atteinte à la sûreté
extérieure de l'Etat en 1947, mais en fuite .
916. Viffert, Ernst ( SS danois, Ligue des Volontaires danois) : condamné
pour crimes de guerre par le tribunal militaire de Kiev à 25 ans de travaux
forcé ; mort en 1950.
917. Villinger, W. (spécialiste de la « crimino-biologie »
; expert en stérilisation et euthanasie) : retrouve une chaire en 1945
; directeur de la clinique neuro-psychiatrique de Marburg.
918. Vogel, Hermann (gardien au camp de Majdanek) : exécuté le
3 décembre 1944 à Majdanek.
919. Volk, Leo (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal
militaire américain. Peine réduite à huit ans par la Commission
de clémence.
920. Voss, Bernhard (quartier général SS) : pendu à Prague
le 4 février 1947.
W
921. Wächter, Otto (gouverneur de Galicie) : mort à l'hôpital
Santo Spirito de Rome en 1949, sous la protection de l'évêque Alois
Hudal.
922. Wagner, Adolf (Gauleiter de Bavière) : mort de maladie le 12 avril
1944.
923. Wagner, Eduard (Generalquartiermeister de l'armée) : exécuté
après une purge en 1945.
924. Wagner, Gustav (SS-Oberscharführer, surnommé "Gustl",
Sobibor, particulièrement sadique) : après la guerre, s'échappe
avec Stangl et est découvert au Brésil. Le gouvernement brésilien
refuse de l'extrader vers l'Alleamagne. Selon les sources gouvernementales brésiliennes,
se serait suicidé en octobre 1980.
925. Wagner, Heinrich (participe aux massacres dIzraylouka en Ukraine
en 1943 ( 100 juifs assassinés) ; accusés du meurtre de 19 enfants)
: procès suspendu en 1993 pour raisons de santé ; naturalisé
australien ; vit à Adelaïde.
926. Wagner, Horst (ministère des Affaires étrangères)
: arrêté sur ordre des autorités allemandes en 1949. S'enfuit
en Espagne, puis en Italie. Echec de la procédure d'extradition entamée
en 1953 en Italie. Rentre par la suite en Allemagne. Arrêté après
avoir fait une demande de versement de retraite et relâché moyennant
une caution de 80 000 marks en avril 1960. Non jugé. Mort en 1977.
927. Wagner, Robert (Reichsstatthalter de Bade et chef de l'administration civile
en Alsace) : condamné à mort le 4 mai 1946 et exécuté
en France le 14 août 1946.
928. Walbaum, Jost (gouverneur général) : son extradition vers
la Pologne fut refusée par les autorités britanniques occupantes
en 1948-1949. Médecin. Fit l'objet d'enquêtes ouest-allemandes
qui s'achevèrent en 1963 sans donner lieu à procès.
929. Warlimont, Walter (OKW) : condamné à la prison à perpétuité
par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix-huit
ans par la Commission de clémence.
930. Weber, ? (WVHA, service de la construction, chargé de l'isolement
par bitume des caves des crématoires II et III de Birkenau) : ???
931. Weichs, Maximilian von (commandant de la 2e armée, Groupe d'armées
Centre, et commandant en chef du Sud-Est) : mis en accusation devant un tribunal
militaire américain. Trop malade pour être jugé.
932. Weiss, Martin Gottfried (commandant du camp de Dachau de 1942 à
1943) : condamné à mort et pendu à Dachau le 28 mai 1946.
933. Weizsäcker, Ernst von (ministère des Affaires étrangères)
: condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain.
Peine réduite à cinq ans par le tribunal par retrait de la condamnation
pour agression. Libéré en 1950. Mort en 1951.
934. Wendler, Richard (gouverneur du district de Cracovie) : avocat à
Munich, mort en 1972
935. Werkmann, ? (architecte civil du SS-HHB, puis du WVHA, réalise les
plans de crématoires à Auschwitz) : ???
936. Werkmeister, Karl (ministère des Affaires étrangères)
: ambassadeur en Suède en 1963.
937. Weser, Arno dit « Le cracheur » (SS, Gestapo de Dresde, persécuteur
des Juifs de Dresde) : selon Viktor Klemperer, se serait empoisonné en
1945..
938. Wetzel, Erhard (ministère des territoires de l'Est) : fait prisonnier
par les Soviétiques. Libéré en 1955. Ministerialrat en
Basse-Saxe. A pris sa retraite en 1958. Les enquêtes ouest-allemandes
s'achevèrent sans donner lieu à procès.
939. Wijss, Fernand (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné
à mort lors du procès de Malines, exécuté à
Malines le 12 avril 1947.
940. Willing, August (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours
crématoires de Dachau et de Gusen-Mauthausen) : ???
941. Winkelmann, Otto (chef suprême des SS et de la Police en Hongrie)
: conseiller municipal de Kiel. Fait appel pour le retrait de sa pension par
le Schleswig-Holstein en 1974.
942. Winkler, Max (Bureau central d'administration de l'Est) : acquitté
par un tribunal de dénazification en 1949. Mort en 1961.
943. Wirth, Christian, surnommé "Christian-le-Terrible" (ancien
chef de la police de Stuttgart, SS-Sturmbannführer, inspecteur du programme
d'euthanasie et de l'Opération Reinhard sous les ordres de Globocnik
, inspecteur des trois camps : Belzec dont il sera le premier commandant, Maïdanek,
Sobibor) : tué par des partisans le 25 mai 1944. Enterré dans
le cimetière militaire allemand de Costermano, en Italie, sous une grande
croix de pierre.
944. Wirth, Eduard ("médecin" SS, exerce au camp de Dachau,
Neuengamme, puis Auschwitz) : capturé par les Anglais, se pend et agonise
pendant plusiers jours en septembre 1945.
945. Wisliceny, Dieter (expert pour la déportation en Slovaquie, Grèce
et Hongrie) : exécuté en Tchécoslovaquie en 1948.
946. Wittwer, ? (SS Untersharführer, s'occupe de la mise en place des crématoires)
: ???.
947. Wöhler, Otto (11e armée) : condamné à huit ans
de prison par un tribunal militaire américain.
948. Wohlthat, Helmut (Bureau du plan de quatre ans) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken
Bayer A.G. en 1951.
949. Wolf, Franz (SS-Unterscharführer, frère de Josef Wolf, au camp
de Sobibor avec son frère à l'époque de la révolte
du camp) : condamné à huit ans de prison lors du procès
de Sobibor, à Hagen, en 1966. Vivrait aujourd'hui en Bavière.
950. Wolf, Josef (SS-Unterscharführer, frère du précédent,
arrive à Sobibor en mars 1943, chargé du tri des textiles et de
la coupe des cheveux) : tué dan,s la révolte de Sobibor ; enterré
dans le cimetière militaire allemand de Chelmn.
951. Wolff, Karl (chef de l'état-major personnel de Himmler) : condamné
en 1949 par un tribunal de dénazification au temps déjà
accompli. Condamné à quinze ans de prison par un tribunal de Munich
en 1964. Libéré en 1971. Mort en 1984.
952. Wolter, Waldemar (médecin SS à Dachau puis Herzogenbush,
puis SS-Sturmbannführer daoût 44 au 3 mai 1945 à Mauthausen)
: exécuté le 25 mai 1947 à Landsberg
953. Wörmann, Ernst (ministère des Affaires étrangères)
: condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain.
Peine réduite par le tribunal à cinq ans par retrait de la condamnation
pour agression.
954. Wulff, Heinrich (lun des auteurs du massacre de Tulle) : condamné
à 10 ans de travaux forcés ; peine réduite à 5 ans
en 1952 ; libéré en 1955.
955. Würster, Karl (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1938
à 1945) : acquitté par un tribunal militaire américain
à Nuremberg. Président du Conseil d'administration du "nouveau"
BASF à partir de 1952, membre de nombreux conseils d'administration dans
l'industrie chimique. Professeur honoraire de l'Université d'Heidelberg
en 1952. Citoyen d'honneur de l'Université de Stuttgart et de la ville
de Ludwigshafen où il résidait (1960). Prend sa retraite du CA
de BASF en 1965. Prix Shiller de la Ville de Mannheim en 1967. Meurt en 1974.
956. Wurth, Adolf (médecin, anthropologue ; associé du Dr Robert
Ritter ) : travaillait au Bureau de la Statistiques du Land de Baden-Württemberg
dans les années 1970.
Z
957. Zabel, Martin (Ostbahn) : Vizepräsident, Bundesbahndirektion Kassel,
1964.
958. Zahn Albrecht (Ostbahn) : Bundesbahndirektor de Stuttgart.
959. Zeitschel Karl-Theodor ou Théo (directeur du Judenreferat du département
politique de l'Ambassade d'Allemagne à Paris pendant la guerre, pillage
des oeuvres d'art françaises appartenant à des Juifs, joue un
rôle important dans la déportation des Juifs de France) : aurait
été tué dans un bombardement à Berlin en 1945, condamné
aux travaux forcés à perpétuité par contumace le
1er juillet 1954 à Paris.
960. Zeller, Louis-Maurice, dit " Marc Evrard" (Officier de marine,
LVF, agent du SD du Morbihan. Responsable de la capture, de la torture et de
la mort de nombreux maquisards) : arrêté, il est condamné
à mort et fusillé en mai 1946.
961. Zenner, Carl (chef de la police et des SS de Wei?ruthenie ) : condamné
à 5 ans de prison par un tribunal anglais ; libéré en 1950
; de nouveau condamné en 1961 par la Cour de Coblence pour ses activités
à Minsk à 15 ans de prison ; mort en 1969.
962. Ziegler, Hans Severus (Responsable "culturel" du Reich et en
particulier de l'exposition sur le "musique dégénrée
(entarte Musik) , inventeur du terme Hitler jugend) : n'a pas été
inquiété, a travaillé jusqu'en 1962 en tant qu'enseignant
à Essen et l'Allemagne du Nord, écrivait encore dans les années
1960 que "Heinrich Heine ne peut pas être un écrivain allemand
parce qu'il est Juif " (National und Soldaten Zeitung Munich).
963. Ziereis, Franz (commandant de Mauthausen) : blessé par les Américains
alors quil cherchait à sévader le 23 mai 1945 ; meurt
le 24 mai 1945 avant dêtre jugé ; son corps sera exposé
en place publique par les prisonniers.
964. Zierke, Ernst (SS-Unterscharführer, participe au programme d'euthanasie
à Grafeneck et Hadamar, membre de la direction SS du camp de Belzec jusqu'en
mars 1943, puis envoyé au camp de Dorohucza d'où il part pour
Sobibor le 5 novembre 1943 pour participer au démantèlement du
camp) : acquitté au procès de Belzec, à Munich en 1963-64
et mis en liberté provisoire au cous du procès de Sobibor, à
Hagen, en 1966, pour raisons de santé.
965. Zimmermann, Herbert (Kd S, Bialystok) : se suicida en 1966.
966. Zirpins, Walter (Police criminelle de Lodz) : Polizeidirektor à
Hanovre. Arrêté dans cette ville en novembre 1960.